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03 avril 2007

La Dame de Brassempouy

La Dame à la capuche

Sculptée au Gravettien (-29 000 à - 22 000 ans , Paléolithique supérieur) par Emile Castagnet, métayer à Brassempouy, dans de l'ivoire de mammouth.
La plus ancienne représentation d'un visage humain connue à ce jour.
1880 Découverte des Grottes du Pape sur la propriété du Comte de Poudenx par des ouvriers qui entretenaient un chemin menant aux carrières.
1880-1881 Fouilles par Pierre Eudoxe Dubalen.
1881-1890 Abandon des fouilles.
1890 Reprise des fouilles par Jean de Laporterie et Albert Léon Dufour.
1892 Pillage des grottes par l'Association Française pour l'Avancement des Sciences .
1894 Reprise des fouilles par Jean de Laporterie et Edouard Piette. Découverte de "la Dame à la Capuche" et de cinq statuettes en ivoire.

Propos (un peu décousus) sur les fouilles, recueillis par David Chabas auprés de l'abbé Duchen, curé de Brassempouy:« J'ai eu chez moi, à Saint-Martin-de-Seignanx, M. Mascaraux, le savant qui a fouillé à Saint-Michel-Escalus. Il était des Aldudes, un Basque, celui qui cultivait cent espèces de cactus. Il a trouvé en 1913 à Brassempouy des os, des aiguilles, des débris de renne, des sculptures en ivoire. Il vendit tout cela, en cette année pour 13000 francs. Il était un peu rat, Pierre... En apprenant qu'il y avait ici une grotte que fouillèrent Dubalen et Piette, il est arrivé en deux étapes à pied depuis le Seignanx et fit une vraie razzia. Tout cela a été dilapidé et moi, je ne l'ai pas su à temps....Et puis quand les braves embauchés fouillaient les grottes, c'étaient des sauvages. Mes paroissiens qui se louaient à la pioche gagnaient 20 sous par jour, se nourrissaient d'oignons et de méture. Ils vécurent l'âge d'or avec Piette qui leur donnait cinq francs par jour. Ces gens-là, pas le matin mais à midi, passés par les bistrots d'ici où ils buvaient le fameux Claverie de 14 à 14,5°, d'une finesse meilleure que le Montbazillac, arrivaient paf à la grotte et là, ils brisaient la moitié des bibelots et lançaient les restes dans un petit ruisseau prés des grottes. Et alors, un jour Piette m'a dit qu'il a eu la plus grande émotion qu'un fouilleur de grotte puisse avoir de sa vie: "Je me trouvais là, je venais d'arriver, j'entendais des coups de pioche et tout d'un coup un bruit sourd partait d'une paroi de laquelle sortait comme une grosse citrouille qui commençait à s'allonger, à s'allonger..... C'était une défense de mammouth et en quelques secondes...L'ivoire s'oxyde au contact de l'air, il aurait fallu avoir une pompe à sulfater avec un jet solidificateur et à mesure qu'on extrayait l'ivoire, lancer cette drogue sur le bois. Et bien, devinez combien cette défense avait de longueur? - trois mètres...Elle s'est réduite en cendres... »


L'original de La Dame à la Capuche se trouve au Musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye (voleurs !) :
Cité par David Chabas dans Villes et Villages des Landes, Richard-Octave Feuillet écrivait ce qui suit, en janvier 1938, dans le Bulletin de la Société des Sciences, Arts et Lettres de Bayonne :La grotte du Pape est située dans la propriété de la famille Poudenx. Découverte en 1880 par Dubalen, il eut l'imprudence d'en parler à un de ses confrères en archéologie qui commença à fouiller la grotte sans rien dire et s'empara des premiers objets trouvés par lui pour les donner au Musée de Saint-Germain, privant ainsi le Musée de Mont-de-Marsan de la Tête à la Capuche, sur ivoire. Dubalen, furieux, se précipita pour en chasser ce nouveau venu installé dans son nid et reprit lui-même les fouilles. Dès l'entrée de la grotte, il recueillit une superbe dent de mammouth, trois grands silex solutréens, des silex magdaléniens et dans une couche d'argile rougeâtre, des fragments de statuettes en ivoire, dont l'une paraissait être le buste et les jambes de la tête dérobée. M. Dubalen eut alors l'idée de demander au Musée de Saint-Germain de lui rendre la Tête ou, au moins, le moulage de celle-ci, mais on lui refusa la statuette et on lui dit que le moulage n'avait jamais été fait. Il se le procura quand même, mais chose incompréhensible, en le faisant venir...de Berlin...


