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15 mai 2023

Le fameux Kôkô

qui a créé le Nabout twist,

C'est ... c'est... 


comme le Port-Salut, c'est écrit dessus

[ J'ai vu le fameux Kôkô, à l'Atrium à Dax. En première partie passait le Petit Prince, un chanteur Suisse  de 11 ans retourné depuis à l'anonymat [il a disparu après sa mue, Wikipedia nous dit qu'il  devint  père de famille (un fabuleux destin) et qu'il travailla en tant que fonctionnaire pour l'Etat de Vaud (le champ du fort possible)].  J'étais au dernier étage, au poulailler, en compagnie de jeunes abrutis comme moi. La mode était alors à l'hystérie pour les jeunes dames, (c'était l'époque des Beatles)


et à la démonstration de force pour les jeunes messieurs. Dans un élan de fol humour, le fils du docteur Nouibeau, sur la chanson Si j'avais un marteau, If i had a hammer, jeta sur scène un marteau  et les occupants du poulailler s'attachèrent à massacrer les rangées de sièges sur lesquels ils étaient assis.
Résultat des courses, le poulailler où la place de cinéma coûtait  3 francs 6 sous ne fut jamais réparé et l'on dut mettre la main à la poche plus lourdement pour se payer une place au balcon, qui lui, avait été épargné.

Retour à Kôkô, devenant par la suite Clo-Clo, et à son Nabout twist, son premier enregistrement, en version franco-arabe ici. (Kôkô, comme sa consœur Dalida, est né et a vécu en Egypte.)]

07 septembre 2021

Charles attend


   J'avais été conquis par "Ça va Lise" mais "Charles attend" que je possédais à l'instar de la fille de Françoise, retrouvé chez Marcel Proust m'a toujours beaucoup impressionné.  

  "La fille de Françoise, au contraire, parlait, se croyant une femme d’aujourd’hui et sortie des sentiers trop anciens, l’argot parisien et ne manquait aucune des plaisanteries adjointes.
Françoise lui ayant dit que je venais de chez une princesse : « Ah ! sans doute une princesse à la noix de coco. » Voyant que j’attendais une visite, elle fit semblant de croire que je m’appelais Charles. Je lui répondis naïvement que non, ce qui lui permit de placer : « Ah ! je croyais ! Et je me disais Charles attend (charlatan). » Ce n’était pas de très bon goût. Mais je fus moins indifférent lorsque, comme consolation du retard d’Albertine, elle me dit : « Je crois que vous pouvez l’attendre à perpète. Elle ne viendra plus. Ah ! nos gigolettes d’aujourd’hui !"

Marcel Proust vers 1892

« [...] votre saxe psychologique, ce petit Marcel [...] tout simplement exquis. »

02 février 2018

Inspecteur Cocolumbo

28/10/2017 à 15h51

Al. D., âgée de 29 ans, est partie ce samedi matin, vers 9 h, de Gray-la-Ville pour faire son footing sur le secteur de Mantoche. La sortie était prévue pour une quarantaine de minutes. Le mari, ne voyant pas revenir son épouse à 12 h 25, s’est rendu à la gendarmerie de Gray pour signaler les faits.
Gendarmerie de la Haute-Saône sur sa page facebook

Peter Falk - Lieutenant Columbo

Dès que j'ai eu connaissance de ce communiqué, [(toute l'affaire en quatre lignes : deux personnages,  unité d'action, de lieu et de temps (théâtre conjugal classique, sans l'amant; avec, ce serait du théâtre de boulevard)] j'ai  immédiatement flairé qu'il y avait anguille sous roche, j'ai pressenti le meurtre et désigné l'assassin,  comment ?

1. le délai de signalement  est trop court; si l'on devait signaler pour disparition inquiétante tout.e.s les majeur.e.s qui ont deux heures de retard , il y aurait dans les Gendarmeries et Commissariats de police plus de monde qu'aux guichets de Pole-emploi .
2. Les mots parlent d'eux-mêmes : le mari s'est rendu  à la Gendarmerie, mais le gendarme qui l'a reçu, se méprenant sur le sens de sa visite, certainement trop affable, trop en empathie, a pris sa déposition en négligeant de lui poser la bonne question :
 – Me raconte pas d'histoire, tu l'as tuée, où as-tu mis le corps ?

