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05 septembre 2025

À colin-paillard

DE ZAAK T.T.T
LE CAS T.T.T

Ever Meulen

Durant les années 70, il dessinait chaque semaine la "tête" de la rubrique TTT de l'hebdomadaire Humo. Dans ces dessins, il cachait toujours trois "T".

28 juillet 2025

James Deano


Né en Belgique d'un père exerçant la profession de commissaire de police, James Deano grandit à Waterloo. 
Il se lance dans le rap « classe moyenne » en 1996. W

27 janvier 2025

Marche ou crève

L'aveugle (1898) - Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers
 
Les intrus (1903) Musée des Beaux-Arts, Liège.


Le chemineau (1897) Palais des Beaux-Arts, Brussels

Les Chiffonniers (1914), Musée Dhondt-Dhaenens, Deurle

L'Ivrogne (1898) Bruxelles
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.

Le tout par Eugène Laermans
Molenbeek-Saint-Jean 1864, Bruxelles 1940.

14 février 2024

Brel à moustaches






Regarde bien, petit, regarde bien

Sur la plaine, là-bas
À hauteur des roseaux
Entre ciel et moulin
Y a un homme qui vient
Que je ne connais pas

Est-ce un lointain voisin, un voyageur perdu
Un revenant de guerre, un montreur de dentelles ?...

31 janvier 2021

Comment monter aux arbres

Léon Spilliaert - Ostende 1881 - Bruxelles 1946
 De boom boven aan de trap
L'arbre au bout de l'escalier - 1933

[Il fallait y penser.]

23 décembre 2020

Occlusion Illusion

( c'est de l'anglais )

René Magritte

Plusieurs noms pour un même tableau :

Le chèque en blanc 
Le blanc seing
La carte blanche 
La signature vierge 
et en anglais
The Blank Signature 

 J'aurais penché pour claire-voie. 
― Et pas pour moucharabieh ?
― Ou  jalousie ?

25 mars 2020

La Cigarette et l'Arèthuse


A l'été 1876, Robert Louis Stevenson entreprend avec son ami Walter Simpson un voyage à l'intérieur des terres, en canoe , écrit RLS,  en canoë, traduit l'un, en canot, traduit l'autre, plus certainement en périssoire, empruntant l'Escaut à Anvers puis le Rupel, le canal de Willebroek, la Sambre et l'Oise pour aboutir à Pontoise.
Ils pagaient à bord de deux périssoires : l'Aréthuse et la Cigarette.

L'itinéraire
Chez astrofella.wordpress.com

Antwerp Docks

The Allée verte

The Market, Maubeuge

A Lock at Landrecies

On the Oise

Pontoise : The End of the Voyage

RLS contera sa traversée dans An inland voyage, publié à Londres en 1878.
Les traducteurs français de cet ouvrage ont eu du mal bizarrement à s'accorder sur le titre. 
On trouve :
Voyage en canoë sur les rivières du Nord,
Voyage sur les canaux et les rivières,
A la pagaie, 
Canaux et rivière d'Anvers à Compiègne...
Croisière à l'intérieur des terres de Laurent Bury pour la Bibliothèque de la Pléiade, 2001, parait le plus pertinent mais pour ma part, j'aurais traduit simplement :
Voyage dans les terres ou à l'intérieur des terres.

Gustave Caillebotte - Les Périssoires - 1877
Milwaukee Art Museum

Deux ans plus tard, Robert Louis Stevenson changera de monture et parcourra les Cévennes avec l'ânesse Modestine. Sur ses pas, ici.

11 février 2020

Joseph Porphyre Pinchon

est le créateur de ?
un indice : ça commence par bé et ça finit par cassine

L'arbre
Illustration de Joseph Porphyre Pinchon 
pour L'Arbre de Georges Rodenbach - 1899


L'arbre voué aux gémonies
Illustration de Joseph Porphyre Pinchon 
pour L'Arbre de Georges Rodenbach - 1899

[ J'espère que tout le monde a trouvé.]

05 mai 2016

Cocoricôôô !

Enfin le printemps !


Zhang Daqian (張大千, 1899-1983)


Tête de coq - Victor Hugo


(la chute m'ennuie un peu)

Patrick Roegiers
La nuit du monde
Le 18 mai 1922, au Ritz,
rencontre entre Marcel Proust & James Joyce


    Barthélémy l'Anglais, Livre des propriétés des choses
    Paris, avant 1416. Traduit par Jean Corbichon
    Reims, Bibliothèque municipale, ms. 993, fol. 155v.-156

Texte pris chez Barbaut, té !

