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10 août 2016

Melocotón

Deux gosses dans un jardin


Melocoton, où elle est maman ?
- J'en sais rien !
Viens, donne-moi la main
- Pour aller où ?
- J'en sais rien !
Viens !

Valentin Aleksandrovitch Serov - La Jeune fille aux pêches - 1887

- Perrine elle est grande presque comme maman
Pourquoi elle joue pas avec moi ?
- J'en sais rien !
Viens, donne-moi la main


- Dis Melocoton, tu crois qu'ils nous aiment ?
- Ma p'tite Boule d'Or, j'en sais rien !
Viens, donne-moi la main...

[pour se redonner la pêche]

04 juillet 2016

À qui veut l'entendre

Et cependant, le mot "croyant" m'est insupportable; je le trouve bête, étriqué, il sent la mauvaise poussière des siècles, il fait vieux jeu et borné d'une certaine façon bourgeoise et réactionnaire que je ne peux pas définir, mais qui me met hors de moi, comme tout ce qui est satisfait de soi et se  prétend avec suffisance entièrement affranchi et renseigné.
Romain Gary - La promesse de l'aube 
Gallimard - 1960

Camille Flammarion
 L'atmosphère  Météorologie populaire - Paris, 1888, page 163,
 colorisé par Heikenwaelder Hugo

Et cependant, le mot "athée" m'est insupportable; je le trouve bête, étriqué, il sent la mauvaise poussière des siècles, il fait vieux jeu et borné d'une certaine façon bourgeoise et réactionnaire que je ne peux pas définir, mais qui me met hors de moi, comme tout ce qui est satisfait de soi et se prétend avec suffisance entièrement affranchi et renseigné.
Romain Gary - La promesse de l'aube 
Gallimard - 1960

[2 versions pour le prix d'une (une seule est d'origine) ]

16 novembre 2014

Les mille et une vaches

Hans Krüsi - sans titre, 1983 - Art brut.ch
gouache et aquarelle au pochoir sur papier, 70 x 100 cm.

Sortent alors les bêtes à corne (bestia de corno, bacàdo, vaqueris) : les vaches (bàcos, vàcos, et en basque behiak), pleines (préis) , stériles (mànos), suitées (tiarrèros) ou séparées du veau (anoulhèros); les boeufs (bióus, buèeus et en basque idiak) les taureaux  (taures); les veaux (bedèls, vedéus) [ici, on dit vetèth] sevrés (massós) ou non sevrés (tiarrous); les génisses non sevrées (massónos  ou de plus d'un an (bimos).
Les noms de vaches dérivent de la couleur du pelage, de la courbe des cornes, de la conformation de la bête, et de son caractère : Arroujo, Arroujéto, Roujo, Roujéte, Roujane, noms de vache à la robe rouge ou rougeâtre; Baieto, baie; Barbólo, comme la barbe ou fraise des coqs, membrane rouge qui leur pend sous la tête; Bermèlho, couleur de froment; Braquéto, marron roux ou de petite taille; Bruque, dont les cornes sont dressées en avant, Cabirólo, du nom du chevreuil femelle, vache dont les cornes sont roulées en spirale et pointues d'un coté, ou dont une corne pointe en avant et l'autre en arrière; Camparole, blanchâtre ou gris clair comme certain champignon; Caplàdo, dont les cornes sont basses et semblent aplaties sur la tète; Cap-nèro, à tête noire; Cardino, du nom du chardonneret femelle; Castàgno, Castagnine, couleur de châtaigne; Caubarole, dont les cornes sont repliées en dehors; Couloumo, du nom de la colombe, Esquirole, du nom de l'écureuil femelle, Gajólo, pommelée; Galhàdo, tachée de blanc; Guilhéto, rouge avec des taches brunes comme la petite griotte; Haubino, Haubète, Haubole, blanche, blanchâtre ou gris clair; Houchéto, dont les cornes sont fourchues, recourbées; Husole, dont les cornes affectent la forme d'un fuseau; Martiólo, du nom de la martre; Mascàrdo, Mascarino, noire ou tachée, zébrée de noir; Miràlho, qui a le front étoilé, en Rouergue; Mouràdo, Mouràno, Mouréto, au museau taché de brun, ou brune, couleur de café comme More; Paloumo, Palouméto, du nom de la palombe; Pigue,1001 Piguéto, du nom de la pie, blanche et tachée de noir; Poulido, jaune paille et de belle apparence; Pouméto, diminutif du mot pomme; Pregoune, profonde, creuse; Roubino, bai clair; Sauréto, Saurmé, rousse; Saubàgno, Saubane, Soubàgno, rousse tirant sur le noir, ou bigarrée de roux et de noir; Trauèsso, qui marche de travers...

