Affichage des articles dont le libellé est Victor Hugo. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Victor Hugo. Afficher tous les articles

06 juillet 2023

Choses vues

Le Titanube à Nantes

Le puits chez Jean-François Millet,
 hameau de Gruchy,  Gréville-Hague

Le voisin de Jacques Prévert
 à Omonville la Petite

Le tonneau - Cotentin

"Il fault... 
- Boire son saoul quand le tonneau est plein,
- Et tout autant quand il vient au declin."

Le manteau de cheminée à Nantes

"Les très petites personnes oublient quelquefois qu’elles n’ont plus d’ailes et essaient de s’envoler par la fenêtre ou par la cheminée." J.M. Barrie

Du haut de Lefèvre-Utile à Nantes

16 janvier 2020

Apparition

Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.
.....
.....
.....
.....
.....
.....
Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphants,
De jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants !

Victor Coco Hugo

22 novembre 2016

L'art d'être grand-père

"Viens voir les léopards de Tyr, les gypaètes, 
L'ours grondant, le boa formidable sans bruit, 
Le zèbre, le chacal, l'once, et ces deux poètes, 
L'aigle ivre de soleil, le vautour plein de nuit."


Je suis fin prêt

05 mai 2016

Cocoricôôô !

Enfin le printemps !


Zhang Daqian (張大千, 1899-1983)


Tête de coq - Victor Hugo


(la chute m'ennuie un peu)

Patrick Roegiers
La nuit du monde
Le 18 mai 1922, au Ritz,
rencontre entre Marcel Proust & James Joyce


    Barthélémy l'Anglais, Livre des propriétés des choses
    Paris, avant 1416. Traduit par Jean Corbichon
    Reims, Bibliothèque municipale, ms. 993, fol. 155v.-156

Texte pris chez Barbaut, té !

28 janvier 2016

Un coup d'Aveyron

En Aveyron, sur une fontaine
Salut, ô toi qui pues, Grand fils du roi Dégueulasse !

Le genre de mot d'accueil contracté en cours de récréation et dont je n'ai jamais pu me débarrasser des siècles décennies après et qui me revient parfois tout à trac.


Aubrac -  des espaces


La truite vagabonde, comme il se doit

Pour ma part, j'ai toujours pensé que la truite savait où elle allait et non pas qu'elle vagabondait; mais on ne va pas faire de la peine aux chers Schubart (paroles) et Schubert (musique).


Cèpe testard : il a crevé la carapace d'argile avec son beau chapeau (il en a mis partout)


Lou cantalés, le chef des vachers, celui qui est chargé de la confection du fromage, dans les fermes du Rouergue, v. vaquiè. R. Cantal.

Tradition


et modernité


♫ Il suffit de passer le pont, c'est tout de suite l'aventure


Enfants, voici des bœufs qui passent, 
Cachez vos rouges tabliers 
Victor Hugo – La légende de la nonne 

[En l’occurrence, un taureau, une belle paire et il en a bien deux.]

30 décembre 2014

Aux arbres, citoyens !

Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme !
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous ! – vous m’avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.
La contemplation m’emplit le cœur d’amour.
Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l’esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l’œil dans l’herbe profonde,
L’étude d’un atome et l’étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m’avez vu fuir l’homme et chercher Dieu !
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s’élance,
Et je suis plein d’oubli comme vous de silence !
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, – je vous atteste, ô bois aimés du ciel !
J’ai chassé loin de moi toute pensée amère,

Victor Hugo, Paysage aux trois arbres, 1850
plume et lavis d'encre brune, encre noire , crayon noir sur papier vélin.

Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l’on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives !
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime !
Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt! c’est dans votre ombre et dans votre mystère,
C’est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m’endormirai.
Victor Hugo , Les contemplations,  Aux arbres 

[Je me suis aperçu qu' Aux arbres citoyens, Yannick Noah l'avait déjà chanté mais je ne vais pas jouer petit bras pour autant.]

19 août 2014

Transgression

Chapitre IV, Larcin

9. Le larcin est condamné par votre loi divine, Seigneur, et par cette loi écrite au cœur des hommes, que leur iniquité même n’efface pas. Quel voleur souffre volontiers d’être volé ? Quel riche pardonne à l’indigent poussé par la détresse ? Eh bien ! moi, j’ai voulu voler, et j’ai volé sans nécessité, sans besoin, par dégoût de la justice, par plénitude d’iniquité ; car j’ai dérobé ce que j’avais meilleur, et en abondance. Et ce n’est pas de l’objet convoité par mon larcin, mais du larcin même et du péché que je voulais jouir. Dans le voisinage de nos vignes était un poirier chargé de fruits qui n’avaient aucun attrait de saveur ou de beauté. 

Pirus communis L
Poire  Williams Bon Chrétien
Nous allâmes, une troupe de jeunes vauriens, secouer et dépouiller cet arbre, vers le milieu de la nuit, ayant prolongé nos jeux jusqu’à cette heure, selon notre détestable habitude, et nous en rapportâmes de grandes charges, non pour en faire régal, si toutefois nous y goûtâmes, mais ne fût-ce que pour les jeter aux pourceaux : simple plaisir de faire ce qui était défendu. Voici ce cœur, ô Dieu ! ce cœur que vous avez vu en pitié au fond de l’abîme. Le voici, ce cœur ; qu’il vous dise ce qu’il allait chercher là, pour être gratuitement mauvais, sans autre sujet de malice que la malice même. Hideuse qu’elle était, je l’ai aimée ; j’ai aimé à périr ; j’ai aimé ma difformité ; non l’objet qui me rendait difforme , mais ma difformité même, je l’ai aimée ! Âme souillée, détachée de votre appui pour sa ruine, n’ayant dans la honte d’autre appétit que la honte ! Mais quelle honte !