Capuche, bonnet, résille, filet, mantille ou coiffure tressée, nattée?
La Dame de Brassempouy, une Rasta ?
Images © Musée des Antiquités nationales - RMN
Extraits de Villes et Villages des Landes (Brassempouy) de David Chabas. Chez l'auteur, Capbreton
La Dame à la Capuche sur Wikipédia
Le Musée d'Archéologie Nationale
Le Musée de Brassempouy

17 août 2009

La mort de Vatel

Le vendredi (saint) 24 avril 1671, François Vatel, "contrôleur général de la Bouche de Monsieur le Prince" au Château de Chantilly, (il n'était pas dentiste, bouche = bouffe, cf Les frais de bouche de Jacques C.) déjà perturbé parce que des invités ont manqué de rôti la veille, se donne la mort avec son épée car sa commande de poissons, coquillages et crustacés (sur la plage abandonnée) n'arrive pas, pour le deuxième jour de la fête que donne le prince de Condé en l'honneur de Louis XIV, afin de rentrer en grâce auprès de lui.

[nos restaurateurs , chefs et marmitons actuels pourraient prendre de la graine auprès de Vatel mais il est vrai que s'ils se faisaient hara-kiri chaque fois qu'ils faillissent à leur métier: fraîcheur, produits, véritable cuisine, service, prix, il y aurait beaucoup de monde sur le carreau.]


Frans Snyders 1579 - 1657 Fischmarkt
Kunsthistorisches Museum Gemäldegalerie - Wien

Extrait d'une lettre à sa fille de la Marquise de Sévigné (Marie de Rabutin-Chantal, 1626-1696)

À Paris, ce dimanche 26e avril

Il est dimanche 26 avril; cette lettre ne partira que mercredi; mais ceci n'est pas une lettre, c'est une relation que vient de me faire Moreuil, à votre intention, de ce qui s'est passé à Chantilly touchant Vatel. Je vous écrivis vendredi qu'il s'était poignardé: voici l'affaire en détail.