20 novembre 2015

Le torchon brûle

La mairie de Levallois-Perret ne veut plus du jumelage avec Molenbeek

Pompier belge manifestant

Devant l’indicible, englouti sous les paroles d'experts, les analyses en sous-sol, les reportages à chaud, les déversements facebouquiens, les déferlements touitériens, peinant à trouver son souffle sous les chants martiaux, terrorisé par la menace de nouveaux attentats, ceux que l'on connait, mais encore chimiques, bactériologiques, (nucléaires aussi, ce serait bien) , enfin une prise de position frappée au coin du bon sens, enfin une branche à laquelle se raccrocher.

31 octobre 2015

Le territoire aménagé

Le rond-point "on ne sait jamais" :


et puis le rond-point désincarné :

"En direction du sud le village se terminait par le rond-point Emmanuel-Kant, une création urbanistique pure, d’une grande sobriété esthétique, un simple cercle de macadam d’un gris parfait qui ne conduisait à rien, ne permettait d’accéder à aucune route, aux alentours duquel n’avait été bâtie aucune maison."

Michel Houellebecq
La Carte et le Territoire

Gardons le sourire avec ce 45 tours de piste

Tu me fais tourner la tête,
Mon manèg' à moi c'est toi...
...Je ferais le tour du monde, 
Ca ne tourn'rait pas plus qu'ça
La terr' n'est pas assez ronde
Pour m'étourdir autant qu'toi...

Jean Constantin - Edith Piaf


J'étais dans ma voiture...
J'arrive sur une place...
Je prends le sens giratoire...
Emporté par le mouvement, je fais un tour pour rien...

Le plaisir des sens
Raymond Devos

Les trois mouettes, emblématique oeuvre d'art  basique landais, ont disparu (certainement dérobées par un collectionneur texan ou qatari) du rond-point de Castets qui envoie à Linxe ou St Michel-Escalus. Nous pouvons heureusement retrouver leur trace immortalisée  ici.

[ Tournerais-je en rond ?]

17 juillet 2014

Just a gigolo

I'm just a gigolo and everywhere I go,
People know the part I'm playin'.
Pay for every dance, sellin' each romance,
Ooohh what they're sayin'?


Lucas Cranach-Le Couple mal assorti-The Ill-Matched Couple-1517
Museum of Fine Arts - Budapest-Hungary
[Prends ça et ne dis rien à personne...]
♀ Couguar
♂ Gigolo
I'm so sad and lonely,oh lonely, oh lonely, lonely, lonely
Won't some sweet mama come and rescue me?


Quentin Metsys, L'amour inégal ou le Couple mal assorti, vers 1522-1523. 
National Gallery of Art, Washington DC.
Bella Dona et son  Julot Casse-croûte 
Vieux crade
Coco
Money is money

14 mai 2012

Le Carré Curieux


A l'Atrium à Dax le 11 mai


Carré curieux Cirque vivant !
Vivant ! le mot n'est pas trop fort.


Excellent !

[pas vrai Trufandé ?]

29 février 2012

Le tombeau de Tintin ®

Passage obligé lors d'un voyage à Rome :

 le tombeau de Tintin ® 
en l'église Santa Maria del Carmine alle Tre Cannelle
Sainte-Marie-de-la-Charité-aux-Trois-Canelles


HIC RESURRECTURUS IACET
TINTINUS ®
PATRIA BELGICA
NATUS CERCLISCIIS VI ID FEBR MDCCCXXII
OBIIT ROMAE XI KAL MART MDCCCLII
IN PACE

08 novembre 2010

L'Angélus

Versicule : Angelus Domini nuntiavit Mariæ
Répons : Et concepit de Spiritu Sancto.


Explication "Paranoïa-Critique" de l'Angélus de Millet.

