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09 septembre 2013

¡Baco! ¡Baco!


J'avais nourri l'espoir de déboucher une bonne bouteille de Baco noir, en terrasse à Montréal ou en pique-nique au bord du lac Saint-Jean, par exemple. Hélas, malgré mes efforts, je n'ai pas pu dégoter le précieux nectar. Les québécois sont évidemment plus branchés bière mais ils commencent à venir au jus de la treille. La vigne est cultivée au Canada dans les Cantons de l'Est au Québec et en Ontario.


Les américains font du vin sur la Côte Ouest bien sûr mais aussi sur la côte Est. Le vignoble ci-dessus n'est pas sur la 5ème Avenue mais dans l'Etat de New-York.


Et qu’utilisent Canadiens et Américains entre autres comme cépage ? du Baco noir du nom de François Baco, né à Peyrehorade en 1865 et mort en 1947 à Labatut. Instituteur de profession, il se fixera à Bélus en 1893.
François Baco, par ses travaux d'hybridation  a contribué en son temps à la lutte contre le phylloxéra  et voit aujourd'hui son Baco 22A (Baco blanc) représenter 17 % de la zone d'appellation d'origine armagnac
Ses cépages se sont exportés via Bayonne, Bordeaux, Nantes...


Dessins de François Baco - Collection Musée de la Chalosse


François Baco occupé à ses travaux d'hybridation - Mairie de Bélus
Plus d'infos : 
Le Centre culturel du Pays d'Orthe à qui  j'ai emprunté deux images ci-dessus.
François Baco sur Wikipedia, sur Sud-Ouest ici et .
Même à Nantes, on le connaît, François Baco, ici chez Lucm.


Sonque un travèrs de dit !
A la vòsta !

13 mars 2013

Rocaille

La carpe et le lapin
L'Auvergnat et le Picard
[pas de danger, ce  sont deux aérophones (le tuba et l'accordéon),  ai-je appris]


Alain Bruel, accordéon; François Thuillier, tuba
15 Heures, en duo à Saint Lon les Mines le dimanche 3 mars 
Week-end musical sous l’égide du Conservatoire des Landes

C'est bête, à l'heure où le dernier trou du cul chantant (trou du luth serait plus dans le ton) fait avertir avant son concert qu'il est interdit de le prendre en  photo, de l'enregistrer, de le filmer, de lui jeter des tomates, des bouteilles de bière (vides)  ou des œufs pas frais, (couats comme on dit par ici) je n'ai pas osé prendre mon appareil photo. Je le regrette, tout s'étant déroulé à la bonne franquette (nuts!); j'aurais bien aimé garder quelques belles images de ce mémorable concert de deux énormes musiciens, créateurs, formateurs, qui respirent la sympathie et allient le talent à la simplicité et à l'humour.


Rocaille, CD que j'ai acheté à la sortie: très beau, pas cher.


Le maître et l'élève(e)
on aperçoit l'oreille (il en a) de François Thuillier

Après le duo (époustouflant), entracte;  j'ai été quérir dans mon bros l'appareil photo susdit et j'ai tenté de me rattraper en deuxième partie, tout en écoutant les deux solistes et leurs  40 stagiaires  (Ali Tuba et les...) qui n'ont pas démérité, loin s'en faut.

L'accordéon : une vraie boite à frisson !
Pour clôturer un si bel après midi, en rentrant à case, le cœur gai, crochet par Bélus tout proche pour saluer François Baco, Bélus où réside aussi Claude Lalanne (pas la Claude Lalanne d'Agen mais la Claude Lalanne de Bélus).

Saint-Lon-les-Mines. Pour attaquer les contreforts (hem !) qui entourent Dax, à l'est, la côte de Hinx présente le moins de difficultés pour le cycliste occasionnel, comme on dit chez Heptathlon, (pas le cycliste contemporain, poutre et roubignolles apparentes,  celui qui est déguisé en caravane du Tour de France, avec du matos si cher qu'il est obligé de rentrer son vélo dans les toilettes quand il va pisser, de peur qu'on ne lui chourre ), encore qu'elle est longue et traître, la vache, au Sud (-ça suit ?) celles de  Cagnotte et de Saint-Lon sont une autre paire de manches. Il n'y a pas si longtemps, désireux de tester la souplesse de mon jarret et ma capacité pulmonaire malmenée par les blondes américaines, j'ai enfourché mon Lapierre ®,  [(c'est le cas de le dire, il pèse un âne mort mais il a dix-huit vitesses, (dont quinze  inutiles en ce qui me concerne) ça compense ]. Mollet conquérant et moral de vainqueur, je pédalais comme un bienheureux, (ça descend) laissant insolemment  Tercis [(étym. : trois lieues (de Dax)] sur ma droite,  jusqu'à atteindre le pied de la côte de Saint-Lon.
( Tout le monde est là ?)


Clo(clo)taire par Sempé

Au deuxième  virage, (bjiouu !  ça monte et en plus ça tourne) les pattes cassées,  je me suis rendu  à la raison et à l'adage de Pierre Dac : " il est idiot de monter une côte à bicyclette quand il suffit de se retourner pour la descendre."

Oh vieillesse ennemie ! combien de fois  pourtant l'ai-je montée en vélo depuis tout petit, cette côte et de bout en bout. (Oui mais tu t’accrochais à l’épaule de ton père qui lui, roulait en mobylette - Menteur ! de quoi tu te mêles ?)  Et qu'allait-on faire à Saint-Lon ? On allait aux champignons.  Et pourquoi à Saint-Lon ? parce qu'il y a là un joli bois pour les cèpes et que mon père connaissait l'endroit car dans sa jeunesse, il avait travaillé à la mine (de Saint-Lon... les mines, tout s'éclaire).
Je me souviens aussi de la vigne par où l'on passait pour atteindre le bois et des  grains de raisin croqués  par tout petit matin frais d'automne et j'en ai encore le goût sur la langue.C'est là aussi que j'ai connu un néflier sauvage qui ne voulait parler qu'à moi, rien qu'à moi.

Et à  part le vélo, un regret musical ? 
J'aurais voulu jouer de l'hélicon
Pon pon pon pon.

20 mai 2008

Sirène, nuages

Tête de sirène
Advienne que pourra

Laissez courir le pinceau sur la toile,
le stylo sur la feuille,
vos mains sur la forme,
vos doigts sur le clavier...

Laissez venir ce qui doit arriver,
qui ne demande qu'à naître et à advenir :
la créativité s'enrichit grandement
de l'errance et du hasard

"Je me suis installée dans l’ancienne tonnellerie de mon grand-père. Le premier hiver je n’avais qu’un simple établi et ses vieux outils. Aujourd’hui, j’ai bâti des cloisons en bois, et un grand poêle m’aide à supporter les frimas..."

Claude Lalanne , Bélus (well-known Academy), canton de Peyrehorade


La tête dans les nuages
(Expo à l'Abbaye d'Arthous)

01 mars 2007

Imaginaire


"Dans mon imaginaire, les guerres de 14-18 et 39-45 s'étaient déroulées en noir et blanc. Ce n'est qu'à compter de la guerre d'Algérie que j'ai compris que les guerres se passaient en couleur."

Docteur Pascal Tithion lors de sa Conférence-Débat autour du thème : "Dieu, que la guerre est jolie" à l'Académie de Bélus (Landes) en février 2007.