Le Roi arriva jeudi au soir; la chasse, les lanternes, le clair de la lune, la promenade, la collation dans un lieu tapissé de jonquilles, tout cela fut à souhait. On soupa; il y eut quelques tables où le rôti manqua, à cause de plusieurs dîners où l'on ne s'était point attendu. Cela saisit Vatel; il dit plusieurs fois: « Je suis perdu d'honneur; voici un affront que je ne supporterai pas. » Il dit à Gourville: « La tête me tourne, il y a douze nuits que je n'ai dormi; aidez-moi à donner des ordres. » Gourville le soulagea en ce qu'il put. Ce rôti qui avait manqué, non pas à la table du Roi, mais aux vingt-cinquièmes, lui revenait toujours à la tête. Monsieur le Prince* alla jusque dans sa chambre, et lui dit: « Vatel, tout va bien, rien n'était si beau que le souper du Roi. » Il lui dit: « Monseigneur, votre bonté m'achève; je sais que le rôti a manqué à deux tables. -- Point du tout, dit Monsieur le Prince, ne vous fâchez point, tout va bien. » La nuit vient: le feu d'artifice ne réussit pas, il fut couvert d'un nuage; il coûtait seize mille francs. À quatre heures du matin, Vatel s'en va partout, il trouve tout endormi; il rencontre un petit pourvoyeur qui lui apportait seulement deux charges de marée; il lui demande: « Est-ce là tout? » Il lui dit: « Oui, Monsieur. » Il ne savait pas que Vatel avait envoyé à tous les ports de mer. Il attend quelque temps; les autres pourvoyeurs ne viennent point; sa tête s'échauffait, il croit qu'il n'aura point d'autre marée; il trouve Gourville, et lui dit : « Monsieur, je ne survivrai pas à cet affront-ci; j'ai de l'honneur et de la réputation à perdre. » Gourville se moqua de lui. Vatel monte à sa chambre, met son épée contre la porte, et se la passe au travers coeur; mais ce ne fut qu'au troisième coup, car il s'en donna deux qui n'étaient pas mortels: il tombe mort. La marée cependant arrive de tous côtés; on cherche Vatel pour la distribuer; on va à sa chambre; on heurte, on enfonce la porte; on le trouve noyé dans son sang; on court à Monsieur le Prince, qui fut au désespoir. Monsieur le Duc** pleura; c'était sur Vatel que roulait tout son voyage de Bourgogne. Monsieur le Prince le dit au Roi fort tristement: on dit que c'était à force d'avoir de l'honneur en sa manière; on le loua fort, on loua et blâma son courage. Le Roi dit qu'il y avait cinq ans qu'il retardait de venir à Chantilly, parce qu'il comprenait l'excès de cet embarras. Il dit à Monsieur le Prince qu'il ne devait avoir que deux tables et ne se point charger du reste. Il jura qu'il ne souffrirait plus que Monsieur le Prince en usât ainsi; mais c'était trop tard pour le pauvre Vatel. Cependant Gourville tâche de réparer la perte de Vatel; elle le fut: on dîna très bien, on fit collation, on soupa, on se promena, on joua, on fut à la chasse; tout était parfumé de jonquilles, tout était enchanté. . .

* Le Prince de Condé, parent du Roi, prince de sang (chez le tout-venant, il coule dans les veines du jus de moule) de la maison Bourbon-Condé
** Le Duc d'Enghien, fils du Prince de Condé


Vue du château de Chantilly et des parterres pris du Vertugadin
Ecole Française, Musée Condé
(Le château actuel est une reconstruction du XIXe siècle)
Visité Chantilly

Bien sûr que l'on est frappé par une certaine beauté munificente (munus: monnaie, artiche, blé, pèze, thune...) et qu'on ne peut s'empêcher d'admirer mais je préfère les jardins à l'anglaise aux jardins à la française (exit Le Notre), et tel José Maria de Hérédia Salud y Pesetas, la grotte de la Dame de Brassempouy me parle plus que les épaisses murailles grises, les perrons majestueux, les hauteurs de plafond, et que le château, même qu'on me le donnerait, je n'en voudrais pas, c'est trop de frais.
Et puis je les vois d'ici ces trous du cul de droit divin emperruqué(e)s, empoudré(e)s, avec leurs cyclistes en soie à gonades apparentes et les dames tourtes réelles hennissant aux bons mots de leurs étalons aiguilles, en train de se baffrer sous les dorures, tandis que les campagnes font ceinture et je vois les esclaves, les domestiques, la piétaille, les ouvriers blessés, morts dans les travaux, la faim, la douleur, la maladie, le sang, la sueur, l'humiliation...et ça fait que ça me coince.

Pourtant longtemps lecteur assidu de Paris-Turf, même le réputé hippodrome de Chantilly jouxtant le château ne me convient pas. Il s'y court le Prix de Diane et le Prix du Jockey-Club et des dames hautaines et tonton, droites comme si on leur avait fiché un tuteur de pied de tomates dans l'anus étoilé font ces jours-là des concours de chapeaux moches. De plus, je ne fais pas affaire avec les pur-sangs qui font souvent leur tioun-tioun, à qui il faut des couvertures pour ne pas qu'ils refroidissent, sursautent quand on veut leur parler. Ce qu'il me faut, ce sont les sang-mêlés, les trotteurs, rudes et costauds, Vincennes et le Prix d'Amérique ou les hippodromes du Sud-Ouest.

