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31 juillet 2021

The Three Trees

De drie bomen
Les trois arbres
1643

Les trois arbres - De drie bomen - The Three Trees
Rembrandt - Rijksmuseum - Amsterdam

Au loin, Amsterdam

🎶
À Amsterdam, il y a Dieu, il y a les dames
J'ai vu les dames de mes yeux, j'ai pas vu Dieu à Amsterdam
À Amsterdam, il y a les eaux, il y a les âmes
J'ai vu les eaux dans les canaux, j'ai pas vu d'âme à Amsterdam
À Amsterdam y a des vélos et y a des trams
Et des bateaux qui font font l'amour au carrefour à Amsterdam

Il y a Dieu, il y a les dames
J'ai vu les dames, où donc est Dieu?

À Amsterdam

[Je n'ai pas tout compris  aux paroles mais je fais avec.]

En son temps, on parlait des 4B : Brassens, Béart, Brel, Bécaud. Des quatre, Béart a le moins bien résisté au point que, au mépris de la vérité historique, certains l'ont remplacé par Barbara. Il mérite pourtant que l'on s'attarde sur son cas et puis, quand on a écrit L'eau vive, on peut laisser pisser..

10 juin 2013

Larmes d’Albâtre


Les pleurants du tombeau de Jean sans Peur sont partis de Dijon répandre leurs larmes de 2010 à 2012 à New York, Saint Louis, Dallas, Minneapolis, Los Angeles, San Francisco, Williamstown, à Hôpital Saint-Jean à Bruges, au Bode Museum à Berlin puis de retour en France, à Paris au Musée de Cluny à compter du 27 février 2013.
Pas la peine de sortir son mouchoir, l'exposition s'est terminée le 3 juin.
Les Pleurants sont repartis à Dijon (sniff).


L'un des 39 pleurants du cortège


L'un des 39 pleurants du cortège
(c'est celui du haut)


L'un des 39 pleurants du cortège


L'un des 39 pleurants du cortège

L'on pourrait voir dans l' attitude ci-dessus un pleurant essuyant ses pleurs ou bien un pleurant se mouchant dans ses doigts (moins probable). Notre ami médiéviste (on l'appelle le Pastoureau landais) Jean M. nous trace une troisième voie; il estime qu'il y a là comme souvent chez les créateurs lors de travaux de commande, volonté délibérée d'envoyer un message déviant. Jean de La Huerta ou Antoine Le Moiturier (on ne sait pas lequel des deux) aurait laissé  le spectateur devant une interprétation à triple tranchant et dont l'adresse cachée au gisant ( les pleurants sont à l'origine en soubassement du tombeau et non pas détachés comme ici ) serait : 
Ouah, Jean sans Terre, qu'est-ce que tu pues ! (enfer et putréfaction) 
(Mon pauvre Jean ! je m'adresse au médiéviste)

En parlant d'odeur, tandis que nous montions les marches du Petit Palais (Aux marches du palais, Aux marches du palais, Y a une tant belle fille lonla, Y a une tant belle fille... - Guy Béart), et que nous suivions un couple bien mis, entre septante et octante, je détectai que l'élément masculin de ce couple, tout en gravité, émettait un couinement mou à chaque marche gravie.  
Toujours bienveillant, j'imputais à quelque semelle à coussin d'air crevé cette série de sons incongrus. De sournoises effluves eurent vite fait de me ramener à la réalité.
Parvenu au haut de l'escalier, je me précipitai vers un vigile (ils sont légion dans Paris)  en lui désignant le coupable du doigt afin qu'il soit vertement admonesté. Cet agent de sécurité qui devait avoir fait un peu de Droit me signifia qu'il ne pouvait donner suite à ma requête car je n'étais pas en mesure d'apporter les preuves de ce que j'avançais.
Du vent ! (des vents ?). Et la parole d'un honnête citoyen prompt à redresser les torts et à dénoncer toutes sortes d'incivilités, alors, on s'y assoit dessus ? 

09 mars 2008

Bal chez Temporel

Temps pluvieux; penser à refuser leur journée aux domestiques.

Si tu reviens jamais danser chez Temporel
Un jour ou l'autre
Pense à ceux qui tous ont laissé leurs noms gravés
Auprès du nôtre

D'une rencontre au bord de l'eau
Ne restent que quatre initiales
Et deux cœurs taillés au couteau
Dans le bois des tables bancales...

Bal chez Temporel Paroles: André Hardellet. Musique: Guy Béart 1957

Jack Vettriano via Tingzin