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26 juillet 2024

Illusions perdues

(Chorus)
I want it all; money, fast cars
Diamond rings, gold chains and champagne...

Allemagne -  Saxe - Sur la route de  Leipzig.
Raymond Depardon

(Refrain)
Je veux tout : argent, voitures rapides
Bagues en diamant, chaînes en or et champagne...

26 février 2024

Le chêne de Goethe

    En 1937, lors de l’édification du camp de concentration de Buchenwald, sur la colline d’Ettersberg, près de Weimar, en Allemagne, les bâtisseurs épargnent un « gros chêne » (signalé comme tel sur les cartes), dont il ne subsiste aujourd’hui que la souche. Johann Wolfgang Goethe ayant résidé à Weimar au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, et ayant fréquemment visité la colline de l’Ettersberg, les déportés surnommèrent cet arbre « le chêne de Goethe » (Die Goethe-Eiche).

Le chêne de Goethe  Buchenwald
Dessin de Léon Delarbre

   Situé au centre de la place d’appel, l’arbre est respecté des SS comme des déportés. Ce symbole d’une Allemagne autrefois humaniste, désormais viciée par le nazisme, donne, pour ces derniers, matière à une légende : si le chêne de Goethe venait à être abattu, ce serait aussi la mort de l’Allemagne nazie. En août 1944, les bombardements alliés endommagent sévèrement le chêne de Goethe. Il est alors abattu… Plusieurs déportés emporteront avec eux des morceaux, fragments ou copeaux de l’arbre.

Léon Delarbre, artiste peintre, conservateur du musée de la ville de Belfort, résistant et ancien déporté.

31 décembre 2023

L'alphabet de l'enfant Jésus

                                                                 Nihil obstat.
                                                                 Turonibus,die 15a Januarii 1914.
                                                                 H. Laville

                                                                 Imprimatur.
                                                                Turonibus,die 16Januarii 1919.
                                               Albertus,
                                                                Archiepiscopus Turonen

   Il est  à remarquer que malheureusement, plusieurs années se sont écoulées entre le Nihil obstat (rien ne s'oppose) du censeur ecclésiastique  (censor librorum)  H. Laville et l'Imprimatur d'Albert, archevêque de Tours. (lenteurs administratives et surtout guerre mondiale, c'est un comble).



J'ai squizzé les lettres de B à Y, point trop n'en faut 
(le pauvre W est absent)
Pour votre édification, l'alphabet est visible sur Gallica


Je suis l'Alpha et l'Omega,
comme disait l'autre.

   Si ma vertu est une vertu de danseur, si souvent des deux pieds j’ai sauté dans des ravissements d’or et d’émeraude :
   Si ma méchanceté est une méchanceté riante qui se sent chez elle sous des branches de roses et des haies de lys :
– car dans le rire tout ce qui est méchant se trouve ensemble, mais sanctifié et affranchi par sa propre béatitude :
   Et ceci est mon alpha et mon oméga, que tout ce qui est lourd devienne léger, que tout corps devienne danseur, tout esprit oiseau : et, en vérité, ceci est mon alpha et mon oméga

Also sprach Zarathustra, Ein Buch für Alle und Keinen.
Ainsi parlait Zarathoustra, un livre pour tous et pour personne. 

24 octobre 2020

Un pin c'est tout

Albrecht Dürer 1471-1528 Nuremberg
Kiefer baum - Pin - Pine

[Il ne faut pas croire tout ce que l'on voit, des fichiers images d'arbres par exemple nommés pin.
Au doigt mouillé, on n'a pas l'impression d'avoir affaire à un pin mais plutôt à un sapin ou alors à un épicéa.
Tout juste Auguste, il s'agit en fait d'un épicéa commun, (Picea abies (L.).]

