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04 avril 2013

La Dame d'Orchies

Stations du Nord imaginaire pour sudiste de base
 2ème moitié du XXe siècle


Foncé à Orchies rendre visite à sa Dame. E(t) poisse(s), non Maroilles : le Musée de la Chicorée était fermé le mardi. J'en ai appris de belles en allant sur leroux.fr : je pensais ma Dame fille de mineur de Lens ou de patron d'estaminet de Saint-Amand-les-Eaux [Intervilles ! Guy Lux, Léon Zitrone lâchement  agressé par le biais d'un paquet de cacahuètes dans les arènes de Dax... (ce crime de lèse majesté ne s'est pas passé lors de la rencontre Dax Saint Amand les Eaux mais lors de la rencontre Dax Carcassonne, voir ci-dessous]. En fait, il s'agit d'une Bretonne en costume d'Audierne. Toute une vie dans l'erreur.
La Dame d'Orchies m'a toujours accompagné et pour lui rendre hommage, en tant que fils putatif, j'avais pris pour première adresse mail :  Chico Ray Leroux @wanadoo.fr


Méchant le Bourreau de Béthune alors que l'Ange Blanc était si gentil !
Catch-as-catch-can 
Roger Couderc


Pierre Perrin, taxi (titi) parisien, qui n'avait jamais sans doute été à Maubeuge quand il a composé sa chanson. 
Et nous, nous n'y sommes pas allé cette fois-ci, à Maubeuge, on ne peut pas tout faire.
                                             
                                                                ♫
                                   Tout ça n´vaut pas
                                   Un clair de lune a Maubeuge
                                   Tout ça n´vaut pas
                                   Le doux soleil de Tourcoing (Coin-coin! oh je vous en prie)
                                   Tout ça n´vaut pas
                                   Une croisière sur la Meuse
                                   Tout ça n´vaut pas des vacances au Kremlin-Bicêtre


Pour compenser, une lune blanche d'Arras

et puis aussi Raymond Devos, Jacques Brel, Annie Cordy, Bourvil,  Ronny Couteure... mais ils ne sont pas un peu belges ? oui mais les pays se jouent des découpages administratifs et des partages politiques et si j'avais été mené les yeux bandés au centre de la  grand place de Béthune ou d'Arras, et qu'après m'avoir rendu la vue,  l'on m'ait demandé où j'étais, j'aurais répondu sans hésiter : la Belgique !!

24 janvier 2012

La cloche du Vieux Manoir


Exemplaire du programme appartenant à Jean Bonneau-Beau

2011 s'éloigne à grands pas de loup et pourtant résonne encore dans les couloirs du Manoir l'écho des voix de la chorale éponyme. Constituée pour un unique récital, la chorale de la Cloche du Vieux Manoir (beaucoup de membres issus d'Oc, quelques uns venus d'Oïl, plusieurs participants du nord de la Garonne ayant pu obtenir un Ausweis grâce à l'entregent ne fait pas le bonheur du Vicomte),  nous a enchanté par ses voix cristallines de jeunes filles en fleurs, (en fleurs vraiment? si si, croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer !), se mêlant admirablement  aux voix graves et puissantes d'hommes parvenus à leur pleine maturité (en vérité, certains n'étaient-ils pas un peu blets, tels de vieilles nèfles sur le retour? non, non!).

Seule fausse note chez nos accompagnateurs, tandis que le tromboniste François Nonamed, nous régalait sans compter de ses sonorités chaudes et veloutées, notre hôte, le Vicomte de Coust., au piano, royal sur son Bösendorfer, se plaignit à maintes reprises que nous mangions sans vergogne les mesures et parfois même les temps. Ce à quoi nous lui avons rétorquâmes (ma sœur âme), malgré toute l'amitié qu'il nous inspire, que nous n'avions rien à braire (le mot sonnait juste, voir ci-dessous) de ses récriminations et que nous n'étions pas là pour chanter juste mais juste pour chanter, comme l'a si justement dit l'ami Laulau, blessé par tant de mauvaise foi..


