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21 septembre 2020

La femme au foyer

D.D. (détail) par Louis-Michel van Loo - 1767

Un sentiment plus grand, j'en ai bien peur, qu'une affection m'attire vers vous et grandit chaque jour en découvrant en vous les trésors si précieux du cœur et de l'esprit, chose rare  et malheureusement si peu appréciée de nos jours. Où irai-je ainsi, petite amie bien chère, dans votre joli sillage et où m’entraînez-vous ? 
Que serai-je pour vous ?

  Mais quel est donc ce gentil tourtereau qui a pris sa plus belle plume pour tenter de conquérir Fernande ? ( il a tapé juste, elle sera plus tard sa maîtresse)

Motocyclette brevetée en 1899

    Et qui est donc cet ingénieux mécanicien qui brevette ce motocycle (transformable en tricycle) ?. Le cadre de l'engin est un robuste double berceau muni d'entretoises horizontales de renfort. Le carburateur à évaporation prend place derrière le cylindre. En dessous se trouvent la boite à piles puis le silencieux.
    Notre ami tiendra plus tard un garage, un de ses clients les plus célèbres sera Jules Romains...

Plan de cuisine

  Décidément, dessinateur-projeteur, concepteur mobalpien avant l'heure de cuisine moderne, je m’interroge encore sur cette personnalité aux multiples facettes.

nɹpuɐl sɐd ʇsǝ,u ǝɔ
˙ǝıʇɐs ʞıɹǝ sıɐɯ 

    Bon, trêve de faux suspense, tout le monde l'a reconnu, il s'agit du camarade Henri Désiré Landru , 1869-1922, reconnu coupable de 11 meurtres de femmes. 



Landru offrit l'auto-portrait ci-contre, (dédicacé : A M. Bonin. Amicalement. Landru.) le représentant dard conquérant et balloches épanouies, au juge Bonin chargé de son affaire, ses affaires.

 Landru qui avait du bagout, de  l'humour, le sens de la répartie, un talent accompli de manipulateur était parvenu à faire de son procès un grand spectacle, ce que fera plus tard également Gaston Dominici.

Peu avant son exécution, alors qu'on lui proposait un verre de rhum et une dernière cigarette, Landru déclina l'offre et répondit : « Ce n'est pas bon pour la santé. ».


 [ La femme au foyer, plaisanterie éculée mais de bon aloi. Au chapitre des plaisanteries douteuses, la Villa Tric de Gambais qu'occupait Désiré, fut achetée par un aubergiste qui appela son établissement "Au grillon du foyer". En tant que restaurateur, j'aurais plutôt vu "Au graillon du foyer".  ]

02 février 2018

Inspecteur Cocolumbo

28/10/2017 à 15h51

Al. D., âgée de 29 ans, est partie ce samedi matin, vers 9 h, de Gray-la-Ville pour faire son footing sur le secteur de Mantoche. La sortie était prévue pour une quarantaine de minutes. Le mari, ne voyant pas revenir son épouse à 12 h 25, s’est rendu à la gendarmerie de Gray pour signaler les faits.
Gendarmerie de la Haute-Saône sur sa page facebook

Peter Falk - Lieutenant Columbo

Dès que j'ai eu connaissance de ce communiqué, [(toute l'affaire en quatre lignes : deux personnages,  unité d'action, de lieu et de temps (théâtre conjugal classique, sans l'amant; avec, ce serait du théâtre de boulevard)] j'ai  immédiatement flairé qu'il y avait anguille sous roche, j'ai pressenti le meurtre et désigné l'assassin,  comment ?

1. le délai de signalement  est trop court; si l'on devait signaler pour disparition inquiétante tout.e.s les majeur.e.s qui ont deux heures de retard , il y aurait dans les Gendarmeries et Commissariats de police plus de monde qu'aux guichets de Pole-emploi .
2. Les mots parlent d'eux-mêmes : le mari s'est rendu  à la Gendarmerie, mais le gendarme qui l'a reçu, se méprenant sur le sens de sa visite, certainement trop affable, trop en empathie, a pris sa déposition en négligeant de lui poser la bonne question :
 – Me raconte pas d'histoire, tu l'as tuée, où as-tu mis le corps ?