07 janvier 2019

Carlina Carline

    Le nom générique Carlina est une probable variante de cardina, dérivé de cardo (= chardon), le mot s'étant croisé avec Carlo (= Charles) sans doute sous l'influence d'une légende relatée par Tabernaemontanus et voulant qu'un ange ait montré à Charlemagne (ou Charles Quint) la Carline acaule (sans tige)  en la lui présentant comme un remède contre la peste bubonique qui décimait son armée, nous dit Wiki. Cette dernière interprétation serait celle qui a servi de base à Linné pour nommer le genre, complète Wiki espagnol.

Carline - Carlina - Codex Bellunensis

   [Des années que je l'ai en fond d'écran. Je ne m'en lasse pas, elle est trop belle. Je passerai donc 2019 et plus, puisque affinités, en sa compagnie... et puis je n'ai pas fini de la décrypter : oculus bonis? le bon œil ? peut-être du latinus cuisinæ transalpinus, Guenola ?, un prénom féminin toujours usité, Buchalmos ? je ne vois pas, sans compter le texte que je n'ai pas entrepris... ]

    Le Codex bellunensis est un herbier illustré composé entre Feltre et Belluno, dans les Dolomites, nord de Venise,  au début du XVe siècle, conservé aujourd'hui à la British Library de Londres. (faudra faire penser aux angloys qu'ils nous rendent le codex avant de brexiter, voici les références ; "Codex Bellunensis. Erbario bellunese del XV secolo. Londra, British Library, Add. 41623. Facsimile e commentario").

19 novembre 2018

Là-bas 1891

Un tableau vous a particulièrement impressionné. En une quinzaine de lignes, vous nous ferez part de votre ressenti.

Matthias Grünewald-Mathaeus Grünewald
Crucifixion du retable de Tauberbischofsheim,
Kunsthalle, Karlsruhe.
... le Christ se dressait, formidable, sur sa croix, dont le tronc était traversé, en guise de bras, par une branche d'arbre mal écorcée qui se courbait, ainsi qu'un arc sous le poids du corps.

   Cette branche semblait prête à se redresser et à lancer par pitié, loin de ce terroir d'outrages et de crimes, cette pauvre chair que maintenaient, vers le sol, les énormes clous qui trouaient les pieds.

   Démanchés, presque arrachés des épaules, les bras du Christ paraissaient garrottés dans toute leur longueur par les courroies enroulées des muscles.

  L'aisselle éclamée craquait ; les mains grandes ouvertes brandissaient des doigts hagards qui bénissaient quand même, dans un geste confus de prières et de reproches ; les pectoraux tremblaient, beurrés par les sueurs ; le torse était rayé de cercles de douves par la cage divulguée des côtes ; les chairs gonflaient, salpêtrées et bleuies, persillées de morsures de puces, mouchetées comme de coups d'aiguilles par les pointes des verges qui, brisées sous la peau, la dardaient encore, çà et là, d'échardes.

   L'heure des sanies était venue ; la plaie fluviale du flanc ruisselait plus épaisse, inondait la hanche d'un sang pareil au jus foncé des mûres ; des sérosités rosâtres, des petits laits, des eaux semblables à des vins de Moselle gris, suintaient de la poitrine, trempaient le ventre au-dessous duquel ondulait le panneau bouillonné d'un linge ; puis, les genoux rapprochés de force heurtaient leurs rotules, et les jambes tordues s'évidaient jusqu'aux pieds qui, ramenés l'un sur l'autre, s'allongeaient, poussaient en pleine putréfaction, verdissaient dans des flots de sang. Ces pieds spongieux et caillés étaient horribles ; la chair bourgeonnait, remontait sur la tête du clou et leurs doigts crispés contredisaient le geste implorant des mains, maudissaient, griffaient presque, avec la corne bleue de leurs ongles, l'ocre du sol, chargé de fer, pareil aux terres empourprées de la Thuringe.

   Au-dessus de ce cadavre en éruption, la tête apparaissait, tumultueuse et énorme ; cerclée d'une couronne désordonnée d'épines, elle pendait, exténuée, entr'ouvrait à peine un oeil hâve où frissonnait encore un regard de douleur et d'effroi ; la face était montueuse, le front démantelé, les joues taries ; tous les traits renversés pleuraient, tandis que la bouche descellée riait avec sa mâchoire contractée par des secousses tétaniques, atroces.

