Hommage des mutins de 1917 au Général Nivelle-Parlebas dit "le boucher" pour son offensive du Chemin des Dames en avril 1917: 200 000 morts, plus ? du côté français...
Quand au bout d'huit jours le r'pos terminé
On va reprendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile
Mais c'est bien fini, on en a assez
Personne ne veut plus marcher
Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
On dit adieu aux civ'lots
Même sans tambours, même sans trompettes
On s'en va là-haut en baissant la tête
Gus Bofa - Les Loustics, La Baïonnette, n°38, 23/03/1916.
Refrain :
Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes
C'est bien fini, c'est pour toujours
De cette guerre infâme
C'est à Craonne sur le plateau
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
Nous sommes les sacrifiés...
( et combien parmi ces mutins chanteurs, de survivants de 1914, partis la fleur au fusil bouffer du Boche, le crâne pilonné par la Com d'alors ? )
[paroles de poilus ici.]
Décidément, Coco, j'aime beaucoup votre blog.
RépondreSupprimerC'est gentil çà, Berthoise. Pourvou que ça doure! comme disait Maria-Letizia Ramolino (la maman de Napo).
RépondreSupprimerTrès bel article, Coco...
RépondreSupprimerMe concernant, eu égard à deux lointains aïeuls, tués dans la grande boucherie des Dardanelles en 1915, à mon arrière grand-père, tué au front en 1917, à mon grand père, rescapé de Mers El Kébir en 1940... aux plus de 20 millions de victimes de la 1ère guerre, ainsi qu'aux 65 millions de la seconde, ou encore aux centaines de milliers de morts (des deux camps) de la guerre d'Algérie (liste non exhaustive)...
... je pense pouvoir dire que je suis en droit d'être contre la guerre !!!
Ho, war is hell !
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