Columbo, la série
La particularité première de cette série est de toujours montrer le meurtre (ici, c'est le coupable qui se montre) au début de l’épisode : ainsi, le téléspectateur sait immédiatement qui est l’assassin, ce qui va à l’encontre des fictions policières habituelles. En outre, le lieutenant Columbo repère assez rapidement le coupable... qui va immanquablement chercher à l'orienter sur une fausse piste..., et le confond invariablement grâce à un petit détail révélé seulement à la fin de l'épisode. W
( Dans le cas du mari, c'est certainement le traceur espion Gps de sa voiture de service dont son employeur ne lui avait pas révélé l'existence, qui l'a confondu définitivement.)

[Une autre affaire que j'ai sur le feu : N. Lelandais. Pour l'instant, vu son nom, je ne vois pas comment il pourrait être coupable ]

10 janvier 2017

Faucheurs de chaises

à Dax

Plusieurs associations telles qu’Attac, Bizi ! ou les Amis de la Terre ont lancé un appel à des réquisitions citoyennes de chaises dans les banques.
Le but : rappeler que l’argent que les banques cachent dans les paradis fiscaux pourrait plutôt servir à la lutte contre le changement climatique. 
Un jeune landais est poursuivi en justice par la Bnp-Paribas le 9 janvier pour vol (de chaises) en réunion. (il a refusé ensuite de se soumettre à un prélèvement ADN). 


La Bnp ne s'est pas faite représenter au procès, elle réclame 1 euro symbolique. Le procureur a demandé la relaxe. Le verdict sera rendu le 23 janvier.


Déploiement de force démesuré pour cette manifestation ultra-pacifiste et festive : 5 CRS pour un manifestant ! Où passent nos impôts, je vous jure ! La police municipale aurait largement suffi en barrant deux trois rues une heure ou deux.
(De mille à deux mille manifestants selon les sources, sur le carreau des Halles et dans les rues de Dax, des Halles au Tribunal, pour soutenir l'accusé.)


Elle est trop forte, Coco.

[Mais gardons la tête froide et analysons à l'aune du bon sens populaire les modalités de ce procès 
Le plaignant : il ne se présente pas : de quoi lui coller une amende maousse pour avoir occasionné des dépenses inutiles payées par le service public :  frais de justice, de sécurité, bilan carbone des manifestants venus de partout...
L'accusé : non-violent mais comme dit le proverbe, qui vole une chaise vole un fauteuil et chez les colériques, qui déchire une chemise peut ensuite déchirer un pantalon ou même un loden (comme en porte notre futur président) et comment aller à la messe dignement avec un loden pourri par des manants.
Le procureur : il demande la relaxe, il agit comme un Crs qui ferait profession de non-violence.
Je n'ai décidément plus confiance en personne.]

12 avril 2016

L'affaire Dominici enfin résolue

Gaston, le patriarche a tout avoué !!!

Dans la nuit du 4 au 5 août 1952, sur la commune de Lurs dans les Alpes de Haute-Provence, un couple d' Anglais et leur fille sont assassinés près de leur voiture, à proximité de La Grand’Terre, la ferme de la famille Dominici.

Le 15 novembre 1953, à 11 heures 15

Devant M. Roger Périès, Juge d'Instruction, assisté de M. Barras, Greffier assermenté.
Gaston Dominici a déclaré, après avoir prêté serment :

    Je me nomme Dominici Gaston, âgé de 77 ans, profession cultivateur, demeurant à Lurs (La Grand'Terre).

