Ils sont bretons, Chalossais, ils n'auraient pas déparé
W : Après mai 68 et les disques d'Alan Stivell, ils reçoivent des sollicitations de toute la Bretagne et d'ailleurs, mais ils n'ont jamais voulu sortir des limites de leur région, qu'ils sillonnent chaque année pour assurer une centaine de représentations (20 000 km par an). Cependant, leur ferme passe d'abord : « Honnezh, n'eo ket ma micher [kananñ]. Ma micher 'zo labourat an douarn ( Chanter n'est pas mon métier. Mon métier est de travailler la terre.») et ils refusent d'être payés car pour eux « l'important c'est de donner du plaisir aux gens ».
1960 Le brésilien Miguel Gustavo écrit et compose en mode samba brésilienne la chanson Brigitte Bardot [connue internationalement suite à Et dieu créa la femme de Vadim (retro) 1956] que chantera Jorge Veiga.
Brigitte Bardot, Bardot
Brigitte beijo, beijo
Lá dentro do cinema
Todo mundo se afobou
Brigitte Bardot, Bardot
Brigitte beijo, beijo
Lá dentro do cinema
Todo mundo se afobou
Aí, BB, BB, BB
Por que é que todo mundo
Olha tanto pra você?
Será pelo pé? (não é)
Será o nariz? (não é)
Será o tornozelo? (não é)
Será o cotovelo? (não é)
Você que é boa e que é mulher
Me diga então porque que é
En gros :
Brigitte Bardot, Bardot - Brigitte bisous, bisous - Au cinéma, tout le monde s'est précipité (bis) - Ay , BB, BB, BB - Comment se fait-il que tout le monde est là à te regarder - Serait-ce pour ton pied ? (non) - Serait-ce ton nez ? (non) - Serait-ce ta cheville ? (non) - Serait-ce ton coude ? (non) - Toi qui es une femme formidable - Dis-moi alors pourquoi ?
Kees van Dongen, Brigitte Bardot, 1958
Dario Moreno(dont je suis un grand admirateur, moins de B.B.) fera son plus grand succés de la version française de Lucien Morisse et André Salvet, qui en rajoute à dégouliner :
― Aucune fille au monde, n’est aussi sympa que toi… (t'es sûr ?)
― Il aurait fallu t’inventer, si tu n’avais pas existé (sérieux ?)
― Pour toi, toutes les secondes chaque homme a le cœur qui bat (pôpôpô !)
― Je connais beaucoup de femmes qui voudraient bien te ressembler (carrément !)
― Il aurait fallu t’inventer, si tu n’avais pas existé, (c'est toi qui le dis !)
[ J'ai vu le fameux Kôkô, à l'Atrium à Dax. En première partie passait le Petit Prince, un chanteur Suisse de 11 ans retourné depuis à l'anonymat [il a disparu après sa mue, Wikipedia nous dit qu'il devint père de famille (un fabuleux destin) et qu'il travailla en tant que fonctionnaire pour l'Etat de Vaud (le champ du fort possible)]. J'étais au dernier étage, au poulailler, en compagnie de jeunes abrutis comme moi. La mode était alors à l'hystérie pour les jeunes dames, (c'était l'époque des Beatles)
et à la démonstration de force pour les jeunes messieurs. Dans un élan de fol humour, le fils du docteur Nouibeau, sur la chanson Si j'avais un marteau, If i had a hammer, jeta sur scène un marteau et les occupants du poulailler s'attachèrent à massacrer les rangées de sièges sur lesquels ils étaient assis.
Résultat des courses, le poulailler où la place de cinéma coûtait 3 francs 6 sous ne fut jamais réparé et l'on dut mettre la main à la poche plus lourdement pour se payer une place au balcon, qui lui, avait été épargné.
Retour à Kôkô, devenant par la suite Clo-Clo, et à son Nabout twist, son premier enregistrement, en version franco-arabe ici. (Kôkô, comme sa consœur Dalida, est né et a vécu en Egypte.)]
De nos jours, le joueur de billes bénéficie d'un très large choix dans la taille de ses munitions : tétine, mini, bélier, normale, boulet ou berlon, maxi boulets, bisquaillin, calot ou tacot, boulard, maxi boulard, baleine, mammouth, aigle, caille, bigaro et le Triard.
Handmade Marble - Rinky Dink Bille faite main
Les différentes techniques de tir ne sont pas en reste : pichenette, pointage, pince, calage...
De nombreux jeux sont possibles : la ville fortifiée, le pot (ou la fosse), la pyramide, le parcours (ou Tour de France), le jeu du triangle, du carré ou du cercle (ou l'enclos), la poursuite (ou touche-touche ou la tic), le mur, le viaduc, le au plus près (ou victoire à l'empan), la trame (ou les prunes), le gardien du dé...