La paranoïa ne se borne pas toujours à être de l'"illustration": elle constitue encore la véritable et unique "illustration littérale" connue, c'est-à-dire l'"illustration interprétative délirante" - l'"identité" se manifestant toujours à posteriori comme facteur conséquent de l'"association interprétative".
Aucune image ne me paraît capable d'illustrer plus "littéralement", d'une façon plus délirante, Lautréamont et Les Chants de Maldoror en particulier, que celle qui fut exécutée il y a soixante-dix ans environ par le peintre des tragi­ques atavismes cannibales, des ancestrales et terrifiantes rencontres de viandes douces, molles et de bonne qualité: je fais allusion à J.-F. Millet, ce peintre incommensurablement incompris. C'est précisément le mille fois fameux Angélus de Millet qui, selon moi, équivaudrait dans la peinture à la bien connue et sublime "rencontre fortuite, sur une table de dissection, d'une machine à coudre et d'un parapluie". Rien ne me paraît, en effet, pouvoir illustrer, aussi littéralement, d'une façon aussi atroce et hyperévidente, cette rencontre que l'image obsédante de l'Angélus. L'Angélus est à ma connaissance l'unique tableau au monde qui com­porte la présence immobile, la rencontre expectante de deux êtres dans un milieu solitaire, crépusculaire et mortel. Ce milieu solitaire, crépusculaire et mortel joue, dans le tableau, le rôle de la table de dissection dans le texte poétique car non seulement la vie s'éteint à l'horizon, mais encore, la fourche plonge dans cette réelle et substantielle viande qu'a été, de tous temps, pour l'homme la terre labourée; elle s'y enfonce, dis-je, avec cette intentionnalité gourmande de fécon­dité, propre aux incisions délectables du bistouri qui, comme chacun sait, ne fait que chercher secrètement, sous divers rétextes analytiques, dans la dissection de tout cadavre, la synthétique, féconde et nourrissante pomme de terre de la mort; d'où ce constant dualisme, ressenti à
travers toutes les époques, de terre labourée-nourriture, table à manger, terre labourée se nourrissant de ce fumier doux comme le miel qui n'est autre que celui des authentiques et ammoniacaux désirs nécrophiliques-dualisme qui nous conduit finalement à considérer la terre labourée, surtout si elle s'aggrave du crépuscule, comme la table de dissection la mieux servie, celle entre toutes qui nous offre le cadavre le plus garanti et appétissant condimenté de cette truffe fine et impondérable qui ne se trouve que dans les fèves nutritifs constitués par la viande des épaules ramollies des nourrices hitlériennes et ataviques, et de ce sel incorruptible et excitant, fait du grouil­lement frénétique et vorace des fourmis, que doit comporter toute authentique "putréfaction insépulte" qui se respecte et peut passer pour digne de ce nom. Si, comme nous le prétendons, la "terre labourée" est la plus littérale et la plus avantageuse de toutes les tables de dissection connues, le parapluie et la machine à coudre seraient transposés dans l'Angélus, en figure masculine et figure féminine, et tout le malaise, toute l'énigme de la rencontre proviendrait toujours selon ma très modeste opinion, indépendamment de l'énigme et du malaise que nous savons maintenant être déterminés par le lieu (terre labourée, table de dissection), des particularités authentiques contenues dans les deux personnages, dans deux objets, d'où dérive tout le développement argumental, toute la tragédie laten­te de la rencontre expectante et préliminaire.
Le parapluie - type d'objet surréaliste à fonctionnement symbolique - par suite de son flagrant et bien connu phénomène d'érection, ne serait autre que la figure masculine de l'Angélus qui, comme on me fera le plaisir de bien vouloir se le rappeler, dans le tableau cherche à dissimuler - sans parvenir à autre chose qu'à le mettre en évidence - son état d'érection par la position honteuse et compromettante de son propre chapeau. En face de lui, la machine à coudre, sym­bole féminin connu de tous, extrêmement caractérisera jusqu'à se réclamer de la vertu mortelle et cannibale de son aiguille de piquage, dont le travail s'identifie à cette perforation superfine de la mante religieuse "vidant" son mâle, c'est-à-dire vidant son parapluie, le transformant en cette victime marty­risée, flasque et dépressive que devient tout parapluie fermé après la magnificence de son fonctionnement amoureux, paroxistique et tendu de tout à l'heure.
Il est certain que, derrière ces deux figures tendues de l'Angélus, c'est-à-dire derrière la machine à coudre et la parapluie, les glaneuses ne peuvent que continuer à ramasser avec indifférence, conventionnellement, les oeufs sur le plat (sans plat), les encriers, les cuillers, et toute l'argenterie que ces dernières heures de crépuscule rendent à cette heure étincelante exhibitionniste et à pei­ne une côtelette crue, prise comme échantillon moyen des signes comestibles, a-t-elle été posée sur la tête du mâle, que déjà la silhouette de Napoléon, l'"affamé" se forme et se dessine subitement dans les nuages à l'horizon, que déjà on le voit s'approcher impatient à la tête de sa cavalcade pour venir chercher la côtelette en question, laquelle, en réalité, de vérité, n'est destinée à proprement parler qu'à l'aiguille, fine de toute finesse, terrifiante de toute terreur, belle de tou­te beauté, de la machine à coudre spectrale, clandestine et bien portante.
L'Angélus de Millet beau comme la rencontre fortuite, sur une table de dissection, d'une machine à coudre et d'un parapluie.

 Salvador Dali.


Salvador Dali - Réminiscence archéologique de l'Angélus de Millet.


04 septembre 2008

Bluesette

L'harmonica de Jean Toots Thielemans, ça me fait quelque chose (il ne m'a pourtant jamais pris dans ses bras)



Harmonica chromatique 12 trous
Harmonica sur le site inspiré, expiré, de l'harmoniciste Christian Mascret

21 mai 2007

Comme à Ostende

Arno à Capbreton


Mais voilà que tout au bout d'la rue
Est arrivé un limonair'
Avec un vieil air du tonnerr'
A vous fair' chialer tant et plus
Jean-René Caussimon


En pèlerinage à Ostende: la plage et la brasserie