Gaston Dominici et ses chèvres © Izis Bidermanas
    C'est un grand malheur qui m'est arrivé. Les choses se sont passées comme je l'ai indiqué à la Police.
    Je ne me souviens pas, cependant, exactement de l'heure à laquelle j'ai quitté la ferme en pleine nuit. J'avais bavardé avec la dame et la fillette peu avant la tombée de la nuit au quartier de Saint-Pons où je gardais mes chèvres. La dame parlait très mal le français, mais sa fille, elle, le parlait bien. Nous nous sommes entretenus de la beauté du paysage. A ce moment- là, le mari se trouvait un peu à l'écart en train de lire.
    Un peu plus tard, lorsque je suis entré à la ferme, j'ai constaté que ces trois personnes avaient établi leur campement sur le terre-plein situé à l'extrémité de ma propriété.
    Donc, en partant de la ferme un certain temps après l'arrêt du side-car devant la Grand'Terre, j'ai pris la carabine qui se trouvait dans le garage entre deux planches superposées formant étagère, au fond et à droite. Le chargeur était placé sur l'arme. Je savais qu'il était entièrement garni, mais j'ai pris en plus deux ou trois cartouches qui se trouvaient à proximité, sur les planches. Si je me suis muni de cette arme, c'est que j'avais l'espoir d'apercevoir quelque blaireau ou quelque lapin.
    Lorsque je suis sorti, en effet, de chez moi, j'avais l'intention d'aller me rendre compte de l'état de l'éboulement et ensuite d'aller faire un tour de chasse.
    Je me suis dirigé, en passant le long de ma luzerne, vers le mûrier à proximité duquel était établi le camp des Anglais.
    J'ai constaté que l'homme était couché sur un lit de camp placé contre la voiture et paraissait dormir, tandis que sa femme à ce moment-là était en train d'enlever sa robe. Quant à l’enfant, elle ne se voyait pas (sic). J'ai su par la suite qu'elle était couchée à l'intérieur de la voiture. De derrière le muret, j'ai regardé se déshabiller cette femme. Soudain, j'ai été pris de l'envie de la "baiser". Je me suis approché d'elle. J'avais déposé l'arme peu avant d'arriver à la hauteur de l'avant de la voiture. La dame n'a pas paru effrayée en m'apercevant. Aussitôt, je lui ai envoyé la main à la "fraise" (sic). Elle n'a pas réagi. Je n'ai pas hésité. J'ai sorti ma queue. La femme s'est étendue sur le sol et j'ai commencé à la "baiser". Nous avons dû faire du bruit car le mari s'est réveillé peu après. Il s'est dressé, l'air en colère. Moi je me suis relevé et aussitôt j'ai ramassé la carabine. L'homme est venu sur moi. Il a essayé de m'enlever l'arme. Nous nous sommes débattus un instant. Nous nous trouvions à ce moment-là à l'arrière de la voiture. L'homme tenait l'arme par le canon. Je ne sais comment à un moment un coup est parti sans que j'ai volontairement appuyé sur la gâchette. J'insiste sur ce point : ce premier coup a été accidentel. La balle a traversé la main de mon adversaire qui a cependant essayé de m'attraper à la gorge. Comme je me rendais compte qu'il allait prendre le dessus (je sentais, en effet qu'il était plus fort que moi) j'ai tiré un second coup à bout portant. Il a fui en passant derrière la voiture. Je l'ai poursuivi et alors qu'il traversait la route, j'ai tiré une troisième fois. Lorsqu'il est arrivé de 'autre côté de la chaussée il est tombé pour "tout de bon" (sic).
   La femme s'est mise à crier. Me retournant vers elle, j'ai tiré dans sa direction. Je ne me souviens pas si, sur elle, j'ai tiré une fois ou deux fois.
    A ce moment, la petite est sortie de la voiture par la porte arrière. Elle a un peu crié mais guère. Elle est partie en courant dans la direction du pont de chemin de fer, en coupant droit entre le mûrier et les buissons. Je l'ai poursuivie. J'ai tiré une première fois. Le coup a raté. Une seconde fois, j'ai manqué mon but. Puis je me suis aperçu que je n'avais plus de balle dans le chargeur. Je n'ai pu d'ailleurs m'expliquer cette circonstance car je croyais le chargeur plein. Certainement, j'avais dû perdre des cartouches en route (sic). J'ai dû perdre aussi les deux ou trois cartouches que j'avais mises dans ma poche au moment où j'avais pris ma carabine dans le garage.
    J'ai vu que la petite traversait le pont et dévalait le talus. Je me demande comment je l'ai rattrapée. Quand je suis arrivé sur elle, elle se trouvait à genoux. Elle m'a regardé, mais elle ne m'a rien dit. Elle n'a pas crié. J'ai saisi l'arme par le canon et lui en ai envoyé un coup sur la tête. J'étais saoul, je ne savais plus ce que je faisais. J'étais fou.
    J'affirme qu'au premier coup la carabine s'est cassée. L'enfant s'est affaissée de suite sans même gémir. J'ai fait quelques pas vers la Durance et j'ai lancé dans le courant les restes de ma carabine. Je suis ensuite allé me laver les mains qui étaient ensanglantées.
    Je précise que pour lancer la carabine, j'avais choisi un endroit surélevé, à une vingtaine de mètres de l’endroit où j'avais frappé la petite et en direction de la ferme.
    Ensuite je suis revenu sur mes pas. J'ai constaté que la petite était morte puisqu'elle ne remuait plus et c'est alors que je suis allé me laver les mains. Je suis remonté ensuite au lieu du campement pour m'assurer que les parents étaient bien morts. J'ai recouvert le corps de la femme avec une couverture qui se trouvait à terre, à côté de la voiture. Puis, j'ai pris un lit de camp et j'en ai recouvert le corps de l'homme.
  Je n'ai fouillé ni dans la voiture ni dans les affaires qui se trouvaient éparses tout autour. J'ai regagné ensuite mon domicile en empruntant à nouveau le chemin qui conduit au pont. J'ai traversé cet ouvrage puis j'ai pris à droite sans regarder vers l'endroit où gisait la petite. J'ai longé et traversé la voie ferrée et ai regagné ma ferme en passant par le sentier qui aboutit dans la cour.
    Je me suis couché, il devait être deux heures trente. A quatre heures, je suis reparti avec mon troupeau de chèvres. Je n'ai vu Gustave ni quand je me suis recouché, ni quand je suis reparti. Mais ne m'étant pas rendormi, j'ai entendu qu'à trois reprises Gustave était sorti.
    J'affirme que je n'ai jamais parlé de rien à personne. Pas plus Gustave que Clovis ne sont au courant de ce que j'ai fait.

