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15 décembre 2010

Sa vie, son oeuvre

    «A personalidade das pessoas não tem nada a ver com a escrita. As coisas têm de se distinguir completamente. Quando se lê um livro de um determinado autor, porque é que se há-de saber a vida dele? (...) A obra é uma coisa que fica. Se tirarmos os filhos da puta da literatura e da pintura, ficamos com nada. Se se tirarem os bêbedos, fica-se com zero. Se deixarmos só os livros feitos por pessoas que se portavam bem, tratavam bem a mulher, eram bons amigos e pagavam as contas a horas, ficamos só com merda.»

Miguel Esteves Cardoso


Louis-Ferdinand Céline

    «La personnalité de l' auteur n'a rien à voir avec son écriture. On doit entièrement distinguer les deux. Si on lit le livre d'un auteur déterminé, pourquoi s'intéresser à sa vie ? (...) L'œuvre demeure. Si l'on supprimait tous les fils de pute de la littérature et de la peinture, il ne resterait personne. Si on enlevait les ivrognes, il ne resterait rien. Si on ne nous laissait que des livres de bien-portants, traitant bien leur femme, bons amis et payant leurs dettes en temps, il ne nous resterait que de la merde.»

Miguel Esteves Cardoso
Traduit du portugais (à la louche)

 

Max von Sydow incarnant Knut Hamsun

    C'est vrai ça. Même que je m'interroge depuis des années pour savoir pourquoi, étant intrinsèquement de gauche (confit de canard) et athée (parfum bergamote), les écrivains qui m'ont laissé sur le cul, ont viré à l'extrême droite : Louis-Ferdinand Céline, (Mort à crédit) le voyageur de Sigmaringen (il dit pourtant dans je ne sais plus quel délire rabâcheur et  pamphlétaire qu'en dessous de la Loire, on est tous des bougnouls mais le bougnoul que je suis  lui pisse à la raie au bon aryien) , Knut Hamsun (La faim), qui a tourné comptenteur du régime nazi, ou sont de droite très catholique tel Dino Buzzati (Le désert des Tartares).



Dino Buzzati con il suo bulldog Napoleone
Collezione privata

Ouarf ! Ouarff !!

03 janvier 2015

Lendemains ballonnés

Laetitia & Sebastien Photography

Et à l'autre bout ? :
Eh bien ce sera bien foiegraté, chaponné, huitré, axoaté (du basque axoa), chocolaté, saintémilionnisé, champagnisé, les poissons vont se régaler, ce qui nous mène tout droit à l'euphémisant petit coin et à la réflexion suivante en ce début d'année (je crois avoir pondu un zeugme) :
Il y a peu d'activités humaines  qui soient à ce point recouvertes d'un doux voile sémantique. Seules les populaires chiottes, les cagouinces ou cagouinsses (de l'occitan cagar : chier) ne font pas leur sucrées et affichent clairement leur vraie destination merdicatoire.
Sinon il faut naviguer entre gogues et  goguenots (attention à ne pas glisser) pour un peu d'argot, les latrines, les feuillées, les cabinets, les lieux d'aisance, le cabinet d'aisance, les sanitaires, les lavabos, les WC,  water closet, (un truc que ne connaissent pas les Angliches qui appellent ça toilet ou lavatory), les commodités, la chaise percée, le pot, les toilettes, la garde-robe, (plus faux cul, tu meurs) le  petit coin, la bécosse au Québec (de l'anglais backhouse : derrière la maison), les Espagnols ne sont pas en reste avec le  retrete, (même étymologie que retraite) l'inodoro (l'inodore ?, ils ont bien de la chance) l' excusado (comme son nom l'indique),  tout ça pour aller à la selle.

Développement durable de l'après guerre

La selle en littérature : 
« La dame (...) ajouta (...) qu'elle faisait à présent "des vents en allant à la selle, que c'était comme un vrai feu d'artifice... Qu'à cause de ses nouvelles selles, toutes très formées, très résistantes, il lui fallait redoubler de précautions... Parfois elles étaient si dures les nouvelles selles merveilleuses, qu'elle en éprouvait un mal affreux au fondement... Des déchirements (...)" »
Louis-Ferdinand Céline - Voyage au bout de la nuit - 1932
(Céline était docteur en médecine, c'est dire s'il a pu recueillir nombre de confidences troudeballiennes.)


Chions gaiement dans les jolies toilettes construites par Friedensreich Hundertwasser à Kawakawa (Kakakaka ?) en Nouvelle Zélande.

[Bon, souhaitons que 2015 ne soit une année de merde]

06 septembre 2013

Blek le roc

Évitant de m'encombrer l'esprit avec des lectures préliminaires de guides et autres ouvrages promotionnels, je suis parti au Canada avec pour tout bagage préconçu, le souvenir d'anciennes lectures des aventures de Blek le roc.