Le répertoire

Après avoir écouté religieusement, lors des douze coups de minuit, What a wonderful World par Louis Armstrong, (qu'est-ce qu'il avait raison, Louis) puis rendu hommage à notre père en chansongs à tous, Aristide Bruant (zizi) [mais celui qu'elle aime, qu'elle a dans la peau, c'est Bibi la Crème parce qu’il est costaud (à mon avis, elle pensait à moi, Nini peau d'chien)] les choristes attaquèrent par quelques chansons révolutionnaires propres à échauffer leurs cordes vocales ( exotisme des hauteurs du Tage avec  ¡Ay, Carmela!  (rumbala rumbala rumbala!) et Rome mussolinienne avec  Bella ciao) en harmonie avec la date de construction du Manoir, dans les années 1789, assurément la meilleure façon de marcher, et après avoir pris une légère collation de complément (oh putain, c'est toujours la même phrase) ♫ Tous les matins, il achetait un petit pain au chocolat la, la, la, la!, une Salade de fruits peut-être ? et s'être rincé la bouche à L'eau vive (non, sans façons, je prendrai une eau de feu) passèrent très vite aux fondamentaux: Dominique nique nique (et sa réflexion sur le poids de la Chine), le Jazz et la Java surtout quand elle fait  la malle ses p'tites fesses en bataille sous sa jupe fendue,  La javanaise j'avoue, j'en ai bavé, pas vous, mon amour (non finalement pas tant que ça et puis dis-donc, ne me parle pas comme ça, je ne suis pas ton amour) Santiano, prise de ris (crise de rire) de l'Océan proche (L'Océan rit-il? il gronde plutôt.) Frou-frouhymne Rinakettyien (Cesarina Picchetto) à la femme femme, la vraie, celle qui porte des guépières, (bzzz, bzzz, bzzz, les abeilles),  la chanson de ma maman Yolande, Il venait d'avoir dix-huit ans (té, comme moi) ♫ J'ai mis de l'orrdrre à mes cheveux, un peu plus de noirr surr mes yeux, ça l'a fait rrirrre... Le loup (ouh ouh ouh! ) la biche et le chevalier, évocation des peurs enfantines  Latour  (en suçant mon pouce, j'écoutais en m'endormant, quoi donc?, bé, une chanson douce!), Tchi-tchi, ronsardien questionnement sur le temps qui passe, La mauvaise réputation (elle n'est plus à faire, c'est toujours ça d'économisé) Je ne fais pourtant de tort à personne, en suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome, puis Ils se mirent en ménage (Michel Simon) Comm' de bien entendu ! (Arletty) Elle avait du courage Comm' de bien entendu ! Il était au chômage, (très actuelle inquiétude sur la situation de l'emploi) Comm' de bien entendu ! Ça lui f'sait déjà un gentil p'tit rev'nu... Comm' de bien entendu !

Et enfin les refrains intemporels :

Cucurrucucú, cucurrucucú,
Cucurrucucú, cucurrucucú,
Cucurrucucú, paloma,
(Columba palumbus)

 Que sera, sera 
Whatever will be, will be

Ejusdem farinae :

Volare oh, oh!
Cantare... oh, oh, oh, oh!
Nel blu, dipinto di blu, 
felice di stare lassù.
E volavo, volavo felice
Piu in alto del sole ed ancora piu su....
(par Domenico Modugno qui a révolutionné la Canzonetta avec ce texte onirique)
(La, la, la, mine de rien La voilà qui revient La chanso-nnet-teu ! Ivo Livi)

C'est la cloche du vieux manoir
Du vieux manoir
Qui sonne le retour du soir
Le retour du soir
Ding, deng, dong !
Ding, deng, dong !

(hymne du Vicomté de Coust., parfait en canons)
(La Pompadour : très bien)

 Oyoyo benano, maniba ma kassé, chant lancinant des esclaves modernes ramassant les haricots verts dans les plaines de Casamance, achetées par les Chinois pour nourrir leur petit monde. 
Et pour donner une dimension moins terre à terre,  le mantra  Om mani padme hum, qui par la force de Om,  la diphtongue sacrée, fit s'écarter les murs du Manoir, s’entrouvrir la toiture, pour une communion parfaite avec les forces du Cosmos. (je blague pas, c'est vrai, j'y étais.)
Retour au sol avec Colonel Bogey march, zique du Pont de la Rivière Kwai, en français, Hello le soleil brille, interprétée au sifflet.

 : 

Dessin fort réaliste de Cabral, El Chango
[Ioupss!!! Maman surveille!]

 et puis l' antienne ancienne de Chou:

Ça ira mieux demain
Ça ira mieux demain
Comme tout finira bien
Il faut profiter du jour qui vient

Ca ira mieux demain
J. de Nijs - G. Liferman
Interprété par Annie Cordy


                                           Il faut faire l'âne pour avoir du son. JS Bach

[ penser à rafraîchir le répertoire en incluant les grandes voix contemporaines :  Carlita Blondy, Je suis une enfant Malgré mes quarante ans Malgré mes trente amants Une enfant Et je suis une fillette Une pitchou, une belette Les plumes des alouettes Une fillette;  Vincent [(je la fais?, allez oui!), mon cul en passant et ressens-le en revenant)] Gorgé-Debierre, Il fait si beau mon amour,(ah non, je t'interdis!) si beau ce matin Que je pourrais faire la cour à Christine Boutin; Benababar, Tu tires sur tes joues Devant la glace Tu te tâtes un peu de partout Fais des grimaces (oui-oui, bien!);  Junior Biojoly, Qu'est-ce-que ça peut faire, De savoir qu'été comme hiver, Tu vas me manquer... (pas à moi)...etc...]