[Il n'y a pas que Trauèsso qui marche de travers.]

1001 La Pigue, la vache qui m'était affectée chez mon oncle. D'après son nom, elle aurait du être noire et blanche (pigue de pica pica : la pie) mais non, elle était d'une couleur uniforme lie de vin. Il avait du se passer le même phénomène qui avait conduit mes parents à appeler leur chien blanc, Black.

Jean Poueigh
Le folklore des Pays d'Oc
La tradition occitane
Payot 1952
Graphie occitane et basque de l'auteur.
Ouvrons le parapluie

Chagall Marc, La Vache à l'Ombrelle, 1942.
 Collection du Musée d'Art Moderne de Céret.

Au nom de la vache

Matricule 4042
Étaient-ils couillons, nos pauvres parents pas si lointains, pour aller donner un nom à leurs vaches quand il était si simple de leur donner un numéro. Dodolphe, le précurseur, l'avait bien compris, lui qui faisait tatouer sur le bras de ses hôtes son numéro personnel, les habillait de pyjama à larges rayures et les faisait coucher empilés les uns sur les autres pour qu'ils se tiennent chaud.
Mais allons plus loin : les poulets, les canards, les oies, les pintades, les dindons, les pigeons, les lapins avaient-ils un nom. Non mais il n'étaient pas de la race supérieure des mammifères.


Félix Arnaudin - Croix de bénédiction du bétail - Grande-Lande
Musée d'Aquitaine

Autres temps, autres mœurs

28 avril 2014

Funambule

Un art de vivre ?

Parfois la fête se donne dans la Cythère de Watteau, parfois à la Closerie des lilas, et il y vient des funambules et des danseuses de corde (France, Vie littér.,t. 4, 1892, p. 236)

Izis - Funambule

Terme de marine. Synonyme de cordage. Les funes sont dites aussi jets et halins.
Au plur. Cordages ou lignes employées pour haler au rivage le filet dit seine

ÉTYMOLOGIE
Lat. funis, corde.

[Cordambule : un mot mort-né.]

06 décembre 2013

L'enfance de l'art


Brassaï - Le marchand de ballons-1931


Michel et Lorenzo - Frank Horvat - 1959


Enfants - Jean Chamoux


Sergio Larrain 
(Cochon-pendu)


Larrain Sergio 

[moi aussi, je veux regarder la vie comme cet enfant   regarde  son ballon ]

♫  Je n'ai pas eu de ballon rouge 
     Quand j'étais gosse dans mon quartier...

chantait Serge le Lama du Tramway de Bordeaux. Op hop hop, pas de misérabilisme, nous aussi, on a été pauvre et ça ne nous a pas coupé la chique, la preuve, on est toujours là.

14 juin 2013

Tu me la sors bonne

Mais pourquoi, pourquoi, aux heures (nombreuses) où je m'abandonne à la réflexion, n'affleurent pas à mon esprit pensées philosophiques telles que " Comment peut-on apprendre à se connaître soi-même ? Par la méditation, jamais, mais bien par l’action."Gandhi - tel que je l'ai lu dans le métro (réclame pour la Fête de la philosophie du 25 mai au 17 juin 2013) ou bien " La philosophie empêche la bêtise d’être aussi grande qu’elle serait s’il n’y avait pas de philosophie, c’est sa splendeur"Gilles Deleuze - mais bien des réminiscences de l'ère primaire (Cp, Cm) :  "Tu me la sors bonne" ou bien : Connais-tu cette maladie nommée pécole ? non ? 
Eh bien , c'est la peau du cul qui se décolle ! 
Serais-je victime d'une forme bénigne du syndrome de la Tourette ?