Lecture faite persiste et signe avec nous et notre greffier.
Suivent les signatures.

La Grand'Terre investie par les forces de Gendarmerie 

 Oui mais Gaston s'est rétracté ensuite.

"Nous avons affaire à un procès de mots", résume Jean Giono dans Notes sur l'affaire Dominici,  "En effet, l'accusé parle un langage primitif, sans syntaxe ; on transcrit ses déclarations et on l'interroge dans un autre langage, le français officiel". Gaston Dominici n'utilisera que trente-cinq à quarante mots lors de son procès s'espante encore Giono.

Roland Barthes dans Mythologies y va de sa vision :
"Le président d’assises, qui lit le Figaro, n’éprouve visiblement aucun scrupule à dialoguer avec le vieux chevrier « illettré ». N’ont-ils pas en commun une même langue et la plus claire qui soit, le français? Merveilleuse assurance de l’éducation classique, où les bergers conversent sans gêne avec les juges! Mais ici encore, derrière la morale prestigieuse (et grotesque) des versions latines et des dissertations françaises, c’est la tête d’un homme qui est en jeu."

Giono, le bon jacobin qui a toujours été soucieux de ne pas passer pour un écrivain régional comme Barthes le gascon monté à la capitale faire son intellectuel évacuent tous deux  le fait que la première langue de Gaston Dominici n'était pas le français mais l'occitan provençal.
[Je donne 0 à Barthes qui a passé son enfance à Bayonne et - 5 à Giono, né à Manosque à quelques kilomètres de Lurs]

Gaston Dominici à son procès

En fait, Gaston Dominici a avoué pour la première fois ses meurtres le 14 novembre 1953, (la veille des aveux en bon français administratif ci-dessus) au gardien de la paix Guérino qui était là pour le garder et non pour l'interroger. Et qu'avait de particulier ce gardien de la paix Guérino ? - il parlait l'occitan provençal et cette communauté de langue a favorisé les épanchements de Gaston.

Le bon Roland B. conclut ainsi son article de Mythologies :
Dominici ou le triomphe de la littérature :
Voler son langage à un homme au nom même du langage, tous les meurtres légaux commencent par là.
[Il a bien raison, ma foi]

29 janvier 2015

Crime et Châtiment

chez les Rois du Pétrole

Tableau des réjouissances

Aïe ! à la première case, je suis déjà mort; c'est dire qu'après, les coups de fouet, l'exil pour un an, la lapidation, l'amputation des mains et des pieds, la crucifixion ..., me laissent froid.

10 avril 2014

Sissi Imperator

Sissi, maréchal candidat à l'élection présidentielle en Egypte (détail).