Columbo, la série
La particularité première de cette série est de toujours montrer le meurtre (ici, c'est le coupable qui se montre) au début de l’épisode : ainsi, le téléspectateur sait immédiatement qui est l’assassin, ce qui va à l’encontre des fictions policières habituelles. En outre, le lieutenant Columbo repère assez rapidement le coupable... qui va immanquablement chercher à l'orienter sur une fausse piste..., et le confond invariablement grâce à un petit détail révélé seulement à la fin de l'épisode. W
( Dans le cas du mari, c'est certainement le traceur espion Gps de sa voiture de service dont son employeur ne lui avait pas révélé l'existence, qui l'a confondu définitivement.)

[Une autre affaire que j'ai sur le feu : N. Lelandais. Pour l'instant, vu son nom, je ne vois pas comment il pourrait être coupable ]

05 mai 2016

Cocoricôôô !

Enfin le printemps !


Zhang Daqian (張大千, 1899-1983)


Tête de coq - Victor Hugo


(la chute m'ennuie un peu)

Patrick Roegiers
La nuit du monde
Le 18 mai 1922, au Ritz,
rencontre entre Marcel Proust & James Joyce


    Barthélémy l'Anglais, Livre des propriétés des choses
    Paris, avant 1416. Traduit par Jean Corbichon
    Reims, Bibliothèque municipale, ms. 993, fol. 155v.-156

Texte pris chez Barbaut, té !

20 mars 2015

Coco, j'écris ton nom


Moi aussi ma poulette (enfin, j'espère que tu es bien  une poulette) mais je t'avais pourtant dit de ne pas le crier sur les toits, ni de l'écrire sur les murs (ou autres supports).


L'envers du décor

[Quel choc, quand en route pour l'Espagne en passant par le chemin des écoliers, le long de l'Adour, de Sainte Marie de Gosse à Bayonne, via Urt, je pris de plein fouet cette déclaration. Heureusement, je roulais à trente, comme d'habitude. Il n'y a pas eu de dégâts collatéraux]

22 décembre 2014

¡Cuba — sí! ¡Yankee — no!

Coco Taxi : Moto usada como taxi, con dos asientos para pasajeros cubiertos por una carrocería con forma de coco, y otro asiento para el chofer que va al descubierto.
Coco Taxi : Coco taxi is an auto rickshaw type taxi vehicle in Cuba. They have two seats, three wheels, and an egg shaped fibre glass body around a 75cc two-stroke moped engine. The word coco means coconut, whose shell shape the vehicles mimic. Though noisy, they cost less than regular taxis.
Coco Taxi : Moto servant de taxi, deux sièges couverts par une carrosserie en forme de noix de coco pour les passagers et un siège découvert à l'avant pour le chauffeur.


¡ Cuba si con Coco taxis !

[Une carte postale reçue en son temps de L. del Postre y de J. de la Vega
 qui ont vu Cuba pour moi.]


¡Cuba — no! ¡Yankee — sí!

A voir si les Cocos ne se font pas gober par les Yankees en trois coups de cuillère à pot. (voir ci-dessus la grosse américaine en embuscade derrière les Cocos.)
Reviendra t-on au grand lupanar pour américains qu'était Cuba sous Batista, dictateur de 1952 à 1959, ou plus sûrement s'achemine t-on vers une Nueva Florida, La Havane/Miami, avec envolée des prix en général et de l'immobilier en particulier (qui flambe déjà dans les esprits) ...

27 juillet 2014

« Coco, coco, coco frais !»

