Affichage des articles triés par pertinence pour la requête giono. Trier par date Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par pertinence pour la requête giono. Trier par date Afficher tous les articles

12 avril 2016

L'affaire Dominici enfin résolue

Gaston, le patriarche a tout avoué !!!

Dans la nuit du 4 au 5 août 1952, sur la commune de Lurs dans les Alpes de Haute-Provence, un couple d' Anglais et leur fille sont assassinés près de leur voiture, à proximité de La Grand’Terre, la ferme de la famille Dominici.

Le 15 novembre 1953, à 11 heures 15

Devant M. Roger Périès, Juge d'Instruction, assisté de M. Barras, Greffier assermenté.
Gaston Dominici a déclaré, après avoir prêté serment :

    Je me nomme Dominici Gaston, âgé de 77 ans, profession cultivateur, demeurant à Lurs (La Grand'Terre).

Gaston Dominici et ses chèvres © Izis Bidermanas
    C'est un grand malheur qui m'est arrivé. Les choses se sont passées comme je l'ai indiqué à la Police.
    Je ne me souviens pas, cependant, exactement de l'heure à laquelle j'ai quitté la ferme en pleine nuit. J'avais bavardé avec la dame et la fillette peu avant la tombée de la nuit au quartier de Saint-Pons où je gardais mes chèvres. La dame parlait très mal le français, mais sa fille, elle, le parlait bien. Nous nous sommes entretenus de la beauté du paysage. A ce moment- là, le mari se trouvait un peu à l'écart en train de lire.
    Un peu plus tard, lorsque je suis entré à la ferme, j'ai constaté que ces trois personnes avaient établi leur campement sur le terre-plein situé à l'extrémité de ma propriété.
    Donc, en partant de la ferme un certain temps après l'arrêt du side-car devant la Grand'Terre, j'ai pris la carabine qui se trouvait dans le garage entre deux planches superposées formant étagère, au fond et à droite. Le chargeur était placé sur l'arme. Je savais qu'il était entièrement garni, mais j'ai pris en plus deux ou trois cartouches qui se trouvaient à proximité, sur les planches. Si je me suis muni de cette arme, c'est que j'avais l'espoir d'apercevoir quelque blaireau ou quelque lapin.
    Lorsque je suis sorti, en effet, de chez moi, j'avais l'intention d'aller me rendre compte de l'état de l'éboulement et ensuite d'aller faire un tour de chasse.
    Je me suis dirigé, en passant le long de ma luzerne, vers le mûrier à proximité duquel était établi le camp des Anglais.
    J'ai constaté que l'homme était couché sur un lit de camp placé contre la voiture et paraissait dormir, tandis que sa femme à ce moment-là était en train d'enlever sa robe. Quant à l’enfant, elle ne se voyait pas (sic). J'ai su par la suite qu'elle était couchée à l'intérieur de la voiture. De derrière le muret, j'ai regardé se déshabiller cette femme. Soudain, j'ai été pris de l'envie de la "baiser". Je me suis approché d'elle. J'avais déposé l'arme peu avant d'arriver à la hauteur de l'avant de la voiture. La dame n'a pas paru effrayée en m'apercevant. Aussitôt, je lui ai envoyé la main à la "fraise" (sic). Elle n'a pas réagi. Je n'ai pas hésité. J'ai sorti ma queue. La femme s'est étendue sur le sol et j'ai commencé à la "baiser". Nous avons dû faire du bruit car le mari s'est réveillé peu après. Il s'est dressé, l'air en colère. Moi je me suis relevé et aussitôt j'ai ramassé la carabine. L'homme est venu sur moi. Il a essayé de m'enlever l'arme. Nous nous sommes débattus un instant. Nous nous trouvions à ce moment-là à l'arrière de la voiture. L'homme tenait l'arme par le canon. Je ne sais comment à un moment un coup est parti sans que j'ai volontairement appuyé sur la gâchette. J'insiste sur ce point : ce premier coup a été accidentel. La balle a traversé la main de mon adversaire qui a cependant essayé de m'attraper à la gorge. Comme je me rendais compte qu'il allait prendre le dessus (je sentais, en effet qu'il était plus fort que moi) j'ai tiré un second coup à bout portant. Il a fui en passant derrière la voiture. Je l'ai poursuivi et alors qu'il traversait la route, j'ai tiré une troisième fois. Lorsqu'il est arrivé de 'autre côté de la chaussée il est tombé pour "tout de bon" (sic).