Le Roi est mort?
Vive Bellino II !
Vive la République !

17 octobre 2007

Ante GPS

Bastennes 3.K,2
Brassempouy 5.K,9
Gaujacq 1.K,8
Mugron 15.K,7

04 janvier 2009

Les charmes de Vénus

ф
Vénus de Laussel

Visite de courtoisie, en ce début d'année, à la Vénus de Laussel, ( callipyge et stéatopyge?) la Vénus à la corne.
Marquay Dordogne.
Gravettien (environ 25 000 ans BP, Paléolithique supérieur, comme sa cousine landaise, la Dame de Brassempouy).

Au Musée d'Aquitaine à Bordeaux

30 août 2014

Mes Dames

dans leur plus simple appareil


Vénus de Galgenberg, Stratzing, Autriche - 30000 BP
[Vénus, peut-être un vénuson, il/elle m'a l'air bien androgyne]


Vénus de Dolní Věstonice - Moravie, République tchèque
29 000 à 25 000 BP Gravettien

[Mater apaisata, de beaux seins en goutte d'huile]


Vénus de Lespugue - Haute-Garonne
26 à  24 000 ans BP - Gravettien moyen à burins de Noailles

[Grassouillette, pour le moins, quelques bourrelets certainement liés à la tradition gastronomique millénaire de l'endroit]


Vénus de Willendorf - Autriche
23 000 BP - Gravettien

[Une bien  jolie poutcholotte]


Vénus de Monruz, Neuchâtel, Suisse
15000 BP - Magdalénien

[Après les abus sur-réalistes, retour à des formes épurées, styliséees, pré-Grace Jones.]

BP : pas British Petroleum mais Before Present, avant le présent, le présent étant l'année 1950, (un excellent choix) date des premiers essais de datation par le carbone 14. 

D'autres dames aimables :

                                          La Dame de Brassempouy  
                                          La Dame de Saint- Sernin 
                                          La Vénus de Laussel
                                          La Dame d'Orchies

19 février 2014

Vérité historique


Plonk & Replonk  - Facteur dans la Grande Lande

Nos amis suisses Plonk & Replonkde La Chaux de Fonds, tentent de nous faire prendre des vessies pour des lanternes en offrant au Facteur de la Grande Lande un cheval équipé d’échasses.


Ferdinand BernèdeFacteur dans la Grande Lande

Craignant que certain(e)s, peu au fait des us et coutumes de l'endroit, ne prennent pour échasses comptantes cet équipement fort cavalier, je m'empresse de rétablir l'historique vérité avec ce cliché initial de Ferdinand Bernède.

[Né à Arjuzanx le 20 novembre 1869 et mort à Dax le 9 novembre 1963, Ferdinand Bernède fut photographe professionnel.
Après des études à Mont-de-Marsan, il monte  à Paris où il apprend la technique de la retouche photographique. Il vivra à Paris    de 1892 à 1895, travaillant dans un studio de photographie.
De retour  dans ses Landes natales, Ferdinand Bernède lance une série de cartes postales folkloriques (je barre, je n'aime pas le mot) sur la vie quotidienne dans les Landes].


Facteur dans la grande lande - Alphonse Benquet - Tartas
Ce tableau faisait partie de la Vente André Breton en 2003

[Charron de formation et compagnon du tour de France, Alphonse Benquet exerce ensuite comme quincaillier à Tartas. Il se met à peindre tardivement, la soixantaine passée. W . Ses sources d'inspiration sont des cartes postales ou des scènes régionales landaises, (paysages de Tartas, échassiers landais) (oui, voir plus haut )
Alphonse Benquet sculpte également. Une de ses œuvres est exposée au Centre Pompidou, La roue ovale]

Quand Plonk & Replonk  déconnent, et ça me fait bien rire, d'autres, sous l'apparence d'un grand sérieux, semblent prendre d'étonnantes libertés avec l'histoire [même s'il s'agit de l' histoire avec un petit h, celle que je préfère ].


