«A personalidade das pessoas não tem nada a ver com a escrita. As coisas têm de se distinguir completamente. Quando se lê um livro de um determinado autor, porque é que se há-de saber a vida dele? (...) A obra é uma coisa que fica. Se tirarmos os filhos da puta da literatura e da pintura, ficamos com nada. Se se tirarem os bêbedos, fica-se com zero. Se deixarmos só os livros feitos por pessoas que se portavam bem, tratavam bem a mulher, eram bons amigos e pagavam as contas a horas, ficamos só com merda.»
Miguel Esteves Cardoso
Louis-Ferdinand Céline
«La personnalité de l' auteur n'a rien à voir avec son écriture. On doit entièrement distinguer les deux. Si on lit le livre d'un auteur déterminé, pourquoi s'intéresser à sa vie ? (...) L'œuvre demeure. Si l'on supprimait tous les fils de pute de la littérature et de la peinture, il ne resterait personne. Si on enlevait les ivrognes, il ne resterait rien. Si on ne nous laissait que des livres de bien-portants, traitant bien leur femme, bons amis et payant leurs dettes en temps, il ne nous resterait que de la merde.»
Miguel Esteves Cardoso
Traduit du portugais (à la louche)
Max von Sydow incarnant Knut Hamsun
C'est vrai ça. Même que je m'interroge depuis des années pour savoir pourquoi, étant intrinsèquement de gauche (confit de canard) et athée (parfum bergamote), les écrivains qui m'ont laissé sur le cul, ont viré à l'extrême droite : Louis-Ferdinand Céline, (Mort à crédit) le voyageur de Sigmaringen (il dit pourtant dans je ne sais plus quel délire rabâcheur et pamphlétaire qu'en dessous de la Loire, on est tous des bougnouls mais le bougnoul que je suis lui pisse à la raie au bon aryien) , Knut Hamsun (La faim), qui a tourné comptenteur du régime nazi, ou sont de droite très catholique tel Dino Buzzati (Le désert des Tartares).
Dino Buzzati con il suo bulldog Napoleone
Collezione privata
Ouarf ! Ouarff !!
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