Ici, Blek le roc, qui a débuté dans Kiwi, en 1955, se bat avec son seul coutelas contre une Tunique rouge. Roddy, son "fils adoptif", stresse en attendant l'issue du combat.


Blek le roc, trappeur de son état, avait deux objectifs dans sa vie, lutter contre les troupes anglaises, ainsi que contre les Indiens. Il était aidé en cela par Roddy, comme vu plus haut et par le professeur Occultis ici, en bas à droite.


Donc, un coup, les Indiens, un coup, les Homards rouges.

Le souci, c'est que je pensais que Blek était canadien et qu'il était accompagné dans ses aventures par Double-Rhum et Saignée (c'est l'ami Bill, moi, c'est Boule, qui m'a rappelé ces personnages et j'ai abondé dans son sens).  Mais à  l'analyse post-mortem, il s'avère que Double-Rhum et Saignée accompagnaient Miki le Ranger, (lu certainement à l'époque dans "l'illuss" Rodéo) que Blek est américain (étatsunien) d'origine bretonne, (!) pire, que ses parents dessinateurs étaient italiens et l'avaient appelé Il Grande Blek. A notre décharge, Miki le Ranger avait les mêmes parents que Blek.
Bon, je ne vais pas en faire un drame, d'autant que ma pensée s'est bien éloignée de l'enseignement de Blek et je ne suis plus du tout d'accord avec sa ligne idéologique.
Mais, ça ne laisse pas d'inquiéter, ces problèmes de mémoire défaillante. J'espère qu'au détour de contrôles fortuits de ma base de connaissances, je ne vais pas m'apercevoir tout à coup que Louis-Ferdinand Céline était une femme, que le Roi-Soleil était japonais, que Van Gogh était inuit ou que François Villon était un poète...


Le 08/09/13.  J'y reviens. Je ne peux pas y croire que Blek soit italien et ça ci-dessus, c'est pas un signe ? Comment aurais-je pu tomber sur le seul char de l'Ontario immatriculé Blek, au nom de ses descendants ? Et ce message subliminal sur la plaque : Yours to discover ?

10 décembre 2019

Une journée bien remplie

  M. Barnarat, lyonnais d'origine, offre un type superbe de citoyen démocratique. Son emploi du temps quotidien mérite une petite narration.
Levé sur le coup de neuf heures, M. Barnarat commence à se traiter par deux ou trois chopines de vin blanc. Vers onze heures et demie, il consulte son horloge et proclame que l'instant des apéritifs sérieux a sonné. Homme de règles et de principes, il a sa marque de pernod, dont le choix a été le fruit d'une longue expérience, qu'il fait venir de loin, et qu'il est seul a boire dans Romans, où l'on fabrique une douzaine d'anis considérés. II en étanche cinq à six verres jusqu'aux environs d'une heure et demie où il rompt le pain, en débouchant du Beaujolais. Le déjeuner ne va point, cela s'entend, sans une bonne demi-tasse de marc ou d'armagnac. M. Barnarat s'autorise le petit verre avec la clientèle jusqu'au moment où il se rend à sa partie de boules, qui occupe le principal de son après-midi. Avec les boules, le vin rouge du pays est obligatoire. II ne m'a pas été donné d'estimer en personne par quel nombre de pots M. Barnarat lui rend hommage, mais je lui fais confiance, d'autant que le jeu de boules est altérant. Je ne parle naturellement point des jours de championnat, où le gosier de notre héros défie toutes les statistiques.
   Aux alentours de six heures, M. Barnarat regagne son café. Un cercle d'amis fidèles l'y attend pour célébrer le sommet de la journée, le grand, véritable et solennel apéritif. 
C'est le moment où volontiers, M. Barnarat entame le récit  de sa dernière campagne, qu'il a faite en septembre en qualité de lieutenant de garde-voies entre Saint-Vallier et Saint-Rambert d'Albon. II a été renvoyé à ses foyers au bout de trois semaines, et son amertume s'exhale chaque soir à neuf au quatrième verre de son pernod. Car je n'ai point besoin de dire que le pernod préside la séance. M. Barnarat, je le jure, ne sera point quitte qu'il n'en ait vidé ses dix verres où l'eau tient la moindre part, et la tablée du compère lui tient tête vaillamment. Chacun a son cru de pernod favori mais la purée d'absinthe est de même couleur dans tous les verres...

Éventail plié, 1939. Arthur fait ici la promotion du Pernod 40°. Coll. Roger.
(La dernière année car la fabrication et la vente de toute boisson apéritive à base d'alcool
 titrant plus de 16° furent interdites de 1940 à 1949.)