   Le supplice avait été épouvantable, l'agonie avait terrifié l'allégresse des bourreaux en fuite.

   Maintenant, dans le ciel d'un bleu de nuit, la croix paraissait se tasser, très basse, presque au ras du sol, veillée par deux figures qui se tenaient de chaque côté du Christ : —l'une, la Vierge, coiffée d'un capuce d'un rose de sang séreux, tombant en des ondes pressées sur une robe d'azur las à longs plis, la Vierge rigide et pâle, bouffie de larmes qui, les yeux fixes, sanglote, en s'enfonçant les ongles dans les doigts des mains ; —l'autre, saint Jean, une sorte de vagabond, de rustre basané de la Souabe, à la haute stature, à la barbe frisottée en de petits copeaux, vêtu d'étoffes à larges pans, comme taillées dans de l'écorce d'arbre, d'une robe écarlate, d'un manteau jaune chamoisé, dont la doublure, retroussée près des manches, tournait au vert fiévreux des citrons pas mûrs. Epuisé de pleurs, mais plus résistant que Marie brisée et rejetée quand même debout, il joint les mains en un élan, s'exhausse vers ce cadavre qu'il contemple de ses yeux rouges et fumeux et il suffoque et crie, en silence, dans le tumulte de sa gorge sourde.

   Ah ! Devant ce Calvaire barbouillé de sang et brouillé de larmes, l'on était loin de ces débonnaires Golgotha que, depuis la Renaissance, l'Eglise adopte ! Ce Christ au tétanos n'était pas le Christ des riches, l'Adonis de Galilée, le bellâtre bien portant, le joli garçon aux mèches rousses, à la barbe divisée, aux traits chevalins et fades, que depuis quatre cents ans les fidèles adorent. Celui-là, c'était le Christ de saint Justin, de saint Basile, de saint Cyrille, de Tertullien, le Christ des premiers siècles de l'Eglise, le Christ vulgaire, laid, parce qu'il assuma toute la somme des péchés et qu'il revêtit, par humilité, les formes les plus abjectes.

   C'était le Christ des pauvres, Celui qui s'était assimilé aux plus misérables de ceux qu'il venait racheter, aux disgraciés et aux mendiants, à tous ceux sur la laideur ou l'indigence desquels s'acharne la lâcheté de l'homme ; et c'était aussi le plus humain des Christ, un Christ à la chair triste et faible, abandonné par le Père qui n'était intervenu que lorsque aucune douleur nouvelle n'était possible, le Christ assisté seulement de sa Mère qu'il avait dû, ainsi que tous ceux que l'on torture, appeler dans des cris d'enfant, de sa Mère, impuissante alors et inutile.

   Par une dernière humilité sans doute, il avait supporté que la Passion ne dépassât point l'envergure permise aux sens ; et, obéissant à d'incompréhensibles ordres, il avait accepté que sa Divinité fût comme interrompue depuis les soufflets et les coups de verges, les insultes et les crachats, depuis toutes ces maraudes de la souffrance, jusqu'aux effroyables douleurs d'une agonie sans fin. Il avait ainsi pu mieux souffrir, râler, crever ainsi qu'un bandit, ainsi qu'un chien, salement, bassement, en allant dans cette déchéance jusqu'au bout, jusqu'à l'ignominie de la pourriture, jusqu'à la dernière avanie du pus !

   Certes, jamais le naturalisme ne s'était encore évadé dans des sujets pareils ; jamais peintre n'avait brassé de la sorte le charnier divin et si brutalement trempé son pinceau dans les plaques des humeurs et dans les godets sanguinolents des trous. C'était excessif et c'était terrible.

   Grünewald était le plus forcené des réalistes ; mais à regarder de ce Rédempteur de vadrouille, ce Dieu de morgue, cela changeait. De cette tête ulcérée filtraient des lueurs ; une expression surhumaine illuminait l'effervescence des chairs, l'éclampsie des traits.