J'ai vu un film sorti en 2013, intitulé tout bonnement "Landes" [Liéna, 35 ans, hérite à la mort de son mari de ses vastes propriétés au cœur d’une forêt industrielle et de son drôle de rêve : l’électricité partout sur ses terres. Elle veut à tout prix faire de ce rêve électrique une réalité. Sauf que personne n’en veut, ni son milieu, ni les syndicats. 
Alors elle se bat, s’entête… mais comprend qu’il existe d’autres batailles à livrer... Quand le destin d’une femme libre rencontre le destin d’un pays...] dont certains élus (je l'ai lu) qui avaient dû cracher au bassinet pour le produire, attendaient un succès comparable au Bonheur est dans le préqui se passe, comme on le sait, dans le Gers voisin et qui a rapporté à ce département de conséquentes rentrées sonnantes et trébuchantes liées a l'afflux des touristes cinéphiles.

Quand j'étais petit (- Ah non, papy, s'il te plait ! - La ferme bordel !) et ce n'était pas en 1926, dès que l'on dépassait Dax qui était déjà sérieusement francisé, tout le monde parlait gascon. Le français était réservé aux citadins et aux enfants (et c'était le début de la fin du gascon).
Dans ce film, qui se déroule donc dans les Landes des années 20 (du XXème), on n'entend pas un mot de gascon et un aveugle faute de pouvoir voir les pins, pourrait penser que l'action se déroule en Île de France. (peut-être parce qu'il s'agit d'une production franco-belge).
Les braves résiniers sont gras comme des oies,  habillés par Jules, portent la barette casquette comme dans Germinal.
Miou-Miou, la belle-doche sœur (vraiment ?) du proprio cané, chantonne en jouant du piano dans la maison du défunt. (on ne rigolait pourtant pas avec le deuil autrefois et ce genre de comportement aurait pu conduire directement à l'asile, tellement il aurait semblé inconsidéré)
La dauna, la patronne, veuve donc, fait sa lascive (avec mir laine) sur un banc, sous l'airial, avec son bel intendant et s'en va courir le guilledou dans la forêt avec lui...  Je veux bien mais je ne suis pas du tout sûr que l'époque se prêtait à l'étalage des sentiments et encore moins à la démonstration pratique dans la nature et tout particulièrement chez les possédants petits-bourgeois...


J'ai vu aussi Thérèse Desqueyroux, resucée par Claude Miller. Aie aie aie ! premier plan : une jeune fille en chapeau à longue jupe (c'est la jeune fille qui a une longue jupe, pas le chapeau) fait du vélo, le même que ma grand-mère, sur un chemin cavalier, (le signe irrémédiable que l'on a placé 8 ou 9 euros en pure perte), un petit pet de dune du Pyla, un coup d’œil sur les cabanes tchanquées (sur pilotis, sur échasses quoi ) du bassin d'Arcachon et c'est parti pour un tour au pays des poncifs actualisés à la sauce nouvelle...


Grève des résiniers de Lesperon - 9 mars 1906
Photo Ocana Dax (Ocaña non ?)

Pour revenir sur l'habit : Je ne vois qu'une forêt de bérets, en cherchant bien, on peut trouver effectivement un déviant portant casquette mais il s'agit sans doute d'un envoyé du Komintern (c'était à cette époque, le Komintern ? (ça va, ça va, c'était en 1919, c'est pas loin).

Moi aussi, je me suis plu à travestir l'histoire. Ici, j'attribue à Emile Castagnet la sculpture de la dame de Brassempouy. J'espère bien que sur les 1335 fois que ce billet a été vu, selon ce que me dit Grand Frère Gougueul, il y aura bien quelque élève copieur qui se sera pris un soufflon devant toute sa classe pour avoir sorti une énormité pareille, ses camarades outrés des mauvaises manières de leur professeur n'ayant pas réagi, ne voyant là rien d'anormal à ce que l'on attribue la paternité de la Dame au brave Emile.

Merci Jean and Co 

Ne cau pas desconar, totun!

01 février 2010

Index

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