J’avais entendu raconter la mort de mon oncle Ollivier.
Je savais qu’au moment où il allait expirer doucement, tranquillement, dans l’ombre de sa grande chambre dont on avait fermé les volets à cause d’un terrible soleil de juillet ; au milieu du silence étouffant de cette brûlante après-midi d’été, on entendit dans la rue une petite sonnette argentine. Puis, une voix claire traversa l’alourdissante chaleur : «  Coco frais, rafraîchissez-vous — mesdames, — coco, coco, qui veut du coco ? »

Eugène Atget - Marchand de coco 1898
(un faux air de Maupassant)
Mon oncle fit un mouvement, quelque chose comme l’effleurement d’un sourire remua sa lèvre, une gaieté dernière brilla dans son œil qui, bientôt après, s’éteignit pour toujours. J’assistais à l’ouverture du testament. Mon cousin Jacques héritait naturellement des biens de son père ; au mien, comme souvenir, étaient légués quelques meubles. La dernière clause me concernait. La voici : « À mon neveu Pierre, je laisse un manuscrit de quelques feuillets qu’on trouvera dans le tiroir gauche de mon secrétaire ; plus cinq cents francs pour acheter son fusil de chasse, et cent francs qu’il voudra bien remettre de ma part au premier marchand de coco qu’il rencontrera !… »
Ce fut une stupéfaction générale. Le manuscrit qui me fut remis m’expliqua ce legs surprenant.
Je le copie textuellement :
« L’homme a toujours vécu sous le joug des superstitions. On croyait autrefois qu’une étoile s’allumait en même temps que naissait un enfant ; qu’elle suivait les vicissitudes de sa vie, marquant les bonheurs par son éclat, les misères par son obscurcissement. On croit à l’influence des comètes, des années bissextiles, des vendredis, du nombre treize. On s’imagine que certaines gens jettent des sorts, le mauvais œil. On dit : “ Sa rencontre m’a toujours porté malheur. ” Tout cela est vrai. J’y crois. — Je m’explique : je ne crois pas à l’influence occulte des choses ou des êtres ; mais je crois au hasard bien ordonné. Il est certain que le hasard a fait s’accomplir des événements importants pendant que des comètes visitaient notre ciel ; qu’il en a placé dans les années bissextiles ; que certains malheurs remarqués sont tombés le vendredi, ou bien ont coïncidé avec le nombre treize ; que la vue de certaines personnes a concordé avec le retour de certains faits, etc. De là naissent les superstitions.
Elles se forment d’une observation incomplète, superficielle, qui voit la cause dans la coïncidence et ne cherche pas au delà.
« Or, mon étoile à moi, ma comète, mon vendredi, mon nombre treize, mon jeteur de sorts, c’est bien certainement un marchand de coco.
« Le jour de ma naissance, m’a-t-on dit, il y en eut un qui cria toute la journée sous nos fenêtres.
« À huit ans, comme j’allais me promener avec ma bonne aux Champs-Élysées, et que nous traversions la grande avenue, un de ces industriels agita soudain sa sonnette derrière mon dos. Ma bonne regardait au loin un régiment qui passait ; je me retournai pour voir le marchand de coco. Une voiture à deux chevaux, luisante et rapide comme un éclair, arrivait sur nous. Le cocher cria. Ma bonne n’entendit pas ; moi non plus. Je me sentis renversé, roulé, meurtri… et je me trouvai, je ne sais comment, dans les bras du marchand de coco qui, pour me réconforter, me mit la bouche sous un de ses robinets, l’ouvrit et m’aspergea… ce qui me remit tout à fait.
« Ma bonne avait le nez cassé. Et si elle continua à regarder les régiments, les régiments ne la regardèrent plus.