   Cette charogne éployée était celle d'un Dieu, et, sans auréole, sans nimbe, dans le simple accoutrement de cette couronne ébouriffée, semée de grains rouges par des points de sang, Jésus apparaissait, dans sa céleste Superessence, entre la Vierge, foudroyée, ivre de pleurs, et le Saint Jean dont les yeux calcinés ne parvenaient plus à fondre des larmes.

   Ces visages d'abord si vulgaires resplendissaient, transfigurés par des excès d'âmes inouïes. Il n'y avait plus de brigand, plus de pauvresse, plus de rustre, mais des êtres supraterrestres auprès d'un Dieu.

   Grünewald était le plus forcené des idéalistes.

   Jamais peintre n'avait si magnifiquement exalté l'altitude et si résolument bondi de la cime de l'âme dans l'orbe éperdu d'un ciel. Il était allé aux deux extrêmes et il avait, d'une triomphale ordure, extrait les menthes les plus fines des dilections, les essences les plus acérées des pleurs. Dans cette toile, se révélait le chef-d'oeuvre de l'art acculé, sommé de rendre l'invisible et le tangible, de manifester l'immondice éplorée du corps, de sublimer la détresse infinie de l'âme.

   Non, cela n'avait d'équivalent dans aucune langue.

   En littérature, certaines pages d'Anne Emmerich sur la Passion se rapprochaient, mais atténuées, de cet idéal de réalisme surnaturel et de vie véridique et exsurgée. Peut-être aussi certaines effusions de Ruysbroeck s'élançant en des jets géminés de flammes blanches et noires, rappelaient-elles, pour certains détails, la divine abjection de Grünewald et encore non, cela restait unique, car c'était tout à la fois hors de portée et à ras de terre.

   Mais alors...,

Joris-Karl Huysmans
Classe de 3e

Un bon travail. Cependant, vous n'avez pas respecté la consigne, il vous était demandé un condensé en une quinzaine de lignes. 4/10 

12 mai 2016

Soleil et forêt

Les Landes, quoi


Max Ernst (Germ. 1891-1976), Sun and Forest, 1931,
 Cut-and-pasted cardboard with oil, gouache, and pencil on paperboard, 41.1 x 28.9 cm, 
New York, MoMA

07 juillet 2015

La Grèce à poil


Angela accourt à son chevet.


Crise grecque : "Une chose est sûre, Angela Merkel restera ferme"
L'Obs

30 juillet 2014

Equins d'outre-Rhin

Der Esel kommt mir vor wie ein Pferd, ins Holländische übersetzt.

Croqué par Lee Wright Stanley

L'âne me fait l'effet d'un cheval traduit en hollandais.

17 juillet 2014

Just a gigolo

I'm just a gigolo and everywhere I go,
People know the part I'm playin'.
Pay for every dance, sellin' each romance,
Ooohh what they're sayin'?


Lucas Cranach-Le Couple mal assorti-The Ill-Matched Couple-1517
Museum of Fine Arts - Budapest-Hungary
[Prends ça et ne dis rien à personne...]
♀ Couguar
♂ Gigolo
I'm so sad and lonely,oh lonely, oh lonely, lonely, lonely
Won't some sweet mama come and rescue me?


Quentin Metsys, L'amour inégal ou le Couple mal assorti, vers 1522-1523. 
National Gallery of Art, Washington DC.
Bella Dona et son  Julot Casse-croûte 
Vieux crade
Coco
Money is money

30 juin 2014

Vroom, vroom

Karim Benzemy : une Mini Cooper S, une Mercedes-Benz McLaren SLR, une Audi S5, une Ferrari 599 GTB Fiorano, et une Ferrari F12 Berlinetta

Frank Ribéra : une Lamborghini Aventador, une Lamborghini Gallardo Spyder, une Audi S8, une BMW X6M, une Porsche Panamera et une Ferrari Scaglietti

