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16 janvier 2015

Le monde à l'envers

ou à l'endroit, c'est selon
question de points de vue

Le choix du Nord en haut de la carte est une convention qui remonte  à  
Ératosthène et Ptolémée

Planisphère d'Al-Idrīsī pour le roi Roger de Sicile, orienté sud nord

Planisphère d'Al-Idrīsī pour le roi Roger de Sicile, réorienté nord sud

Al-Idrīsī, né à Sebta, Ceuta, mort en Sicile vers 1165.

Upside-down Map
Mapa invertido

Sur les méridiens également, il y a de la friture :

Un méridien d'origine est le méridien servant de référence pour la longitude, d'où son indication sur les cartes comme le 0° de longitude. Le choix de ce méridien est une convention, discutable par définition, sur laquelle on va souvent centrer les cartes.
Plusieurs méridiens ont été choisi comme origine, essentiellement en raison du nationalisme :
dans l'Antiquité, les auteurs grecs utilisaient souvent le méridien d'Alexandrie (Ptolémée a pris lui les îles des Bienheureux) ;
au Moyen Âge, les cartes sont centrés sur Jérusalem ou La Mecque ;
au XVIe siècle, les Portugais choisissent celui de Terceira (une île des Açores), Mercator plaça le sien sur l'île de Fuerteventura (aux Canaries), tandis que les Espagnols celui de Tolède (en Espagne) ;
au XVIIe, les géographes français prennent le méridien de l'île de Fer (une île des Canaries) comme référence ;
aux XVIIIe et XIXe siècles, le méridien de Paris (passant par l'Observatoire) affronte le méridien de Greenwich (passant par l'observatoire de la banlieue de Londres), et de façon plus marginale les méridiens du détroit de Béring, de Washington, de Bruxelles, de Rome, de Copenhague, de Saint-Pétersbourg ou de Kyoto ;
en 1884, lors de la conférence de Washington, 22 États choisissent le méridien de Greenwich (mais refus temporaire de la France et du Brésil).

On n'est jamais sorti de l'auberge