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06 juin 2024

Enivrez-vous

 Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

L'ivrogne d'Ornans - Gustave Courbet -1872
(L'a-t-il pris au pied de la lettre ?)

Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.

(In Les petits poèmes en prose -1869-)

09 juin 2011

Le chêne de Flagey


Le chêne de Flagey
huile sur toile, 89 x 110 cm
Tokyo, Murauchi art Museum

Le Chêne de Flagey appelé aussi Chêne de Vercingétorix.
 Camp de César près d'Alésia, Franche-Comté, 1864.

[ Bientôt, nous ne verrons plus de chênes, en effet le malheureux est à croissance lente, mettant le papier-cul triple épaisseur (si doux à l'anus) à des prix astronomiques, il prend beaucoup de place, perd ses feuilles à l'automne qu'il faut ramasser ensuite. De fait, il ne rapporte que des emmerdements.]