   La femme s'est mise à crier. Me retournant vers elle, j'ai tiré dans sa direction. Je ne me souviens pas si, sur elle, j'ai tiré une fois ou deux fois.
    A ce moment, la petite est sortie de la voiture par la porte arrière. Elle a un peu crié mais guère. Elle est partie en courant dans la direction du pont de chemin de fer, en coupant droit entre le mûrier et les buissons. Je l'ai poursuivie. J'ai tiré une première fois. Le coup a raté. Une seconde fois, j'ai manqué mon but. Puis je me suis aperçu que je n'avais plus de balle dans le chargeur. Je n'ai pu d'ailleurs m'expliquer cette circonstance car je croyais le chargeur plein. Certainement, j'avais dû perdre des cartouches en route (sic). J'ai dû perdre aussi les deux ou trois cartouches que j'avais mises dans ma poche au moment où j'avais pris ma carabine dans le garage.
    J'ai vu que la petite traversait le pont et dévalait le talus. Je me demande comment je l'ai rattrapée. Quand je suis arrivé sur elle, elle se trouvait à genoux. Elle m'a regardé, mais elle ne m'a rien dit. Elle n'a pas crié. J'ai saisi l'arme par le canon et lui en ai envoyé un coup sur la tête. J'étais saoul, je ne savais plus ce que je faisais. J'étais fou.
    J'affirme qu'au premier coup la carabine s'est cassée. L'enfant s'est affaissée de suite sans même gémir. J'ai fait quelques pas vers la Durance et j'ai lancé dans le courant les restes de ma carabine. Je suis ensuite allé me laver les mains qui étaient ensanglantées.
    Je précise que pour lancer la carabine, j'avais choisi un endroit surélevé, à une vingtaine de mètres de l’endroit où j'avais frappé la petite et en direction de la ferme.
    Ensuite je suis revenu sur mes pas. J'ai constaté que la petite était morte puisqu'elle ne remuait plus et c'est alors que je suis allé me laver les mains. Je suis remonté ensuite au lieu du campement pour m'assurer que les parents étaient bien morts. J'ai recouvert le corps de la femme avec une couverture qui se trouvait à terre, à côté de la voiture. Puis, j'ai pris un lit de camp et j'en ai recouvert le corps de l'homme.
  Je n'ai fouillé ni dans la voiture ni dans les affaires qui se trouvaient éparses tout autour. J'ai regagné ensuite mon domicile en empruntant à nouveau le chemin qui conduit au pont. J'ai traversé cet ouvrage puis j'ai pris à droite sans regarder vers l'endroit où gisait la petite. J'ai longé et traversé la voie ferrée et ai regagné ma ferme en passant par le sentier qui aboutit dans la cour.
    Je me suis couché, il devait être deux heures trente. A quatre heures, je suis reparti avec mon troupeau de chèvres. Je n'ai vu Gustave ni quand je me suis recouché, ni quand je suis reparti. Mais ne m'étant pas rendormi, j'ai entendu qu'à trois reprises Gustave était sorti.
    J'affirme que je n'ai jamais parlé de rien à personne. Pas plus Gustave que Clovis ne sont au courant de ce que j'ai fait.

Lecture faite persiste et signe avec nous et notre greffier.
Suivent les signatures.

La Grand'Terre investie par les forces de Gendarmerie 

 Oui mais Gaston s'est rétracté ensuite.

"Nous avons affaire à un procès de mots", résume Jean Giono dans Notes sur l'affaire Dominici,  "En effet, l'accusé parle un langage primitif, sans syntaxe ; on transcrit ses déclarations et on l'interroge dans un autre langage, le français officiel". Gaston Dominici n'utilisera que trente-cinq à quarante mots lors de son procès s'espante encore Giono.