Michel de Montaigne à la Sorbonne
Dire :  Salut Montaigne en lui touchant la godasse : succès aux examens assuré


Juliette à Vérone
Lui caresser le sein droit :  vous gagnerez bonheur, amour éternel et fertilité


A Valldemossa, île de Majorque, où il a résidé un temps avec George Sand, je me suis précipité pour faire la bise, voyant son nez poli, au pauvre Frédéric Chopin, par pure amitié, sans savoir ce que cela pourrait me rapporter en termes de chance, succès, bonheur... Il en a fermé les yeux de plaisir et d'abandon.

Pense-bête : 
la prochaine fois, aller tripoter le sexe de Victor Noir au Père Lachaise

26 février 2013

Mâle dominant

Longtemps j'ai rêvé,  sur l’écran noir de mes nuits blanches (Claude Nougaro)
d'être moi-aussi un mâle dominant.


Henry Victor as Hercules
La Monstrueuse Parade-Freaks-Tod Browning-1932.

   Pour un premier essai, désireux de faire mon propre cinéma, à l'image d'Hercules dans Freaks, j'ai tenté la culotte bavaroise, cuir pleine peau, cothurnes ad hoc et gilet clouté, ce à quoi j'avais adjoint par fantaisie, un chapeau tyrolien orné d'une plume de faisan.

   Je n'ai, inexplicablement, rencontré alors qu'incompréhension, et n'ai suscité que gloussements, rires sous cape quand ce n'étaient pas lazzis et quolibets . Pourtant, j'avais imaginé qu'elles seraient tombées comme des mouches, raides dingues,  car Hercules dans le film avait un succès fou.



Emile Savitry - Apache de Pigalle -1938

    Alors, imputant aux mœurs provinciales ce manque d'appétence pour les  hommes, les vrais, sifflotant "Ah les p'tites femmes de Paris ! ",  j'ai pris le TGV, tel Rastignac ou Bel-ami, pour aller tenter ma chance à la capitale. Je m'étais payé chez "Jules" [10 euros de réduction sur votre prochain achat (nouvelle collection) à présentation de ce billet] le marcel de Jean Gabin dans la Bête humaine, la chemisette manches courtes retroussées d'Yves  Montand dans Le salaire de la peur ainsi qu'une petite casquette pied-de-poule à porter sur le côté que j'avais pris à Serge Reggiani chez Casque d'or. Je m'étais également pourvu d'un paquet de gauloises bleues.

   Sitôt descendu du train, néo  Bubu (Coco?) de Montparnasse, je me rendis directement à l'Hôtel du Nord mais ce dernier étant fermé pour travaux, je pris une chambre dans un hôtel de facture moderne où une charmante hôtesse d'accueil me tuyauta sur les quartiers où je pourrais exercer ma  pratique. Sur ses conseils et ayant feuilleté, pour réviser, quelques polars de Léo Malet,  j'avisais un débit de boisson où j'avais constaté  un va et vient incessant de femmes, jeunes et moins jeunes mais toutes fort remarquables.
   Machonnant une virile gauloise sans filtre (éteinte,  j'allais pas me choper 35 euros d'amende), j'avais commandé un mandarin-curaçao et faisais rouler mes biscottos au comptoir en lançant des œillades à la cantonade.
 
    J'ai vite arrêté mon cinéma comprenant que je m'étais salement trompé d'époque. Je voyais les proxos, attablés devant une coupette,  sapés comme à la City, entrer leurs données sur leur Mac : trois pipes, sept complets, deux suppléments fouet...; le seul élément auquel je pouvais me raccrocher, c'était le barman qui avait gardé l'œil torve et l'air con comme dans les films d'autrefois. J'ai fini par le payer , un peu gêné en lui disant qu'il fallait que j'y aille car j'étais figurant dans une série télé sur les années trente et que j'étais déjà en retard.


Casque d'or -1952-  Jacques Becker
 Simone Signoret, Dominique Davray

   Ah, ces regards dans mon dos  tandis que je regagne, la queue basse, mon Best Western ! peut-être aurais dû prendre un Formula One, plus connoté winner ?