Marchand de coco
Syllabaire - Mme du Parquet
« À seize ans, je venais d’acheter mon premier fusil, et, la veille de l’ouverture de la chasse, je me dirigeais vers le bureau de la diligence, en donnant le bras à ma vieille mère qui allait fort lentement à cause de ses rhumatismes. Tout à coup, derrière nous, j’entendis crier : « Coco, coco, coco frais ! » La voix se rapprocha, nous suivit, nous poursuivit ! Il me semblait qu’elle s’adressait à moi, que c’était une personnalité, une insulte. Je crus qu’on me regardait en riant : et l’homme criait toujours : « Coco frais ! » comme s’il se fût moqué de mon fusil brillant, de ma carnassière neuve, de mon costume de chasse tout «frais » en velours marron.
« Dans la voiture je l’entendais encore.
« Le lendemain, je n’abattis aucun gibier ; mais je tuai un chien courant que je pris pour un lièvre ; une jeune poule que je crus être une perdrix. Un petit oiseau se posa sur une haie ; je tirai, il s’envola ; mais un beuglement terrible me cloua sur place. Il dura jusqu’à la nuit… Hélas ! mon père dut payer la vache d’un pauvre fermier.
« À vingt-cinq ans, je vis, un matin, un vieux marchand de coco, très ridé, très courbé, qui marchait à peine, appuyé sur son bâton et comme écrasé par sa fontaine. Il me parut être une sorte de divinité, comme le patriarche, l’ancêtre, le grand chef de tous les marchands de coco du monde. Je bus un verre de coco et je le payai vingt sous. Une voix profonde, qui semblait plutôt sortir de la boîte en fer-blanc que de l’homme qui la portait, gémit : “ Cela vous portera bonheur, mon cher monsieur. ”
« Ce jour-là je fis la connaissance de ma femme qui me rendit toujours heureux.
« Enfin voici comment un marchand de coco m’empêcha d’être préfet.
« Une révolution venait d’avoir lieu. Je fus pris du besoin de devenir un homme public. J’étais riche, estimé, je connaissais un ministre ; je demandai une audience en indiquant le but de ma visite. Elle me fut accordée de la façon la plus aimable.

Marchand de coco - Pauquet - 1840
« Au jour dit (c’était en été, il faisait une chaleur terrible), je mis un pantalon clair, des gants clairs, des bottines de drap clair aux bouts de cuir verni. Les rues étaient brûlantes. On enfonçait dans les trottoirs qui fondaient ; et de gros tonneaux d’arrosage faisaient un cloaque des chaussées. De place en place des balayeurs faisaient un tas de cette boue chaude et pour ainsi dire factice, et la poussaient dans les égouts. Je ne pensais qu’à mon audience, et j’allais vite, quand je rencontrai un de ces flots vaseux ; je pris mon élan, une… deux… Un cri aigu, terrible, me perça les oreilles : “ Coco,coco, coco, qui veut du coco ? ” Je fis un mouvement involontaire des gens surpris ; je glissai… Ce fut une chose lamentable, atroce… j’étais assis dans cette fange… mon pantalon était devenu foncé, ma chemise blanche tachetée de boue ; mon chapeau nageait à côté de moi. La voix furieuse, enrouée à force de crier, hurlait toujours : “ Coco, coco ! ” Et devant moi vingt personnes, que secouait un rire formidable, faisaient d’horribles grimaces en me regardant.
« Je rentrai chez moi en courant. Je me changeai. L’heure de l’audience était passée. »
Le manuscrit se terminait ainsi :
« Fais-toi l’ami d’un marchand de coco, mon petit Pierre. Quant à moi, je m’en irai content de ce monde, si j’en entends crier un au moment de mourir. »
Le lendemain je rencontrai aux Champs-Élysées un vieux, très vieux porteur de fontaine qui paraissait fort misérable. Je lui donnai les cent francs de mon oncle. Il tressaillit stupéfait, puis me dit :
« Grand merci, mon petit homme, cela vous portera bonheur. »

Guy de Maupassant - Coco, coco, coco frais ! - 1878.

Le coco est une boisson rafraîchissante préparée par macération de bâtons de réglisse dans de l'eau citronnée, qui était jadis vendue par des marchands ambulants dans les rues de Paris. W.

28 février 2014

Poète… vos papiers !


Jean Cocteau, poète, homosexuel à Paris


Salvador Dali : suspect, un dossier à Arcachon


Jules-Joseph Bonnot, poète épique,  mécanicien-ajusteur décédé.


Ma propre fiche que j'ai pu annoter après réclamation auprès de la Cnil.

05 décembre 2012

Etel Badiane

Etel "moment décisif" Badiane
 ma photographe personnelle.


