Forte de sa récente constitution en métropole, nourrissant de très vieux griefs, la région Toulon-Provence-Méditerranée avait cru bon de s'attaquer soudainement à son imposante voisine, la métropole d'Aix-Marseille-Provence, semant la terreur dans la population.
Demi carte de France des métropoles dont Toulon-Provence-Méditerranée (cerclée)
Mal lui en a pris. C'est sous un déluge de feu que vivent depuis le mois d'octobre 2023 les habitants de Toulon et sa périphérie. Durant plus d'un an et demi, Marseille a fait donner sa puissante armée et plus rien n'est debout sur les 366 km² de superficie (pour comparaison, 365 km² pour la bande de Gaza) de Toulon-Provence-Méditerranée.
Métropole Toulon-Provence-Méditerranée
De Six-Fours-les-Plages à Hyères-les-Palmiers tout n'est plus que destruction totale, morts, blessés, maladies, famine ...
Marseille, nonobstant le champ de ruines, se creuse maintenant la tête pour trouver malgré tout de nouveaux objectifs à la hauteur de son potentiel militaire.
1960 Le brésilien Miguel Gustavo écrit et compose en mode samba brésilienne la chanson Brigitte Bardot [connue internationalement suite à Et dieu créa la femme de Vadim (retro) 1956] que chantera Jorge Veiga.
Brigitte Bardot, Bardot
Brigitte beijo, beijo
Lá dentro do cinema
Todo mundo se afobou
Brigitte Bardot, Bardot
Brigitte beijo, beijo
Lá dentro do cinema
Todo mundo se afobou
Aí, BB, BB, BB
Por que é que todo mundo
Olha tanto pra você?
Será pelo pé? (não é)
Será o nariz? (não é)
Será o tornozelo? (não é)
Será o cotovelo? (não é)
Você que é boa e que é mulher
Me diga então porque que é
En gros :
Brigitte Bardot, Bardot - Brigitte bisous, bisous - Au cinéma, tout le monde s'est précipité (bis) - Ay , BB, BB, BB - Comment se fait-il que tout le monde est là à te regarder - Serait-ce pour ton pied ? (non) - Serait-ce ton nez ? (non) - Serait-ce ta cheville ? (non) - Serait-ce ton coude ? (non) - Toi qui es une femme formidable - Dis-moi alors pourquoi ?
Kees van Dongen, Brigitte Bardot, 1958
Dario Moreno(dont je suis un grand admirateur, moins de B.B.) fera son plus grand succés de la version française de Lucien Morisse et André Salvet, qui en rajoute à dégouliner :
― Aucune fille au monde, n’est aussi sympa que toi… (t'es sûr ?)
― Il aurait fallu t’inventer, si tu n’avais pas existé (sérieux ?)
― Pour toi, toutes les secondes chaque homme a le cœur qui bat (pôpôpô !)
― Je connais beaucoup de femmes qui voudraient bien te ressembler (carrément !)
― Il aurait fallu t’inventer, si tu n’avais pas existé, (c'est toi qui le dis !)
[ J'ai vu le fameux Kôkô, à l'Atrium à Dax. En première partie passait le Petit Prince, un chanteur Suisse de 11 ans retourné depuis à l'anonymat [il a disparu après sa mue, Wikipedia nous dit qu'il devint père de famille (un fabuleux destin) et qu'il travailla en tant que fonctionnaire pour l'Etat de Vaud (le champ du fort possible)]. J'étais au dernier étage, au poulailler, en compagnie de jeunes abrutis comme moi. La mode était alors à l'hystérie pour les jeunes dames, (c'était l'époque des Beatles)
et à la démonstration de force pour les jeunes messieurs. Dans un élan de fol humour, le fils du docteur Nouibeau, sur la chanson Si j'avais un marteau, If i had a hammer, jeta sur scène un marteau et les occupants du poulailler s'attachèrent à massacrer les rangées de sièges sur lesquels ils étaient assis.
Résultat des courses, le poulailler où la place de cinéma coûtait 3 francs 6 sous ne fut jamais réparé et l'on dut mettre la main à la poche plus lourdement pour se payer une place au balcon, qui lui, avait été épargné.
Retour à Kôkô, devenant par la suite Clo-Clo, et à son Nabout twist, son premier enregistrement, en version franco-arabe ici. (Kôkô, comme sa consœur Dalida, est né et a vécu en Egypte.)]
[Je n'ai pas tout compris aux paroles mais je fais avec.]