Roland Barthes dans Mythologies y va de sa vision :
"Le président d’assises, qui lit le Figaro, n’éprouve visiblement aucun scrupule à dialoguer avec le vieux chevrier « illettré ». N’ont-ils pas en commun une même langue et la plus claire qui soit, le français? Merveilleuse assurance de l’éducation classique, où les bergers conversent sans gêne avec les juges! Mais ici encore, derrière la morale prestigieuse (et grotesque) des versions latines et des dissertations françaises, c’est la tête d’un homme qui est en jeu."

Giono, le bon jacobin qui a toujours été soucieux de ne pas passer pour un écrivain régional comme Barthes le gascon monté à la capitale faire son intellectuel évacuent tous deux  le fait que la première langue de Gaston Dominici n'était pas le français mais l'occitan provençal.
[Je donne 0 à Barthes qui a passé son enfance à Bayonne et - 5 à Giono, né à Manosque à quelques kilomètres de Lurs]

Gaston Dominici à son procès

En fait, Gaston Dominici a avoué pour la première fois ses meurtres le 14 novembre 1953, (la veille des aveux en bon français administratif ci-dessus) au gardien de la paix Guérino qui était là pour le garder et non pour l'interroger. Et qu'avait de particulier ce gardien de la paix Guérino ? - il parlait l'occitan provençal et cette communauté de langue a favorisé les épanchements de Gaston.

Le bon Roland B. conclut ainsi son article de Mythologies :
Dominici ou le triomphe de la littérature :
Voler son langage à un homme au nom même du langage, tous les meurtres légaux commencent par là.
[Il a bien raison, ma foi]

30 décembre 2011

L'arbre rouge

Noël chez Giono


L'arbre rouge - Serge Fiorio 
 né en Suisse de parents piémontais - 1911, Montjustin, 2011
paysan, petit cousin de Jean Giono,
 ami de René Char, de Cartier-Bresson et Robert Doisneau
(monographie aux Editions Le Poivre d’Âne, à Manosque)

      Un arbre bicolore est un arbre binaire de recherche dans lequel chaque nœud a un attribut supplémentaire : sa couleur, qui est soit rouge soit noire.
En plus des restrictions imposées aux arbres binaires de recherche, on ajoute les règles suivantes :
1. Un nœud est soit rouge soit noir.
2. La racine est noire.
3. Le parent d'un nœud rouge est noir.
4. Le chemin de chaque feuille à la racine contient le même nombre de nœuds noirs.

[Je répète çà pour faire l'intéressant. Je n'en pense pas moins.]

13 décembre 2008

Elzéard Bouffier

Une histoire de Jean Giono racontée le long des chemins par Jérôme Thomas

"Entre 13 et 15 ans, j'ai perdu peu à peu l'usage des mots, la parole. Je ne m'exprimais plus que par onomatopées...Il m'a fallu me réapproprier le langage, me réapprivoiser phrase après phrase. En lisant à haute voix. Je me souviens que lire du Giono m'a beaucoup aidé... Et si je ne comprenais pas les mots, je les chantais. Je faisais parler le son."

Gérard Depardieu Entretien Telerama février 2009

04 juin 2009

Terres de Pan



Bélier
Petit pot aux loups
Mythologie et civilisations anciennes, les belles sculptures et céramiques d’Aldéric Le Pan à l'Abbaye d'Arthous Hastingues pour le XIIe Festival international de Céramique

(une des) Quatre vaches
[Pensé également à Prélude de Pan, Champs, Philémon ... Solitude de la pitié 1932 Jean Giono.]

02 janvier 2012

Les treize desserts

Los tretze dessèrts

Sa composicion pòt variar en foncion deis airaus e mai de còps dins lei familhas.
Son en generau lei seguents:


Les treize desserts de Reillanne
Orangettes et citronettes!!!

  • la pompa d'òli (joli ça: la pompe à huile!) o gibassier: pompa sucrada amb d'òli d'oliva e de zèst d'irange e de citron.
  • lei mendicants (o tanben lei pachichòis) (lei nòses, leis avelanas, lei figas secas, leis ametlas e la pansarilha) que representan lei divèrs òrdres religiós catolics qu'an promés d'èsser paures.
  • lei pomas.
  • lei peras.
  • lo verdau (un melon verd).
  • lo nogat negre e lo blanc.
  • lei sòrbas.
  • de rasim.
De còps que i a s'i apond tanben:
  • de mandarinas o d'aranges.
  • de dàtils.
  • de frucha confida a Ate, de calissons a Ais, de gansas a Arle...
  • de codonhat (pasta de codonh) o d'autra frucha.
  • de bunhas (en Cairàs), o de meravilhas, o d'aurelhetas...