Coco à l'Echinops ritro © Etel Badiane
(Altérité, postérité) (au jardin alpin du musée de la Grande Chartreuse)

 "La composition doit être une de nos préoccupations constantes, mais au moment de photographier elle ne peut être qu’intuitive, car nous sommes aux prises avec des instants fugitifs où les rapports sont mouvants. Pour appliquer le rapport de la section d’or, le compas du photographe ne peut être que dans son œil. Toute analyse géométrique, toute réduction à un schéma ne peut, cela va de soi être produite qu’une fois la photo faite, développée, tirée, et elle ne peut servir que de matière à réflexion."

Henri Cartier-Bresson

03 mai 2012

Ecocologie


Au programme : 
de bonnes places au chaud 
Au Sénat :

Ronan Dantec (Loire-Atlantique) Corinne Bouchoux (Maine-et-Loire) Joël Labbé (Morbihan) Marie-Christine Blandin (Nord) Jean Desessard (Paris) Leila Aïchi (Paris) Jean-Vincent Placé (Essonne) [mention spéciale, prix du jury] André Gattolin (Hauts-de-Seine) Aline Archimbaud (Seine-Saint-Denis) Esther Benbassa (Val-de-Marne)


René Dumont, candidat à la présidentielle en 1974

Cesser la poursuite absurde de la croissance industrielle
Construire de nouvelles villes ne dépassant pas 100000 habitants
Arrêter les industries d'armement
Restreindre la construction industrielle démente de voitures
Réduire la durée du travail: en se contentant du niveau de vie de 1920, avec l'équipement de production dont nous disposons aujourd'hui, il suffirait de travailler quatre heures par jour, de 25 à 40 ans.
Manger moins de viande
Supprimer la publicité
Bloquer la croissance de consommation énergétique
Réduire la croissance de la population dans les pays riches en supprimant les allocations familiales après le deuxième enfant
Diminuer le pouvoir de l'état et des bureaucrates
Décréter la croissance zéro de l'agglomération parisienne
Empêcher la spéculation foncière en municipalisant les sols
Engager partout la plus grande autonomie possible : entreprises, régions, communes, villages, quartiers
Obtenir, notamment d'EDF, une gestion tripartite : consommateurs, ingénieurs et ouvriers
Instaurer une médecine préventive
Refuser toute centrale nucléaire
Arrêter le bétonnage des terres fertiles


Merci René


Le rouge et le vert

Encore de bonnes places de Députés européens :

Malika Benarab-Attou Sandrine Bélier Jean-Paul Besset José Bové Pascal Canfin Yves Cochet Daniel Cohn-Bendit Karima Delli Hélène Flautre Catherine Grèze Yannick Jadot Eva Joly Nicole Kiil-Nielsen Michèle Rivasi

Bon, allez, il ne faut pas désespérer, il y en a quand même 3 qui sont allés au charbon pour gagner leur croûte de députés : Noël Mamère (Gironde) Anny Poursinoff (Yvelines) François de Rugy (Loire-Atlantique)

[Mais, mais, il manque Cécile Duflot ! Non, non, elle ne me manque pas.]

19 août 2011

Cocorrida

La Corrida suscite les passions


Dubout - Torero en rouge 1958 - peinture

Il y a quelques dizaines d'années, personne ne se souciait des corridas, cinq fois moins nombreuses qu'aujourd'hui. Les indigènes s'y rendaient sans faire caguer personne. De nos jours, consommation cul-turelle aidant, devenues un produit, l'on s'étonne que, comme au loto, personne n'ait pensé à en faire deux tirages par jour. Les zozos branchouilles affluent de partout, employés du dimanche, classes moyennes, chaubise, popo(caca)litiques, petit commerce et grande distribution, professions très libérales... le tout  se prenant pour gitans de Badajoz ou de Sanlúcar de Barrameda en parcourant , le torse fier, périnée contracté, compagne au bras, figue émue et pantelante, les quatre cents mètres qui séparent le Splendid de leur place payée à prix d'or aux arènes.