Peter Lorre -M le maudit-Fritz Lang-1932

   Désarçonné, je l’avoue, par ce nouvel échec cuisant, j'ai songé, voulant profiter de l'anonymat que vous confère derechef  une grande ville, à la ruse, à la force; j'ai convoqué les mânes des grands anciens : Landru, Marcel Petiot, Jack l'éventreur, Gilles de Rais, M le maudit, ( Gilles de Rais ? M le maudit ?mais Coco, tu n'y penses pas, il s'agit là d'enfants !!! - oui mais c'est plus facile à attraper,  me susurrait une insidieuse  voix intérieure.)
   Et puis quoi, se retrouver dans quelque cul de basse-fosse ? croupir sur la paille d' un vieux cachot, les coucougnettes blettes,  pour un mauvais moment fantasmatique ? des nèfles ! je n'ai pas donné suite car, au vrai, je n'ai pas la violence en moi et j'en viens à  maudire (M) ce côté velléitaire qui me fait craindre de ne pas avoir toutes les qualités du pur mâle dominant.


    Je connais mes faiblesses, j'apporte toujours dans mes bagages, sous le prétexte de prévisions météo souvent aléatoires, lors de mes déplacements, ce trench-coat douillet mâtiné cache-poussière,  sous lequel  je peux m'établir nu comme l'enfant qui vient de naître. Pour ne pas avoir monté cette expédition vers la terre capitale en pure perte, je fis donc quelques sorties d'école, avant (j'aime bien faire part aussi de mon questionnement aux  parentes d'élèves) et après la cloche, quelques cages d'escalier à l'heure où les ménagères de plus de cinquante ans retirent leur courrier et où les dealers dorment encore, quelques incursions éclair auprès de  nounous dans les parcs et jardins publics, la routine en somme mais rien de transcendant, le coeur n'y était pas et une fois de plus, j'ai pu constater que personne ne mordait à l’appât...
  Je fus même sérieusement douché (sans trop de conséquences toutefois, j'avais l'imper) : au Bois de Boulogne, alors que je m'étais posté le long d'un parcours de jogging, une jeune insolente qui devait avoir  pas mal roulé sa bosse et n'avait pas froid aux œufs, à qui j' adressais (on peut le dire, je ne me vante pas) le célèbre cri de la profession : "Et des comme ça, vous en avez déjà vu des comme ça ?" me répondit tout à trac :  "Bé oui, elle est tout à fait ordinaire !". (Les gens sont d'une incivilité, c'est pas croyable !)


     - Mais Coco, on démarre sur les chapeaux de roupettes  avec un mâle dominant et l'on se retrouve, quelques lignes plus bas avec un Pervers Pépère désenchanté !
  - Lâche-moi, tu veux, crois-tu bien que j'aie la main sur les circonvolutions serpentines de mon cerveau reptilien (ah oui ! : serpentin, reptilien, je vois), penses-tu que je puisse à loisir régler le débit de mes hormones de croyance, imagines-tu que  je ne sois pas assailli de mille questions sur l'inné (Carl von) : naît-on mâle dominant ? et l'acquis :  peux-t-on devenir mâle dominant avec du travail  ? sur le temps qui passe et qui lasse :  n'est-il pas trop tard ? un mâle dominant ne doit-il pas commencer jeune ?...
 Oui, la vie est un combat. (?!) ( ça dépend de la taille de l’intéressée).

La suite de ma quête (qui quête ? le marchand de braguettes) dans un prochain numéro.

25 octobre 2012

Que sais-je ?


QVE SCAY-IE  ? QUE SAIS-JE ?

[La seule inscription en françois parmi les maximes et adages qui ornent les poutres de la bibliothèque de Montaigne.]


Michel de Montaigne

(Me regarde pas comme ça, j'en sais rien moi !)

Que sais-je ? PUF !

28 juillet 2012

Tea for two

Milly ou la terre natale - Alphonse de Lamartine :
Objets inanimés, avez-vous donc une âme? 

Dis-moi Alphonse, si tu poses la question comme ça : objets inanimés (sans âme) avez-vous donc une âme ?, tu te mords la queue mais je comprends ce que tu veux dire et je réponds oui.


Théière en position d'attente


Théière de cul


L'âme culottée de la théière (la théière a une âme comme le violon)
(L'âme en culotte ? oui, souvent chez les hominidés)


Cette théière, unique pour moi, quand au terme d'une vaisselle bien raisonnée, je lui passe un coup d'eau, je m'imagine toujours la lâchant malencontreusement et la brisant en mille morceaux, aussi je la fixe  ici pour l'éternité gougolienne.