De segur, per digerir melhor aquelei gromandariás, sovent se fan acompanhar de vin (en generau de vin cuech) o de cartagena. (oc!!)

En Occitan, la traduction ici.

[et rien sur les trente-six bouteilles?]

Pour digérer et éliminer : 


Le mont Ventoux, 1912 m, vu de la montagne de Lure, 1826 m.


Pieds paquets - en famille sur la  Montagne de Lure
et encore il manque des pieds (photo Etel Badiane)


La-haut sur la montagne de Lure

[Manosque, Forcalquier, Banon, Lure, Contadour, Valensole... des pays aimés (via Giono) avant de les avoir connus de visu.]

14 mars 2017

Une histoire en vers

et en prose

Ne chantez pas la Mort, c´est un sujet morbide 
Le mot seul jette un froid, aussitôt qu´il est dit 
Les gens du show-business vous prédiront le bide 
C´est un sujet tabou pour poète maudit 
La Mort 
La Mort


L'Asticot de Shakespeare
créé et interprété par Clémence Massart sous la direction de Philippe Caubère.

Sont conviés roi, vieillard, paysan, prince, clown, Sarah Bernhardt, Sacha Guitry... pour dire ou chanter la mort avec Shakespeare, Baudelaire, Giono, Jankélévitch, Jean-Roger Caussimon (comme je le regrette, lui), Clémence Massart...
Confortablement installés au fond du trou, suçotant quelques pissenlits à l'ombre de la Camarde, on médite, on rit (jaune) et l'on se régale encore avec nos vers amis d'un air d'accordéon.

"Qu'on vienne voir Clémence comme on irait voir le dernier panda vivant au jardin zoologique de Vincennes, le tableau interdit de Courbet, "L'Origine du Monde" au Musée d’Orsay, un ultime concert des Rolling Stones ou de Johnny Hallyday, Arletty, Fréhel, Zouc ou Fernandel. Elle est de cette race-là, de cette époque et de cet âge. Alors qu'elle a le nôtre."
Philippe Caubère

Très conseillé aux bilieux, anxieux, angoissés, dépressifs...
Aux Rencontres à lire, à Dax le 10 mars 2017, à l'Atrium.

17 février 2013

Hiver nomade Landes

Quand la Suisse montre le chemin

Manuel von Stürler,  (Suisse)
venu à Dax le 12 février présenter son film : 
2 bergers, 3 ânes, 800 moutons, 
HIVER NOMADE


Carole Noblanc (bretonne)




On pense à Jean Giono (Haute-Provence), à Charles-Ferdinand Ramuz (Pays de Vaud, Suisse), à Derzou Ouzala (Sibérie) Vladimir Arseniev →  Akira Kurosawa... et à Tous au Larzac (Larzac)...

[Echange un an (ou plus si affinités) de  films français/français (ou amerlos/amerlos) /grande distribution/grande surface contre un documentaire/film/création de ce tonneau.]


Paulo, Carole Noblanc, Pascal Eguisier (Corrèzien), 


Carole Noblanc, Pascal Eguisier (et son très beau chapeau bergamasque) 


Irmate, le mouton noir
(Absents excusés : Tabasco, Marilyn...)