Burro catala donant pel cul al toro espanyol
(faut-il traduire? j'ai aussi l'image en format gif avec le mouvement mais c'est lassant, c'est pas assez varié)

La corrida a viré politique et identitaire : Elle est désormais interdite en Catalogne et le Pays Basque a de fortes chances d'arriver au même résultat, avec sous-tendu une forte volonté de se démarquer du pouvoir central de Madrid.
[En parlant d'âne, Bébé Lantitorine, avait fait castrer,(elle n'avait pas osé le faire elle-même d'un coup de dent rageur)  l'âne que son voisin lui avait confié lors de son départ en vacances. Quel plus grand crime peut être perpétré contre l'humanité des ânes que d'enlever à Equus Asinus l'appareil qui fait toute sa fierté et lui permet une sexualité ardente et épanouie.] 


Taureau, queue coupée
(Soleil, cou coupé . Guillaume Appolinaire)

Attentat taurin -  Il y a quelques années, de lâches individus (non, non, c'est pas moi, je ne suis pas bricoleur pour un sou et n'ai jamais voulu la mort du petit toro) avaient amputé de sa queue le taureau qui trône à l'entrée principale du Parc des Arènes de Dax.
A l'entrée secondaire, on a repoussé Fédérale, vache landaise de renom. C'est ainsi, nous sommes en Gascogne, on a jeté aux orties, au contraire de la Catalogne et du Pays Basque,  langue et fondations, bradé le pays à l'immobilier et au tourisme héliotropique (triste, quand c'est trop...) et avons acheté, morts à crédit, en seconde main, une identité d’opérette en passant par le Châtelet et Luis Mariano, au voisin espagnol. J'ai été moi aussi figurant en rouge et blanc comme à Pampelune,  à Dax et à Bayonne mais l'uniforme commence à me peser et je finis par avoir envie de me rendre aux fêtes, le cheveu bien coiffé d'une jolie raie nette tracée au peigne de corne, en costume gris souris trois pièces, pour montrer aux arsouilles (my lord!) que l'on peut boire avec tenue.


Pablo Picasso - Tête de taureau

Bon, après la pose de ces quelques banderilles, j'ai vu une fois Paquirri à Dax sous le soleil exactement et ça m'a laissé tout chose et puis j'ai visité aussi le musée de la tauromachie aux arènes de Ronda, largement consacré à Manolete et ça m'a beaucoup parlé. 


Dubout - Toréador en cape d'apparat

Adieu bientôt au pain pain, au fromage qui coule, aux vins d’appellation, aux élevages en liberté, aux légumes poussant au sol, à la chasse (je m'en fous, je suis pas chasseur), à  la Corrida puis peut-être aussi aux courses de vaches (c'est méchant de les faire courir pour rien)...

Je nous vois bien, un jour pas si lointain, souriez, vous êtes filmés, en forte surcharge pondérale, l'oeil chassieux, dévorant de larges tranches de pain de mie sous vide à la Vache qui Rit arrosées de Fanta citron, roses comme des culs de cochon, la libido muselée par quelque bromure en pastilles, le coeur en portefeuille rivé aux cours de la Bouse, l'intellect nourri par Fessebouc et les Journuls télévisés, cocus mais contents.

Vierge de Buglose, Nuestra Señora del  Rocío, priez pour nous.

03 novembre 2010

Coco Lulu

Les deux An'
A Tiodor Solvay.

Deux ân' marchiont à deux. - Un qui s'app'lait Antoine
(Comm' Tône des pouchinel'),
Y portait dessus s' dos deux trois sacs de l'avoine.
L'auter c'était Neéle Snotebel...
Y portait pas d' l'avoine
Mo des sacs avec du l'or.
Il était d' ça si fier comme un tambour major.
Y faisait de s' n' esbrouf (1) on oûrait dit Jandemme
Qu'il était l' prop' cosin de Liapol lui-même.
Mo vla que tout d'un coup des voleurs y venont
Pour picker (2) tout l' bazar qui blinkait (3)... « Bonne affaire »
Y disont...
Mo Neéle y s' met en colère,
Leur flanqu' des bons coups d' pied.- Euss' y l' frappont si fort
Que l' pouvr' âne était presque mort !...
Y disait en pleurant : on laiss' Tône tranquille,
On lui fait rien, Jan Vermille !...
Moi je s'rai stropiné (4) cochons ! c'est pas permis.
C'est podouche pas ça qu'on me z'avait promis...
- « Neéle, y dit s' camérade,
« C'est pas toujours bon d'avoir un chic emploi.
« Et si t' oûrais porté rien que d' l'avoin' comm' moi
« Tu s'rais pas si malade! »