[Niqu' sa race, izont  même pas un Kangoo]


Que chez les enfants tout soit irréflexion, c'est ce que tous les pédagogues ne cessent de répéter ; mais que les hommes faits soient de grands enfants qui se traînent en chancelant sur ce globe, sans savoir non plus d'où ils viennent et où ils vont ; qu'ils n'aient point de but ( Buuuut ! ) plus certain dans leurs actions, et qu'on les gouverne de même avec du biscuit, des gâteaux et des verges, c'est ce que personne ne voudra croire ; et, à mon avis, il n'est point de vérité plus palpable. Je t'accorde bien volontiers (car je sais ce que tu vas me dire) que ceux-là sont les plus heureux qui, comme les enfants, vivent au jour la journée, promènent leur poupée, l'habillent, la déshabillent, tournent avec respect devant le tiroir où la maman renferme ses dragées, et, quand elle leur en donne, les dévorent avec avidité, et se mettent à crier ; ‘’Encore !’’…
Oui, voilà de fortunées créatures !

Johann Wolfgang von Goethe - Les Souffrances du jeune Werther

[05/07/14 : on se moque, on se moque mais l'équipe de France a été bien valeureuse, d'un comportement exemplaire et a fourni de beaux spectacles. Et puis moi, j'ai un faible pour Didier Deschamps qui est de par ici. ] 

18 octobre 2013

Il était une fois Dix

She walked in one direction and he in the other. Dix stopped in his tracks. "I must paint you, I simply must! You represent an entire epoch." She was amused. "You want to paint my lacklustre eyes, my ornate ears, my long nose, my thin lips. You want to paint my short legs, my big feet - things that can only frighten people and delight no one?"


Otto Dix, «Bildnis der Journalistin Sylvia von Harden»,1926.
«La journaliste Sylvia von Harden»,
Peinture à l’huile et tempera sur bois, 89 cm x 121. Conservée au
Centre Pompidou, Niveau 5 et achetée à l’artiste en 1961

Elle marchait dans un sens et lui dans l'autre. Dix s'arrêta dans son élan.
"- Je dois vous peindre ! Il le faut absolument !… Vous représentez toute une époque !" Elle s'en amusa :
- Vous voulez peindre mes yeux sans éclat, mes oreilles biscornues, mon long nez, mes lèvres fines. Vous voulez peindre mes  jambes courtes, mes grands pieds, toutes choses à faire peur et qui ne plairont à  personne ?

[Bé , ça nous change un peu des icôcones de la télé]

Par Coco Vingt (ça fait deux fois Dix mais je n'ai pas la grosse tête pour autant)

16 mars 2013

Such a wonderful world ...

First Day of Creation from the 1493 Nuremberg Chronicle

Merci de laisser cet endroit aussi propre que vous l'avez trouvé 
en naissant.
[ ya du mail]

07 février 2013

Le Joueur de flûte

ou The pied piper (1972)

(le pipeur de pieds ?  non ça ne doit pas être ça.)


The Pied Piper de Jacques Demy


Rattenfängerdarstellung als Kopie einer Glasmalerei 
in der Marktkirche Hameln
 (Reisechronik des Augustin von Moersperg 1592, Aquarell)
Une vieille légende allemande reprise par les frères Grimm

Le village de Hamelin, dans l'embouchure de la Weser, fut un jour envahi par les rats. Les bêtes s'installèrent partout, même chez le maire de la ville. On évoqua toutes sortes de remèdes pour s'en débarrasser sans arriver à se mettre d'accord. Un homme se présenta alors, il  était preneur de rats, et proposa ses services contre une modique somme d'argent. Lorsqu'il se mit à jouer de sa flûte, tous les rats le suivirent jusqu'à la rivière gelée dans laquelle ils périrent. À son retour, il ne trouva personne pour lui payer son dû ; on le soupçonnait en effet d'être le diable. Le joueur de flûte revint quelques temps plus tard, et par l'air qu'il joua cette fois, attira tous les enfants de Hamelin. Il les conduisit dans la forêt et au son de la flûte la montagne s'entrouvit et tous, le joueur de flûte en tête, passèrent l'un après l'autre à travers la porte qui se referma aussitôt  les fit entrer dans un rocher dont ils ne sortirent jamais. 
(bon débarras)


