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22 avril 2013

Si Versailles m'était conté

Devant le long tortillon humain (nous pensions qu'un 31 mars, froid, quelques flocons de neige, il n'y aurait personne) qui se déployait  dans la cour des Écuries, nous filâmes directo boire un verre de lait bio au Hameau de  la Reine, visiter le Petit Trianon, bien, à taille humaine, pas vu grand monde, puis le  Grand Trianon où  ça a commencé  à se gâter.


Jardins, Grand canal, revenus au Château, passé la Galerie des Glaces, ça devait faire un chouet' lupanar,  la foule compacte nous emporta comme harengs en caque le long des appartements royaux et l'on voyait au loin  se former une Ola, à intervalles réguliers; s'agissait-il d'un rite consistant à  saluer  les anciens occupants à titre posthume  mais non, à chaque pièce , des contingents d'asiates (ne dit-on pas hordes généralement ? bien sûr mais je ne voudrais pas paraître discriminatoire , je pourrais cependant me le permettre car j'ai les yeux quelque peu bridés et je Nikonne à tout va, comme les copains) devant l’impossibilité de mitrailler à hauteur d'épaule tendaient portables, tablettes, appareils photos vers le haut pour capter un bout de ciel de lit, trois brins de lambris, un pan de plafond...


Il a un nez à ne pas sucer de la glace

et moi, nonobstant, j'entendais les grandes voix de l'Histoire s'interpeller nuitamment de chambre à chambre royales :

T'es là, Toinette ?
Ach ! et où veux-tu que je sois, Ducon, Seize du nom ?

Et remontant le temps, je voyais Quatorze à son lever  sur le pot, ses courtisans lui tendant des feuillets de quatre pages (quadruple épaisseur pour une meilleur confort de l'anus royal) des Mémoires de Saint-Simon dans l’édition de La Pléiade et n'osant pas se boucher les narines malgré les relents de gaz moutarde émis par le Roy suite à ingestion, la veille, d'une platée de pois-chiches qu'avait amoureusement ramassés avec ses petites mains et fait préparer son jardinier La Quintinie ...


Triton -  Le char du Soleil
Groupe central du Bassin d'Appolon 1668-1671 - Jean-Baptiste Tuby


Avant du canot de promenade de Marie"Je m'adore à l'or fin"-Antoinette
 avec sirène en figure de proue. 1777  Musée de la marine, Paris

Qu'ils mangent de la brioche !


Grenouille à sec - La Gueule ouverte
(allégorie des peuples soumis)

[Je ne vais pas rabâcher, j'ai déjà donné mon sentiment chez le Grand Con-dé à Chantilly]


Vase de nuit en porcelaine de Sèvres au chiffre de Napoléon 1er
faisant parti du service de toilette de l'Empereur.

Bien, résumons, nous nous sommes penchés aujourd'hui sur  la Royauté et vous lirez en complément Marie-Antoinette de Stefan Zweig  mais bon, la Royauté c'est rien en comparaison de l'Empire que nous verrons la prochaine fois.
Merci de votre attention.

Coco XX, professeur d’histoire méritant.

22 septembre 2008

La chanson bien douce

Ecoutez la chanson bien douce, qui ne pleure que pour vous plaire, elle est discrète, elle est légère, un frisson d'eau sur de la mousse...

Joseph Pujol Marseille 1857-1945
Le Pétomane, le plus grand(e) artiste au monde, au Zéphir.

Le Pétomane en Littérature:
François Caradec, Jean Nohain, Le Pétomane, J.-J. Pauvert, 1965, nouvelle édition, Mazarin, 2000
René Faber: Von Donnerbalken, Nachtvasen und Kunstfurzern. Frankfurt am Main 1994. Arena der Bläh-Artisten. S. 296 f.

Le Pétomane au Cinéma:
1979 : Le Pétomane, court-métrage de Ian MacNaughton, avec Léonard Rossiter dans le rôle de Monsieur Joseph Pujol1983 : Il Petomane, de Pasquale Festa Campanile , avec Ugo Tognazzi dans le rôle principal
1998 : Documentaire : Le Pétomane: Fin de siècle fartiste de Igor Vamos (USA)
2005 : Documentaire : Le Pétomane: Parti avec le vent de Steve Ochs.

Furz d'Or à l'article Joseph Pujol de Wikipedia Deutsch

«Vous n'aimez pas les pétomanes, vous...
Oh ! Je ne peux pas les sentir»
Sacha Guitry - l'Illusioniste (1924)


« Soudain, un bruit étrange et sonore, rythmé, prolongé, semblable à un gémissement d'orgue qui s'éteint, puis aux plaintes mourantes de la brise qui soupire dans les cloîtres, vient frapper de stupeur l'oreille indignée des bonnes soeurs. »
A l'origine du pet de nonne, dans France Gourmande de Fulbert-Dumonteil, mais ceci est une autre histoire...