Jeu de billes : le mur
Les règles, les manières de jouer au jeu de billes se sont toujours transmises oralement jusqu'à maintenant et font partie de la culture enfantine.
Les éléments ci-dessus sont tirés d'un Pdf créé par un instit (professeur des écoles actuel) Jean-Christophe Rochelle, passionné depuis tout petit par les billes.
Un sac de boules (billes)
Pour ma part, je ne parlais pas de billes mais de boules. Je ne connaissais que l'agathe, rare, qui servait à tirer, et la boule en terre qui constituait le butin habituel. Je n'aimais pas le boulard ou le plomb, trop gros. Je ne savais pas que je pratiquais le calage pour technique de tir. Quand au type de jeu, je pratiquais surtout le rond, le triangle, la poque, (le pot, le trou), le viaduc et quelque peu le Tour de France. Je me souviens bien aussi de "preum", "deuss" "der" pour l'ordre de jeu, de point de hougne aussi (pas de main qui s'avance en tirant) et de point de hisse (pas de possibilité d'élever la main .) pour les interdictions d'avant-jeu.
Jouer aux caniques Un gascon qui avait du exporter le terme à Saint-Pierre et Miquelon
Pourquoi appelait-on boules les billes dans cette cours de récré de l'école du Gond. Voyons ce qu'en disait à ce sujet notre voisin l'abbé Vincent Foix, Narrosse 1857 - Laurède 1932, dans son dictionnaire Gascon-Français :
canique sub. fém. Boule, boulette (Maremne) - Lou yoc de canique, ha à les caniques, faire aux boules, jouer aux boulettes. Rem. : Le mot boule ou boulette a plusieurs mots correspondants en gascon, qui varient selon les pays : en Maremne, on dit canique, dans une partie du Marensin fourbiale, dans l'autre gailhère, en Chalosse bole, etc, etc. (je connaissais aussi gayole.)
Et puis en Amérique aussi on jouait aux marbles, même au cinoch :
Come on, come on, come on, come on, come on, come on, come on, come on, come on,
Come on, come on, come on, come on, come on, come on, come on, come on, come on...
Lose yourself to dance
Perds-toi dans la danse
(on viendra pas te chercher)
[ Je pensais faire office de découvreur mais en fait, cette vidéo a été vue 84 734 174 fois à ce jour, selon ce que me dit Moitube, on se sent tout petit, pris dans la masse, (dans la nasse ?). ]
« Jazz au phare », le festival de musique — et pas seulement de jazz — de l’île de Ré, attire, tous les étés depuis huit ans, les foules à Saint-Clément-des-Baleines. Têtes d’affiche, cette année : Selah Sue, Lucky Peterson, Catherine Ringer, Electro Deluxe. Le style est décontracté. Les spectateurs apportent leur pliant, leur coussin ou s’assoient par terre. Seuls quelques gradins sont montés, réservés aux partenaires du festival et à leurs invités.
Lucky Peterson, un tout bon, celui-la (vu il y a quelques années, (dizaines d' ?) en première partie de James Brown, au Zénith à Pau)...
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Le 6 août, en amateur averti, Jack Allgood — ancien ministre de la Culture — et son épouse débarquent au concert de Lucky Peterson. ils sont venus les mains dans les poches et jettent leur dévolu sur deux fauteuils dans les gradins. « Ces places sont réservées, leur font aimablement remarquer les bénévoles chargés de l’organisation. — Réservées pour qui ? Vous ne savez pas qui je suis ? »
Apparemment, non. et le ton monte rapido. Voilà que Allgood, actuel défenseur des droits, se met à défendre les siens haut et fort : il bouscule la bénévole, menaçant la « pauvre fille » d’utiliser son entregent pour la faire virer. « Si je n’étais pas là, ce festival n’existerait pas ! J’emmerde l’équipe de bénévoles et la sécurité ! » Son épouse, malgré la présence d’une dizaine de témoins, vient en renfort pour en rajouter, sur un mode très châtié : « Ta gueule, pétasse ! Dégage, feignasse ! Petite pute ! »
Effrayée, la responsable (salariée) des bénévoles fait intervenir le service de sécurité, qui réussit tant bien que mal à repousser les indélicats vers la sortie.
Le président du festival, appelé lui aussi à la rescousse — et qui, contacté par « Le Canard », dira qu’il n’a pas « eu nouvelle de ça (sic) » —, n’en a pas moins rattrapé le couple pour le réinstaller sur les gradins.
Le défenseur des droits ne le fera pas renvoyer ?
Dans le Canard enchaîné du 12 septembre 2018.
[Après une longue carrière à droite toute, nommé en 2014 défenseur des droits (bien vague et ça ne mange pas de pain) par François Ballande (arcanes de la politique épicière) Jack A., par ses revirements, est devenu maintenant une personnalité appréciée de la gauche, des ONG et des associations de défense des droits humains.
Comme quoi, il ne faut jamais désespérer de la nature humaine.]