Donovan, le joueur de flûte d'Hamelin, ici, sans sa flûte

14 décembre 2012

Finale de fous

Plato  combinado : Huevos con chorizo


A. Paul Weber - Don Quichotte et Sancho Panza jouant aux échecs - 1976

... y podría seguir
35. ... Re6
36.Ae4 ...
Recuperando la mejor posición de los alfiles.
37. ... Rd6
Y se repite la maniobra.
38.Rb5 Re6 39.Rc5 Re7 40.Ad5 Rd7 41.Ae5 Re7 42.Rc6 Re8 43.Ad6 Rd8
Cuando el rey débil está en la última fila se debe de decidir en qué esquina se le va a dar mate. Por ejemplo en a8; suele ser más rápido en la esquina más cercana a nuestro rey. Para ello debemos quitarle las casillas que le permiten ir hacia h8. Como la casilla e7 está cubierta por el alfil se le ha de quitar la casilla e8, por lo que se mueve...
44.Af7 Rc8
45.Ae7 ...
45. ... Rb8
46.Rb6 ...
El rey evita que es escape por el otro lado.
46. ... Ra8
Ojo, si aquí 47. Ad6 el rey quedaría ahogado y la partida sería tablas. Esta es la posición que debemos evitar por todos los medios.
47.Ah5 ...
Más rápido 47.Ae6 Rb8 48.Ad6++, pero veamos un detalle más.
47. ... Rb8
48.Ag4 Ra8
49.Ae6 ...
Es necesario perder este tiempo — hacer esta jugada de espera — para no alcanzar la posición que se produciría con 49.Ad6 con las consiguientes tablas.
49... Rb8
Y ahora sí.
50.Ad6+ Ra8
51.Ad5++



Le terme échec et mat viendrait du persan as-sāh māt(a) qui se traduit par « le roi est mort » . Cependant, selon The Barnhart Dictionary of Etymology, il y aurait eu une confusion entre le persan mata « mort » et le persan mat « étonné ». Shah mat signifierait plutôt « le roi est sans défense » (mouais et pourquoi pas alors    « le roi est étonné » ? ).


A. Paul Weber - Doppelbock und Orangeade - 1976

08 mai 2012

L'espoir luit

comme un brin de paille dans l'étable.
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou ?
Paul Verlaine


Berlin bombardé

[Souvent, je me dis, que nous, pauvres humains, malheureux cerveaux malades, gonades vibrionnantes,  vulves délirantes, devrions faire contrition, la tête dans un trou, comme l'autruche,  pour les siècles des siècles.]

20 mars 2012

Im Frühling


Des racines et des ailes

Illustrations de Sibylle von Olfers (1881–1916)
 pour Etwas von den Wurzelkindern 
(Quelque chose sur les enfants-racines?) (1906)
 via 50 watts


Les quatre saisons
(par la Nasa)

29 décembre 2009

Die Berliner Mauer


Die Berliner Mauer

Le Mur de Berlin

The Berlin Wall

Берлинская стена

 [ mais l'anniversaire des vingt ans de  la chute du mur de Berlin, c'était pas le 8 novembre ? - il n'est jamais trop tard pour bien faire. -  et puis c'est les fêtes! - justement. ]

Photos P. Lauga

01 janvier 2009

Prosit Neujahr !

Sylvesterspuck, Parademarsch im Negligé !

4 mercredi DECERVELAGE (jeudi 1 janvier 2009 vulg.)
Fête Suprême Première seconde

Pour rappel: les treize mois de l'année:
Absolu , Haha , As , Sable , Décervelage (du 29 décembre au 25 janvier), Gueules, Pédale , Clinamen , Palotin , Merdre , Gidouille , Tatane , Phalle .