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17 septembre 2012

M(r) le Facteur Cheval

nous venons visiter
Votre Palais Idéal


Jean-Joseph Sanfourche 


Ferdinand Cheval nous accueillant de sa fenêtre
à Hauterives - Drôme


Charlélie Couture - Seul au Monde - Cheval


Coco (hem!) peintre du Facteur Cheval 


Titouan Lamazou - Cheval - C'est de l'art, c'est du rêve


Hervé Di Rosa - Cheval et sa brouette


Vue du Palais idéal - Août 2012

[un drôle de zèbre, ce Cheval]

21 octobre 2008

Fonctions publiques

Ferdinand Cheval (1836-1924) Facteur Cheval

"Fils de paysan je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie il y a aussi des hommes de génie et d'énergie. Vingt-neuf ans je suis resté facteur rural. Le travail fait ma gloire et l'honneur mon seul bonheur; à présent voici mon étrange histoire. Où le songe est devenu, quarante ans après, une réalité."
Ferdinand Cheval, 15 mars 1905

(1844-1910), le douanier Rousseau
dans son atelier

"Nous te saluons
Gentil Rousseau, tu nous entends
Delaunay, sa femme, Monsieur Quéval et moi,
Laisse passer nos bagages en fraude à la porte du ciel,
Nous t'apportons des pinceaux, des couleurs et des toiles,
Afin que tes loisirs sacrés, dans la lumière réelle,
Tu les consacres à peindre, comme tu tiras mon portrait,
La face des étoiles"

Guillaume Apollinaire, mots gravés sur la pierre tombale du Douanier Rousseau par Brancusi

01 février 2010

Index

n'est pas à jour, voir plutôt la rubrique :  libellés en bas du blog

Les mots bleus


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19 février 2014

Vérité historique


Plonk & Replonk  - Facteur dans la Grande Lande

Nos amis suisses Plonk & Replonkde La Chaux de Fonds, tentent de nous faire prendre des vessies pour des lanternes en offrant au Facteur de la Grande Lande un cheval équipé d’échasses.


Ferdinand BernèdeFacteur dans la Grande Lande

Craignant que certain(e)s, peu au fait des us et coutumes de l'endroit, ne prennent pour échasses comptantes cet équipement fort cavalier, je m'empresse de rétablir l'historique vérité avec ce cliché initial de Ferdinand Bernède.

[Né à Arjuzanx le 20 novembre 1869 et mort à Dax le 9 novembre 1963, Ferdinand Bernède fut photographe professionnel.
Après des études à Mont-de-Marsan, il monte  à Paris où il apprend la technique de la retouche photographique. Il vivra à Paris    de 1892 à 1895, travaillant dans un studio de photographie.
De retour  dans ses Landes natales, Ferdinand Bernède lance une série de cartes postales folkloriques (je barre, je n'aime pas le mot) sur la vie quotidienne dans les Landes].


Facteur dans la grande lande - Alphonse Benquet - Tartas
Ce tableau faisait partie de la Vente André Breton en 2003

[Charron de formation et compagnon du tour de France, Alphonse Benquet exerce ensuite comme quincaillier à Tartas. Il se met à peindre tardivement, la soixantaine passée. W . Ses sources d'inspiration sont des cartes postales ou des scènes régionales landaises, (paysages de Tartas, échassiers landais) (oui, voir plus haut )
Alphonse Benquet sculpte également. Une de ses œuvres est exposée au Centre Pompidou, La roue ovale]

Quand Plonk & Replonk  déconnent, et ça me fait bien rire, d'autres, sous l'apparence d'un grand sérieux, semblent prendre d'étonnantes libertés avec l'histoire [même s'il s'agit de l' histoire avec un petit h, celle que je préfère ].


J'ai vu un film sorti en 2013, intitulé tout bonnement "Landes" [Liéna, 35 ans, hérite à la mort de son mari de ses vastes propriétés au cœur d’une forêt industrielle et de son drôle de rêve : l’électricité partout sur ses terres. Elle veut à tout prix faire de ce rêve électrique une réalité. Sauf que personne n’en veut, ni son milieu, ni les syndicats. 
Alors elle se bat, s’entête… mais comprend qu’il existe d’autres batailles à livrer... Quand le destin d’une femme libre rencontre le destin d’un pays...] dont certains élus (je l'ai lu) qui avaient dû cracher au bassinet pour le produire, attendaient un succès comparable au Bonheur est dans le préqui se passe, comme on le sait, dans le Gers voisin et qui a rapporté à ce département de conséquentes rentrées sonnantes et trébuchantes liées a l'afflux des touristes cinéphiles.