06 juin 2012

Faites labour pas la guerre

Léon Maillé, à l’arbre “V “de la victoire (photo Sylvie Cambon)

"Je me suis marié en rentrant de l’armée, et puis un, deux gosses, et puis paf ! 70, 71, le Larzac me tombe dessus, et voilà ! Avant j’étais normal, je votais à droite et j’allais à la messe. Ça a changé depuis ! "


Tous au Larzac


Tous au Larzac


Marizette Tarlier

(ah, Marizette! elle est trop belle!“On était des colons, des colons gentils, peut-être, mais des colons quand même”. épouse de Guy Tarlier, décédé, qui a impulsé le mouvement, à  nouveau Léon Maillé , "Avant, je vivais en Normandie et j’étais de droite. Maintenant, je suis du Sud et de gauche  "Pierre et Christiane Burguière, "Cette ferme refleurira ou j’y perdrai mon nom”, José  Bové, ( il choisit de s’implanter à Montredon, un endroit stratégique à 800 mètres ducamp. C’est le désert total : pas d’eau, pas d’électricité, pas de téléphone, pas de route, rien.) Michel Courtin, (études très strictes chez les marianistes, apolitique total qui n’a jamais voté à droite). Christian Roqueirol, (aîné de huit enfants, il se sent là un immigré de l’intérieur. Son père est “militant du Pastis”, dans les bistrots du coin.) Pierre Bonnefous,  curé de son état (La seconde raison, c’est qu’il prend fait et cause pour eux dès l’annonce de l’extension et qu’il a pour cela les encouragements de l’évêque de Rodez: “Je te soutiens, petit” lui dit-il quand il le rencontre.) Michèle Vincent (... descentes de Paris au Larzac (à l’époque il faut 12 heures par la route), dans une 4L à trois vitesses (j'avais la même, vitesse à main) où s’entassent militants et matériels...)

[Le plus beau dans cette histoire, c'est que cette bande de ploucs des Causses, au contact et sous la pression des militaires, de l'Etat, des politiques, des intellos de tous bords, des militants tant, des maos, des gauchos, des non-violents, des babas, des bobos,  (ils n'existaient pas encore mais ça fait rien), des pecs et fadas de tous genres,  ne s'est jamais laissée embrigader.]

Le Larzac et son camp militaire

Larzac 2003

Tous au Larzac de Christian Rouaud  : y aller en courant,
après avoir vu ce film, on se prend à aimer à nouveau les humains.
(pleurer oui, qu'il m' a fait, ce film)

«Pour la terre qui fait vivre, contre les armes qui tuent. La résonance universelle de ce qui est ainsi affirmé dans ce lieu singulier. L’ambiance prophétique qu’on y ressent quant à l’humanité à promouvoir. Oui, l’expérience des luttes du Larzac joue un rôle très particulier dans notre mémoire. Elle ouvre les coeurs à une émotion communicative. C’est comme si elle nous incitait à aborder avec plus de confiance et plus de détermination les défis vécus comme graves. De l’humanisme dont cette expérience porte la marque nous savons que nous avons plus que jamais besoin.»

Stéphane Hessel

Texte tiré de la préface du livre : Le Larzac s’affiche
Solveig Letort,Stéphane Hessel, Louis Joinet
© Éditions du Seuil.

08 mai 2012

L'espoir luit

comme un brin de paille dans l'étable.
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou ?
Paul Verlaine


Berlin bombardé

[Souvent, je me dis, que nous, pauvres humains, malheureux cerveaux malades, gonades vibrionnantes,  vulves délirantes, devrions faire contrition, la tête dans un trou, comme l'autruche,  pour les siècles des siècles.]

14 janvier 2012

7 milliards de petits humains

selon les organisateurs
700 millions selon la police
 Et moi, et moi, et moi,


Et si l'on mettait une sourdine à Zézette ?
( avant de devoir y faire un noeud ! )

[Quoi et moi?, mais j'ai déjà donné !] 

14 juin 2011

Keep on Truckin'...

Allons de l'avant...

A
short
story
of
America
...
une
courte
histoire
universelle
...
A short story of America par Robert Crumb


Allons de l'avant
[avec nos gros sabots (d'Hellène ?)]