En son temps, on parlait des 4B : Brassens, Béart, Brel, Bécaud. Des quatre, Béart a le moins bien résisté au point que, au mépris de la vérité historique, certains l'ont remplacé par Barbara. Il mérite pourtant que l'on s'attarde sur son cas et puis, quand on a écrit L'eau vive, on peut laisser pisser..
Henri Matisse, 1910-12, Les Capucines à la danse (Nasturtiums with The Dance II) oil on canvas, 193 x 114cm, Pushkin Museum
...Dansons la capucine,
Le vin manque chez nous...
...Les gros fermiers boivent chopine,
Mais ils trinquent sans vous.
Dansez la capucine
Et gare au loup,
You!...
Capucines personnelles
[Passés récemment chez Claude Monet à Giverny mais les capucines n'étaient pas encore venues.]
Dansons la capucine, sur une version du refrain de La Carmagnole, chanson révolutionnaire par JeanBaptiste Clément, 1836-1903, celui du Temps des cerises.
Mon père avait fait saillir sa petite jument préférée par un très beau
cheval arabe, escomptant avoir d'elle un élégant guilledin de promenade
strictement réservé à son usage personnel : mon père était un être débordant
d'optimisme dans tous ses projets; aussi parlait-il chaque jour de son
guilledin avec une assurance absolue, comme s'il eût déjà élevé et
dressé,______ bridé et sellé à sa porte, prêt à être monté. Or, par une
négligence ou une autre d'Obadiah, le malheur voulut que la jument ne trouva
rien de mieux pour répondre aux espérances de mon père que de lui donner un
mulet, et par-dessus le marché la plus laide des bêtes de cette espèce qu'une
jument ait jamais enfantée.
Ma mère et mon oncle Tobie ne s'attendaient à rien de moins, venant de
mon père, que la mort d'Obadiah______ et voyaient déjà venir un désastre qui
ne connaîtrait point de fin.______Regarde un peu sacripant ! s'écria mon
père,! regarde ce que tu as fait ! _____ Ce n'est pas moi, fit
Obadiah.______Qui sait? repartit mon père.
Elle a sept mètres de long et un mètre de large. Nous sommes sept dedans. Il fait noir. Nous longeons la forêt vierge. Soudain, comme sur un ordre, les moustiques nous attaquent furieusement.
Deverrer, qui est jeune, geint sous la souffrance. « Silence, ordonne Menœil. Ce n’est pas la peine d’avoir échappé aux chasseurs d’hommes pour les attirer maintenant à cause de deux ou trois moustiques ! »
Le jeune se tait. Et alors commence le supplice, qui durera jusqu’à l’aube. On se caresse sans arrêt la figure, le cou, les pieds, les chevilles, de haut en bas, de bas en haut, dans un continuel mouvement de va-et-vient. Et à pleines mains on les écrase. Ils sont des millions contre vous, vous entendez, oui, des millions ! J’en ai écrasés pendant neuf heures de suite, contre ma peau, pour mon compte !
Tu piques même l'imam, tu es un grand païen, moustique
Ah moustique, tu es un salaud, moustique
Tu piques même les malades, et ma salade, moustique
Ah moustique, tu es un bandit, moustique
Je veux t'accuser chez l'infirmier du quartier
Ah moustique, tu es un salaud, moustique
Je veux t'accuser là-bas à l'OMS
Ah moustique, tu es un bandit, moustique
J'irai dire ça chez le docteur Kouchner
Ah moustique, tu es un salaud, moustique
Je veux te porter plainte chez les Médecins sans Frontières
Les fredaines qui courent sur la toile assurent que si vous êtes une femme enceinte, un individu de groupe sanguin O, que vous transpirez pas mal ou que vous buvez de la bière, vous avez toutes les chances de vous faire piquer en priorité. Je ne remplis aucune de ces conditions : pas une femme, pas enceint, groupe B, je transpire normalement (l'effort n'est pas ma tasse de thé), je bois rarement de la bière, pourtant, lorsque je parais, je suis accueilli très chaleureusement par les camarades mosquitos.
Le moustique, le maringouin est mal aimé, il n'a pas encore connu son Badinter. (un de ses autres noms est pourtant Cousin). Toute tentative de sa part d'attaque ou la seule pénétration de l'espace territorial humain est punie immédiatement de la peine de mort. Nous nous devons de réfléchir à ces meurtres commis de sang-froid.
Les moustiques ne font pas que transmettre des maladies :
Au sein de la chaîne alimentaire, les moustiques servent de nourriture à de nombreuses espèces, comme les poissons, oiseaux, reptiles, insectes. Au stade de larves, ils sont gobés par des invertébrés aquatiques, des batraciens et des poissons. Puis, adultes, ils constituent les mets de prédilection d’oiseaux, de chauve-souris, de grenouilles, d’araignées, de lézards ou de libellules.