Quand j'étais petit (- Ah non, papy, s'il te plait ! - La ferme bordel !) et ce n'était pas en 1926, dès que l'on dépassait Dax qui était déjà sérieusement francisé, tout le monde parlait gascon. Le français était réservé aux citadins et aux enfants (et c'était le début de la fin du gascon).
Dans ce film, qui se déroule donc dans les Landes des années 20 (du XXème), on n'entend pas un mot de gascon et un aveugle faute de pouvoir voir les pins, pourrait penser que l'action se déroule en Île de France. (peut-être parce qu'il s'agit d'une production franco-belge).
Les braves résiniers sont gras comme des oies,  habillés par Jules, portent la barette casquette comme dans Germinal.
Miou-Miou, la belle-doche sœur (vraiment ?) du proprio cané, chantonne en jouant du piano dans la maison du défunt. (on ne rigolait pourtant pas avec le deuil autrefois et ce genre de comportement aurait pu conduire directement à l'asile, tellement il aurait semblé inconsidéré)
La dauna, la patronne, veuve donc, fait sa lascive (avec mir laine) sur un banc, sous l'airial, avec son bel intendant et s'en va courir le guilledou dans la forêt avec lui...  Je veux bien mais je ne suis pas du tout sûr que l'époque se prêtait à l'étalage des sentiments et encore moins à la démonstration pratique dans la nature et tout particulièrement chez les possédants petits-bourgeois...


J'ai vu aussi Thérèse Desqueyroux, resucée par Claude Miller. Aie aie aie ! premier plan : une jeune fille en chapeau à longue jupe (c'est la jeune fille qui a une longue jupe, pas le chapeau) fait du vélo, le même que ma grand-mère, sur un chemin cavalier, (le signe irrémédiable que l'on a placé 8 ou 9 euros en pure perte), un petit pet de dune du Pyla, un coup d’œil sur les cabanes tchanquées (sur pilotis, sur échasses quoi ) du bassin d'Arcachon et c'est parti pour un tour au pays des poncifs actualisés à la sauce nouvelle...


Grève des résiniers de Lesperon - 9 mars 1906
Photo Ocana Dax (Ocaña non ?)

Pour revenir sur l'habit : Je ne vois qu'une forêt de bérets, en cherchant bien, on peut trouver effectivement un déviant portant casquette mais il s'agit sans doute d'un envoyé du Komintern (c'était à cette époque, le Komintern ? (ça va, ça va, c'était en 1919, c'est pas loin).

Moi aussi, je me suis plu à travestir l'histoire. Ici, j'attribue à Emile Castagnet la sculpture de la dame de Brassempouy. J'espère bien que sur les 1335 fois que ce billet a été vu, selon ce que me dit Grand Frère Gougueul, il y aura bien quelque élève copieur qui se sera pris un soufflon devant toute sa classe pour avoir sorti une énormité pareille, ses camarades outrés des mauvaises manières de leur professeur n'ayant pas réagi, ne voyant là rien d'anormal à ce que l'on attribue la paternité de la Dame au brave Emile.

Merci Jean and Co 

Ne cau pas desconar, totun!

13 janvier 2009

La mort en ce jardin


Mort d'un jardinier Lucien Suel La Table Ronde

Ce "roman", Mort d'un jardinier, quand je l'ai goûté, je suis parti pour le lamper d'un trait et puis je me suis ravisé pour m'en garder un peu tous les soirs, ce qui n'a pas arrangé mon sommeil, car refaire le voyage au bout de la vie de Lucien Suel et parallèlement refaire le sien propre, invoquer les mânes de Kit Carson, feuilleter l'album des poètes de sept ans, parcourir la carte du Tendre, craindre d'être un jour un assis, genoux aux dents, vert pianiste, repenser à ces livres que l'on a lus et qui vous serrent le coeur, respirer le parfum des tilleuls en fleurs et surveiller les petits pois qui vont sortir, ramasser les feuilles mortes à la pelle, tremper la madeleine dans le café au lait, écouter trois petites notes de musique qui vous font la nique du fond des souvenirs, entendre les voix chères qui se sont tues et la cloche du vieux manoir qui sonne le retour du soir, se rouler dans l'herbe mouillée, se baigner dans une eau fraîche, caresser la mousse et le galet, vous apercevoir que votre fille a vingt ans, rire et pleurer en dormant, tourner les yeux vers les étoiles puis contempler le trou qui vous accueillera ou le feu qui vous consumera, ne se fait pas sans dommages collatéraux.

Cela posé, Mort d'un jardinier, à travers une écriture à sensations, est un beau livre de vie et de mort, d'amour et d'amitié, foisonnant, fourmillant, léger et profond, touchant et chaleureux, d'un frère humain.


Ferdinand Cheval, un autre jardinier