(1) De l'embarras, (2) Voler. (3) Brillait. (4) Estropié.


Les deux mulets

Deux mulets cheminaient, l'un d'avoine chargé,
L'autre portant l'argent de la gabelle
Celui-ci, glorieux d'une charge si belle,
N'eût voulu pour beaucoup en être soulagé.
Il marchait d'un pas relevé,
Et faisait sonner sa sonnette:
Quand, l'ennemi se présentant,
Comme il en voulait à l'argent,
Sur le mulet du fisc une troupe se jette,
Le saisit au frein et l'arrête.
Le mulet, en se défendant,
Se sent percé de coups; il gémit, il soupire.
Est-ce donc là, dit-il, ce qu'on m'avait promis?
Ce mulet qui me suit du danger se retire;
Et moi j'y tombe et je péris!
- Ami, lui dit son camarade,
Il n'est pas toujours bon d'avoir un haut emploi:
Si tu n'avais servi qu'un meunier, comme moi,
Tu ne serais pas si malade.

Jean de La Fontaine 
1621 Château-Thierry 1695 Paris

16 décembre 2009

Allo ! Dr Marcel Coco ?

« J’ai un petit garçon de 47 ans. Avec mon mari, nous aimerions avoir un bébé mais, en toute honnêteté, je dois avouer que je n’arrête pas de repousser la décision parce que j’ai peur de ne pas pouvoir aimer ce deuxième enfant comme le premier. »
Elisabeth, 68 ans, Villejuif

Ralf König

Un souci avec vos enfants ? Votre famille ?
Posez votre question sur cocoa .fr /santé

Une chose dont je suis sûr est que l’on n’aime pas de façon identique ses enfants. Ce n’est absolument pas grave que vous aimiez moins cet hypothétique bébé ; vous l’aimerez différemment. En plus, votre fils a 47 ans ; le temps que vous mettiez en route votre deuxième enfant, il aura des souvenirs avec vous et je ne m’inquiète pas pour ses relations avec son futur petit frère ou sœur. Cependant, votre question est tellement ambiguë que vous ne semblez pas encore prête à avoir un autre enfant. Je ne crois pas qu’on puisse prendre une telle décision avec le moindre doute. J’ai relu plusieurs fois votre courrier et, franchement, j’ai l’impression qu’au fond de vous, vous ne voulez pas de ce deuxième enfant. Dites-vous qu’avoir un enfant unique, ce n’est pas une maladie. N’est-ce pas finalement ce que vous souhaitez, du moins pour le moment ? Cela mérite réflexion : soit vous décidez de ne pas avoir d’autre enfant, soit vous décidez de l’avoir et, dans ce cas, ne vous en faites pas, c’est lui qui vous parentalisera, qui fera de vous une mère aimante et affectueuse.

Marcel Coco
Pédopsychiatre  

Version Femina - Sud Ouest Dimanche 13 décembre 2009

19 décembre 2008

Ma cocotte

Φ
From La Cocotologie: Notes pour un Traité by Miguel de Unamuno (Paris, 1946). A detailed philosophical essay on origami, with engravings by Gérard Angiolini. (Translated into French, after the 1902 Spanish original in Unamuno’s Amor y Pedagogia, a satirical novel on the excesses of positivism.)

Amor y Pedagogia / Tratado De Cocotologia
Miguel de Unamuno


etc...