Le premier Spoutnik(il y en a eu 10) a été lancé en octobre 1957. Il y a maintenant près de 2 000 satellites en orbite autour de la Terre sans compter ceux qui sont en orbite extra-terrestre.
En février 2018, le crane d’œuf Ecour Musque, Sud-Africain d'origine sévissant dans la SillyCon vallée, envoie dans l'espace, en orbite autour du soleil une de ses voitures.
Le tas de ferraille décapotable est piloté par le nommé Starman, mannequin qui écoute en boucle le morceau éponyme de David Bowie. [ J'aurais préféré, Nel blu dipinto di blu ( Volare) de Domenico Modugno, d'autant que Bowie l'a chanté lui-aussi.]
Le projet Starlink de la société américaine SpaceX (à Ecour bien sûr) prévoit le lancement de 12 000 puis 42 000 minisatellites (c'est tout ?) pour offrir (un grand merci d'avance) un service Internet à haut débit partout sur la planète. On en voit déjà des traces dans le ciel. Les badauds sont invités par nos journaux d'informations, toujours éclairés, à les contempler la nuit .
Reconnaissons à Ecour l'excellence de ses idées :
L'idéal serait que chacun d'entre nous possède un lanceur individuel. Plutôt que d'aller à la déchetterie, on pourrait ainsi envoyer dans l'espace son sac poubelle bien rempli, son vieux frigo, sa tondeuse en panne, son voisin qui commence à nous courir sur le haricot, (les chats qui viennent chier sur mes plate-bandes, j'allais oublier), sa compagne ou son compagnon, les enfants pas sages, etc...
Lorsque mon cerveau se montrait malléable et réceptif, j'aurais pu retenir d'emblée un poème de Verlaine, l'Art poétique par exemple : De la musique avant toute chose / et pour cela préfère l'imper / plus souple et plus résistant à l'air... ou bien le fameux discours de Martin Luther King : J'ai fait un cauchemar, je me suis réveillé trempé de sueur... ou encore, la plus facile des comptines : Do ré mi la perdrix / Mi fa sol, elle s'endort... mais non, ce qui est resté à jamais gravé dans mes neurones, et que je peux restituer sans trou de mémoire, ce sont les quatre premières lignes de la java trou du cul du chat...
C'est la java,
Trou du cul du chat,
La bite à Papa,
Les couilles à Julot-oh!
Viens ma gonzesse,
Prête-moi tes fesses,
Pour jouer du yoyo-oh!
Chat - Albert Dubout
Non, tu n'les verra plus,
Les poils de mon cul,
J'en ai fais des brosses.
A cent sous le kilo,
Ca fait du boulot
Pour nourrir les gosses.
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Je crois bien que c'est sur l'air de :
C'est la java
La vielle mazurka
Du vieux Sébasto
J'suis ta néness'
J'suis ta gonzess'
Tu es mon julot
chantée entre autres parMistinguett, Paroles Albert Willemetz, Musique Maurice Yvain
[ Dubout l'avait bien remarqué, le chat est l'une des rares espèces animales à faire de son trou du cul un ornement. ]
Carte de la Marconie mise en page par Vincent 12eme
Complètement en phase avec cette vision acérée de l'état des Marconiens.
Un gros regret : rien sur la Corse, un pays ami pourtant, qui ferait carton plein à elle seule avec ces doux noms d'oiseaux.
Une satisfaction : cyniques pour le Sud-Ouest, un vrai compliment.
Cynisme » provient du grec ancien κύων / kuôn, qui signifie chien.
Le cynisme était avant tout une attitude face à la vie provenant d'une école philosophique de la Grèce antique, fondée par Antisthène, et connue essentiellement pour les frasques de son disciple le plus célèbre, Diogène de Sinope. Cette école tente un renversement des valeurs, et enseigne la désinvolture et l'humilité aux grands ainsi qu'aux puissants de la Grèce antique. Radicalement anticonformistes, les Cyniques, ainsi qu'à leur tête Diogène, proposent une autre pratique de la philosophie et de la vie...
Notre ailier droit et capitaine mieux-disant, marque depuis la tribune,
dans un style pavardien, le but qui consacre les marconiens champions du monde.
Léo Ferré :
♫
Même et de préférence si l´urgence contient l´idée de vous foutre
sur la margoulette
Je n´écris pas comme de Gaulle ou comme Perse
Je cause et je gueule comme un chien
JE SUIS UN CHIEN*
(*pour ma part, je me verrais bien en petit corniaud bien hargneux qui attaque les mollets des gentils énarques)