Les Confessions
Saint Augustin, né en 354, municipe de Thagaste (Souk Ahras, Algérie) , mort en 430, Hippone (Annaba, Algérie)

[J'aurais attendu plus de ces confessions de Saint-Augustin, qui, à part ce vol de poires et  la révélation que sa mère, Sainte Monique, était portée sur la chopine, nous laissent un peu sur notre soif.]

Moi aussi, comme Saint-Augustin (mais sans espoir de canonisation), j'ai péché, transgressé, fauché pour le plaisir et sans enrichissement personnel. Rentrant à pied et à pas d'heure de je ne sais quelle virée nocturne, nous avisâmes, un petit groupe de drôles -  Aux larges épaules, (pas tant que ça) De joyeux bandits, Sachant rire et battre(pas trop) Mangeant comme quatre, Buvant comme dix -  devant le rideau baissé d'un épicier, la livraison matutinale des BOF (beurre, œufs, fromage), et volant un cageot rempli de camemberts, nous distribuâmes ceux-ci dans les boîtes aux lettres du Village III de la cité universitaire de Talence (1 camembert par boîte).
Dieu me pardonne et dans sa grande bonté, dédommage le malheureux épicier.

25 avril 2014

Mons Sancti Michaeli in periculo mari

Mont Saint-Michel au péril de la mer

[Je me mets à parler latin comme vous et moi.]


Très riches heures du Duc de Berry - Frères de Limbourg, 
Musée Condé, Chantilly


Lettre de Voyage I, estampe numérique, Élodie Studler

Lettre de Victor Hugo à sa femme Adèle :

J’étais hier au Mont-Saint-Michel. Ici, il faudrait entasser les superlatifs d’admiration, comme les hommes ont entassé les édifices sur les rochers et comme la nature a entassé les rochers sur les édifices. Mais j’aime mieux commencer platement par te dire, mon Adèle, que j’y ai fait un affreux déjeuner. Une vieille aubergiste bistre (Victor ! à tous les coups, c'était la mère Poulard) a trouvé moyen de me faire manger du poisson pourri au milieu de la mer. Et puis, comme on est sur la lisière de la Bretagne et de la Normandie, la malpropreté y est horrible, composée qu’elle est de la crasse normande et de la saleté bretonne qui se superposent à ce précieux point d’intersection. Croisement des races ou des crasses, comme tu voudras.  (…)  
(- tout doux, Victor !)


Le mont Saint-Michel - Carte de Cassini


Le mont Saint-Michel- anc. Le mont Tombe -en travaux


Bécassine  fête les 90 ans (en 1995) de la biscuiterie Saint-Michel
via katecoto  (moi, je serais plutôt Petit Lu)

Coco
Moving your way

27 novembre 2012

L'arbre et la mort


Dessin de Victor Hugo - L'ombre du mancenillier

"C'était l'heure de la sieste. Il était midi, le soleil en plein triomphe resplendissait ! La plaine immense et nue avait l'haleine d'une bouche de four. Il cherchait un arbre à l'ombre duquel il pût se reposer. Il rencontra un mancenillier"

Tout est toxique chez le mancenillier qui vit dans les régions équatoriales d'Amérique, son écorce, son latex, ses feuilles, ses fruits, son pollen...
En cas de pluie, il convient de ne pas s'abriter sous l'arbre, car l'eau ruisselant des feuilles se charge d'éléments toxiques. C'est pourquoi il est conseillé de ne pas faire la sieste sous l'arbre, nous dit Wiki.

Sous nos contrées,  il serait déconseillé de faire la sieste sous le noyer, ses racines sécrétant un composé toxique pour les autres plantes, le juglon, qui donne mal à la tête si on reste trop longtemps sous l'arbre. (avis aux amateurs, ils sont prévenus.)

12 juillet 2012

AHT EZ

AHT : Abiadura Handiko Trenaren : Train à Grande Vitesse


Affichage dans les rues de Pasaia, Pasajes, Le Passage


LGV NON TANPAUC EN GASCONHA
En Gascogne non plus, comme au Pays basque, on n'en veut pas du LGV


Nik ere AHT geldituko dut
Une alternative : le Trajectotrain


Non au train de haute vélocité - EZ : NON en basque

[LGV OUI
le jour où les trains à toute petite, petite et moyenne vitesse arriveront à l'heure.
(Comme ça, on est tranquille pour plusieurs générations)]


Victor Hugo à Pasaia, Pasajes, Le Passage
 demandant le retour des prisonniers basques dans leur pays.

[Mince, c'est pas le même sujet mais ça fait rien, tout fait ventre.]


Pasajes - dessin de Victor Hugo - 1843

[Victor Hugo a passé 10 jours à Pasajes en 1843. Le village s'en souvient encore. C'est pour ça que Victor, on l'a surnommé la légende des siècles.]

23 janvier 2009

Napoléon le Petit


Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.
Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.
Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide. L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.
Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé.
Victor Hugo

Extrait de Napoléon le Petit 1852
Réédité aux éditions Actes Sud

23 décembre 2008

La montre compulsive


Salvador Dali - Allégorie du Parti Socialiste


Victor Hugo - L'œil était dans la montre et regardait Julien.

[Moi aussi, quand je serai grand, je veux être montreur de montres, comme Juju et Nico.]