Gustave Doré - Sancho et Rucio

Sancho, llegándose al Rucio, le dio un beso de paz en la frente,
y no sin lágrimas en los ojos, le dijo... : j'ai pris un an.
Sancho, s'approchant de Rucio, lui donna un baiser de paix sur le front,
et les larmes aux yeux, lui dit... : j'ai pris un an.

Sissi, maréchal candidat à l'élection présidentielle en Egypte (détail).

Du Canard enchaîné reprenant un article du Monde du 2 avril :

Les faits datent de septembre 2013. Pour exprimer son opposition au coup d'Etat militaire contre le président issu des Frères musulmans Mohamed Morsi, Omar Abul Maged choisit l'humour. Il affuble son âne d'un poster à l'effigie du général Abdel Fattah Al-Sissi, qui a mené le putsch, coiffe l'animal d'une casquette militaire avant de le chevaucher dans son village. La moquerie est évidente : en égyptien, « sissi » signifie le mulet.
Il a été condamné, dimanche 30 mars, à un an de prison par le tribunal de Qena, en Haute-Egypte, pour « avoir humilié l'armée ».
.- Omar Abul Maged a passé 6 mois en détention provisoire, il lui en reste 6 à tirer -.

[Ça l'apprendra à faire l'âne]

27 avril 2012

Le procès

de Petitgas
Chronique d'une erreur judiciaire annoncée


Les faits : Marcel Petitgas, rentrant de Paris où il assisté la veille au mariage de sa petite-nièce et  désireux d'arriver à l'heure pour prendre le bateau de l'île d'Yeu où il est  marin-pêcheur, a considéré que Lucien Vallée, qui circulait devant lui, n'allait pas assez vite. Il l'a dépassé, lui a fait une queue de poisson, leurs deux véhicules sont entrés en collision, une altercation s'en est suivie.
Marcel Petitgas est  prévenu d'avoir porté des coups sur la personne de Vallée Lucien.


Le procureur ne posera que trois questions : à quel heure est survenu l'accident, Marcel Petitgas a-t'il bien bien dormi la nuit précédente et n'a-t'il bu que de  l'eau lors du mariage.
Le procureur demandera ensuite  l’application stricte de la loi.


Les parties s'affrontent : Marcel Petitgas qui indique avoir été attaqué au démonte-pneu et son avocate,  Mimi de Saint Marc " le francais, c'est la langue utilisée pour acheter un kilo de pommes de terre, dire ma chérie, compléter une feuille d'impôts, rédiger un traité de mécanique ondulatoire..." (extrait de sa plaidoirie).
Lucien Vallée, quincaillier dans le Maine et Loire qui prétend avoir reçu deux coups de poing dans la figure,  et son avocat.


Marcel Petitgas continue à clamer son innocence : il montre ici au Président du tribunal la trace qu'a laissé sur son bras le démonte-pneu de Lucien Vallée. 


Le verdict : 15 jours de prison assortis du sursis et 2000 francs pour la partie civile.


Au sortir du Palais, Marcel Petitgas envisage d'aller étrangler Lucien Vallée et le Président du tribunal mais son conseil Mimi de Saint Marc l'en dissuade.

Yves Afonso (immense) as (comme) Marcel Petitgas
 et aussi :
Rosa-Maria Gomes  ... Dejanira
Abdel Kedadouche  ... Waiter in train's bar
Luis Rego  ... Inspector Lucien Pontoiseau
Bernard Menez  ... Inspector Le Gallec
Lydia Feld  ... Lawyer Mimi De Saint Marc
Bernard Dumaine  ... Presiding judge
Michel Le Gouill  ... Other lawyer
Christian Bouillette  ... Lucien Vallée
Jean-Paul Bonnaire  ... Prosecutor
Mike Marshall  ... Lawyer in the wood
Jeannot Turbé  ... Sailor at Bar de la Marine
Gaby Turbé  ... Sailor at Bar de la Marine
André Orsonneau fils  ... Sailor at Bar de la Marine
Thierry Beneteau  ... Sailor at Bar de la Marine
André Orsonneau père  ... Sailor at Bar de la Marine
Yvon Viaud  ... Sailor at Bar de la Marine
Octave Turbé  ... Sailor at Bar de la Marine
Eugène Beneteau  ... Sailor at Bar de la Marine
Marie-Hélène Raux  ... Waitress at Bar de la Marine
Pedro Armendáriz Jr.  ... Pedro De La Moccorra
Anne Frédérick  ... Pianist
Pierre Méchin  ... Leader of the group Le Virquouett
Bernard Lubat  ... Musicien
Marc Perrone  ... Musicien
Marie-Odile Chantran  ... Musicien
Carlo Rizzo  ... Musicien
Hubert Degex  ... Unexpected pianist
Marie-Laure Noury  ... Waitress at Buvette du Port
Jean-Jacques Jelot-Blanc  ... Reporter at Radio Phare Ouest
Le Bihan  ... Pilote
Jacques Burgaud  ... Marin
Jean-Claude Lebris  ... Marin
Bernard Borny  ... Marin
René Léogne  ... Oyster-farmer
Alain Léogne  ...   Oyster-farmer