24 octobre 2008

T'es rock, Coco

Léo Ferré (qui m'a tout appris)

L'amour fou - Amour, Anarchie

... O ma frégate des hauts-fonds
Petite frangine du mal
Remettez-vous de la passion
Venez que je vous fasse mal
Je vous dirai des mots d'amour
Des mots de rien de tous les jours
Les mots du pire et du meilleur
Et puis des mots venus d'ailleurs
Je vous dirai que je t'aimais
Tu me diras que vous m'aimez...

18 septembre 2008

Haricot coco

Coco nain blanc (blanc cassé alors)
Coco jaune de Chine (les yeux peut-être)
Coco blanc Sophie (une part de féminité)
Coco rosé marbré (aprés abus, effectivement)
Coco de Paimpol (AOC) (je m'incline)
Coco rouge de Prague (non, plutôt rose)
Coco nain rose d’Eyrague (non, pas nain)
Coco nain blanc précoce ( plutôt tardif)
Coco bicolore nain (le binaire, pas pour moi)
Coco toulonnais ( le pompon)
White (coco) kidney bean) (ivory)
Black Coco (and ebony)
Coco blanc à rames (toutes voiles dehors)
Coco de Caen? (Coco de toujours)

Autoportrait au haricot

04 janvier 2008

Il a été à Albi, Coco

Toulouse-Lautrec par Toulouse-Lautrec par Toulouse-Lautrec

Toulouse-Lautrec par Toulouse-Lautrec par Toulouse-Lautrec

Le musée d'Albi est en pleine réfection. Ce sera certainement un très beau musée, compte tenu de sa situation particulière dans le centre historique (les alentours de la ville, c'est comme partout, gavé (maria) de bretelles, de rond-points, de constructions de bric et de broc, de magasins jaune canari ou bleu blanc rouge). Donc ce sera certainement très blanc, très lumineux, à l'hygrométrie parfaite, vidéo surveillé, les oeuvres bien mises en valeur comme chez Geneviève Lethu, et de l'intérieur, il ressemblera sans doute à tous les musées réhabilités.

L'on se prendra alors à regretter les vieilles salles peintes d'un marron douteux, le surveillant gestapiste confisquant leurs cassettes à des dames déconfites qui avaient eu le culot de filmer les oeuvres d'Henri, les émouvantes caricatures faites par ses amis peintres, accrochées au petit bonheur la chance, découvertes au hasard de la visite et enfin l'odeur des vieilles tapisseries un peu moisies.

19 octobre 2007

Kokopelli


Ko-ko-pel-li (kô kô pel´ lê) n. {der. Hopi "kokopilau" (koko = wood, pilau = hump)} the humpbacked Flute Player, mythical Hopi symbol of fertility, replenishment, music, dance, and mischief.

fluteplayer

Kokopelli est un personnage mythique souvent représenté comme un joueur de flûte bossu, issu des anciennes croyances amérindiennes du Sud-Ouest des États-Unis, il a plus de 3000 ans. Kokopelli était une image de la mythologie des Indiens Anasazi, symbole de fertilité, de joie, de fête, de longue vie.

Humpback phallic Kokopelli

C’est aussi un ménestrel, un esprit de la musique, un conteur, un voyageur de commerce, un faiseur de pluie, un guérisseur, un professeur, un magicien farceur, un séducteur, un fertilisateur (il a d’ailleurs aussi comme autres noms "le Casanova Anasazi" ou "Casanova of the Cliff Dwellers" car il est parfois représenté avec un attribut male d’une taille exagérée). Kokopelli possède la sagesse de l’âge. Ce voyageur joyeux a une leçon pour chacun. Sa plus grande leçon semble être de nous montrer que nous ne devrions pas prendre la vie trop au sérieux.

Cliff Dwelling Bandellier New Mexico USA

L'Association Kokopelli, présente à Gaujacq les 13 et 14 octobre, a été créée, durant le printemps 1999, pour reprendre le flambeau de Terre de Semences qui oeuvrait, depuis 1994, à la protection de la biodiversité et à la production et distribution de semences issues de l'agriculture biologique et biodynamique.