Le site d'Hiver nomade : ici

01 février 2010

Index

n'est pas à jour, voir plutôt la rubrique :  libellés en bas du blog

Les mots bleus


 Agustín Ibarrola -  Akim - Akira Kurosawa - Albert Dubout - Alberto Sordi - Albrecht Dürer - Alexander Calder - Allan Sillitoe - Alphonse Daudet - Anacoluthe - André Bourvil - André DarrigadeAndré Minvielle - Anselm Kiefer - Antoni Gaudí - Arcimboldo Arno - Arthous -  Arturo Brachetti - Artus de Penguern - Avicenne - Banksy -  Barthes - Bayonne - Berlin - Bernadette Soubirous - Bertolt Brecht -  Bibi Fricotin - Bilbao - Bordeaux -  Boris Vian - Bourrache - Brassempouy - Bruno Decuypère -  Boby Lapointe - Cabu - Cardon - Carlos Sorin - Charles Dickens - Charles-Ferdinand Ramuz -  Chaval - Chéri Samba - Chet Baker -  Chico Ray Leroux - Claude Lévi-Strauss - Chou - Claude Nougaro - Clovis Trouille - Coquelicot - Comtesse de Ségur - Croquignol - Dalida - Daniel Emilfork - Dario Moreno -   Darry Cowl - Dax - Delphine Gleize - Dino Buzatti - Dino Risi - Edmund Dulac -Eduardo Chillida -   Edward Curtis - Edward LearElīna Garanča - Emir KusturicaErnest Pignon-Ernest - Ester Gorintin - Eugène Guillevic - Eugène Atget Eurico Augusto Cebolo -  Félix Arnaudin -  Ferdinand Cheval - Filochard - FoujitaFrançois Rabelais - Frank Horvat - François Villon - Franz Kafka - Frédéric Bruly Bouabré - Frédéric Mistral - Georg Christoph Lichtenberg -    Georges Chakiris - Georges Brassens - Gérard Blain - Gérard Manset - Geswanouth Slaholt -  Gilles Vigneault - Gland - Gloria Lasso - Goethe - Graciliano Ramos - Grga Pitic - Gus Bofa - Guy de Maupassant - Hapax legomenonHaricot - Harry Bellafonte -  Henri Cartier Bresson - Henri-Georges Clouzot -  Henri Michaux - Henri Rousseau - Hérodote - Hokusai -  Ignác Fülöp Semmelweis - Igor Mitoraj - Ilya Repine Indigo - Jacques Ballarin - Jacques Barbaut - Jacques DemyJacques Rozier -  Jaiskibel - James Bond - James Brown - Jean-Claude Guillebaud - Jean ConstantinJean de la Ville de Mirmont - Jean-François Balmer -   Jean-Henri Fabre -  Jean Giono - Jim Carrey - João Gilberto - John Steinbeck - Johnny Depp - Jorge Amado -  Jules Renard -  Kamâl ud-Din Gâzurgâhî - Kaolin - Knut Hamsun - Kokopelli - Kurt Weill - Labouheyre -  Larz Kristerz - Leny Escudero - Léo FerréL'oeil du hibou - Lotte Lenya - Louis Aragon -  Louis-Ferdinand Céline - Louis Pergaud - Lucien Suel - Luis Buñuel - Luis Mariano - Mado Còth-Pelat - Man Ray - Marcel Amont - Marcel Mouloudji - Marcel Pagnol -  Mario Giacomelli - Meret Oppenheim - Michael Winterbottom -  Michel Ohl - Michel Piccoli  - Mickey LesbordesMiles Davis - Miyama Eijiro -   Montfort en Chalosse - Myoung Ho Lee - Narrosse Osmonde royale - Ourasi - Ostende - Otto Dix - Paco Ibáñez - Paris - Patrick Dewaere - Pastèque - Patrick Espagnet - Paul Verlaine - Pedro Uhart - Pete Postlethwaite - Philippe Noiret - Pia Colombo -  Pierre Dac -  Pierre Repp - Pim Pam Poum - Pince-monseigneur - Piri Reis -  Paul-Jean Toulet - Pier Paolo Pasolini - Pierre Bastien - Pierre Dac - Razibus Zouzou -  Raymond Isidore - Ramon Llull  -   Récamier Passiflore - René BressonRobert CrumbRobert Desnos - Robert White - Robinet Testard - Reiser - Ribouldingue - Riquette Hamamélis - Roudoudou - Rube Goldberg  -  Saint Paul lès Dax - Saint-Sébastien - Salvador DaliSelma Lagerlöf -  Serge Gainsbourg - Tartine Mariol - Tatanga Mani - Tex Tone - Tod Browning - Tom Jobim - Tomate - Tomi Ungerer - Tony Richardson - ToulouseVierge de BugloseWax Tailor -  Wifredo Lam - Willy Ronis -  Yves Afonso - Yves Montand - Zao