IMDB


Le crépuscule de l'île d'Yeu

Maine Océan de Jacques Rozier,
[ ça c'est du cinéma ou je ne m'y connais pas.]

Du très beau coffret Jacques Rozier carrossé par Agnés B. , avec : 

Maine Océan
Rentrée des classes & Blue Jeans
Les naufragés de l'île de la tortue
Du côté d'Orouët 

31 mars 2008

Le glaive et le gerbillon


Le Voyage en Chine en avion:

La Garde des Sceaux: "J'ai pas dormi, j'hallucine complètement! J'ai dormi à côté de Jean-Louis Bo...oo, qui ronfle"Françoise de Pan..ieu: "Il est pas vraiment sexy, cet homme-là?"La Garde des Sceaux: "Non, sexy des pieds. Ah, j'avais le gerbillon..."
Conversation rapportée par le Canard enchaîné du 270308.

[Encore heureux que l'intéressé n'ait pas dégazé en plein vol, au mépris de toutes les lois internationales.
Quoi qu'il en soit, que celle ou celui qui n'a jamais ronflé, reniflé des arpions et/ou émis des vents mauvais, lui jette la première pierre. ]

Reiser: Gros dégueulasse

GERBILLON (jèr-bi-llon, ll mouillées) s. m.
Petite gerbe. Diminutif de gerbe. Littré

16 janvier 2008

Pinocchio and Co


Rolland C. a été entraîneur des Girondins de Bordeaux de 1992 à 1994 .
Après avoir purgé 98 jours de détention préventive à l'automne 1990, il est condamné en 1995 et 1997 à de la prison avec sursis pour fausses factures et fraude fiscale dans l'affaire de la comptabilité occulte du SC Toulon, dont il était l'entraîneur à la fin des années 80.
Il est blessé par balle le 30 mars 1996 à Hyères (Var) dans un règlement de comptes qui coûte la vie à son ami Dominique R., figure du milieu corse, exécuté sous ses yeux.
En 1996, il est relaxé tout comme sa compagne, la comtesse Marie-Louise R. dans une affaire de baronnage du Casino Palm Beach à Cannes.
En 1997, quand il est recruté par l'OM, il est sous le coup d'un redressement fiscal de plus de 9 MF.
Il est condamné le 9 juin 2006 par le tribunal correctionnel de Marseille à deux ans de prison ferme dont 18 mois de prison avec sursis, 375 000 euros d'amende et cinq ans d'interdiction d'exercer une activité dans le milieu du football pour abus de bien sociaux, complicité d'abus de biens sociaux, faux et usage de faux et complicité de faux, au sujet des compte de l'OM. Il doit effectuer en outre 18 mois supplémentaires pour révocation partielle du sursis pour des condamnations précédentes.
En appel, sa peine sera adoucie : un an d'emprisonnement et 200 000 euros d'amende.
Source : Archives du Monde


Dessin d’Attilio Mussino

A l’occasion de la sortie du livre de Rolland C. : Pourquoi mentir ? , article pleine page et grande photo couleur de la couverture de l’ouvrage ( portrait de l'intéréssé et dessin de Pinocchio) dans Sud-Ouest Dimanche.
Conclusion de l’article du journaliste sportif Alain G. :
« Son bouquin croustillant d’anecdotes succulentes se déguste comme une assiette de supions, grillés à feu vif, avec un blanc sec frappé. (à consommer à la barre du tribunal ? ). Y a-t-il par moments quelques petits mensonges ou certaines exagérations savamment distillées ? Chacun se fera sa propre opinion. » (sans problème, et sur Rolland C. et sur Alain G.)


Attilio Mussino