    Un seul des chevaliers n'y goûte point. Tourmenté par ses viscères, il avait vu un docteur qui lui dit: «Supprimez votre pernod». II s'est donc mis depuis au noir mandarin. Je dois dire pour l'histoire que, de toute la compagnie, il est de loin le plus maltraité, la face lie de vin, bavant, la main tremblante, ouvrant péniblement un œil strié et glaireux, d'un gâtisme accusé a moins de quarante-cinq ans.
   Le ton s’échauffe et s'envenime. Bousculant l'homme au mandarin dont la salive file, les buveurs s'affrontent, se vouant mutuellement a la male mort. M. Barnarat vitupère l'intolérance religieuse à la face du tailleur, qui lui réplique par une diatribe forcenée sur la quadrette victorieuse au concours de boules de Pâques 1925.
   On boit la tournée de la réconciliation vers neuf ou dix heures ! II n'est point si rare que la cérémonie se prolonge jusqu’à minuit, et non plus qu'on atteigne le quinzième ou vingtième pernod. M. Barnarat s'en va manger la soupe avec quelque morceau, dûment arrosé, de boudin ou de caillette. Enfin, avant de clore sa porte, il vide avec les derniers clients quelques couples de demis bien tirés, qu'il entremêle plaisamment d'un ou deux chasse-bière, à moins que les bouchons de champagne ne sautent en l'honneur d'une «Fanny» retentissante, d'une belote magistrale ou de quelque autre grand événement.
   Il me faut confesser que cet éminent éclectique a pu aborder la soixantaine avec la pupille alerte, le pied encore léger, la taille cavalière, le poil dru et brillant. On a pu voir toutefois qu'il est ménager de ses forces. Sa femme, levée a l'aube, debout quinze heures durant et qui ne boit que de l'eau minérale, porte sur son échine lasse et sa figure flétrie tous les stigmates des maux épargnés a son maître et seigneur.

Lucien Rebatet 
Les décombres , 1942

Lucien Rebatet , Les décombres ( best-seller sous l'occupation) : comme Bagatelles pour un massacre, 1937, L'école des cadavres, 1938, Les beaux draps, 1941, de Louis-Ferdinand Céline, à lire avec des pincettes et un masque de protection...

17 décembre 2007

Je m'en lave les mains

"Voici la terrible histoire de Philippe-Ignace Semmelweis. Elle peut sembler un peu aride, rebuter au premier abord, à cause des détails et des chiffres, des explications minutieuses. Mais le lecteur intrépide sera bien vite récompensé. Elle vaut la peine et l'effort. J'aurais pu la reprendre au début, la fignoler, la rendre plus alerte. C'était facile, j'ai pas voulu. Je la donne donc pour ce qu'elle vaut. (Thèse de Médecine à Paris, 1924.) La forme n'a pas d'importance, c'est le fond qui compte. Il est riche à souhait, je suppose. Il nous démontre le danger de vouloir trop de bien aux hommes. C'est une vieille leçon toujours jeune. Supposez qu'aujourd'hui, de même, il survienne un autre innocent qui se mette à guérir le cancer. Il sait pas quel genre de musique on lui ferait tout de suite danser! Ça serait vraiment phénoménal! Ah! Il vaut mieux qu'il soit prévenu. Qu'il se tienne vachement à carreau! Ah! Il aurait bien plus d'afur, à s'engager immédiatement dans une Légion étrangère! Rien n'est gratuit dans ce bas-monde. Tout s'expie, le bien, comme le mal, se paie tôt ou tard. Le bien c'est beaucoup plus cher, forcément..."


[Le docteur Ignác Fülöp Semmelweis découvre que se laver les mains avant de pratiquer un accouchement diminue considérablement la mortalité liée à la fièvre puerpérale. Dés lors, il sera honni de la majorité de ses pairs.]

"Voici la très triste histoire de P.I. Semmelweis, né à Budapest en 1818 et mort à Vienne en 1865. Ce fut un très grand cœur et un grand génie médical. Il demeure, sans aucun doute, le précurseur clinique de l'antisepsie, car les méthodes préconisées par lui, pour éviter la puerpérale, sont encore et seront toujours d'actualité.
Son œuvre est éternelle. Cependant, elle fut, de son époque, tout à fait méconnue.
Nous avons essayé de mettre en relief un certain nombre de raisons qui nous paraissent expliquer un peu l'extraordinaire hostilité dont il fut la victime. Mais on n'explique pas tout avec des faits, des idées et des mots. Il y a, en plus, tout ce qu'on ne sait pas et tout ce qu'on ne saura jamais. Pasteur, avec une lumière plus puissante, devait éclairer, cinquante ans plus tard, la vérité microbienne, de façon irréfutable et totale. Quant à Semmelweis, il semble que sa découverte dépassa les forces de son génie. Ce fut, peut-être, la cause profonde de tous ses malheurs. "

Louis-Ferdinand Céline
La vie et l’œuvre de Semmelweis.(ci-dessus, introduction et conclusion)
Thèse de Médecine; Gallimard

"Il avait ainsi découvert avant l'heure, ce que l'on appelle maintenant l'infection nosocomiale et l'infection manuportée, de même que la fonction antiseptique d'un produit." Medarus
[épidémie de gastro-entérite en cours]

01 février 2010

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