06 septembre 2013

Blek le roc

Évitant de m'encombrer l'esprit avec des lectures préliminaires de guides et autres ouvrages promotionnels, je suis parti au Canada avec pour tout bagage préconçu, le souvenir d'anciennes lectures des aventures de Blek le roc.


Ici, Blek le roc, qui a débuté dans Kiwi, en 1955, se bat avec son seul coutelas contre une Tunique rouge. Roddy, son "fils adoptif", stresse en attendant l'issue du combat.


Blek le roc, trappeur de son état, avait deux objectifs dans sa vie, lutter contre les troupes anglaises, ainsi que contre les Indiens. Il était aidé en cela par Roddy, comme vu plus haut et par le professeur Occultis ici, en bas à droite.


Donc, un coup, les Indiens, un coup, les Homards rouges.

Le souci, c'est que je pensais que Blek était canadien et qu'il était accompagné dans ses aventures par Double-Rhum et Saignée (c'est l'ami Bill, moi, c'est Boule, qui m'a rappelé ces personnages et j'ai abondé dans son sens).  Mais à  l'analyse post-mortem, il s'avère que Double-Rhum et Saignée accompagnaient Miki le Ranger, (lu certainement à l'époque dans "l'illuss" Rodéo) que Blek est américain (étatsunien) d'origine bretonne, (!) pire, que ses parents dessinateurs étaient italiens et l'avaient appelé Il Grande Blek. A notre décharge, Miki le Ranger avait les mêmes parents que Blek.
Bon, je ne vais pas en faire un drame, d'autant que ma pensée s'est bien éloignée de l'enseignement de Blek et je ne suis plus du tout d'accord avec sa ligne idéologique.
Mais, ça ne laisse pas d'inquiéter, ces problèmes de mémoire défaillante. J'espère qu'au détour de contrôles fortuits de ma base de connaissances, je ne vais pas m'apercevoir tout à coup que Louis-Ferdinand Céline était une femme, que le Roi-Soleil était japonais, que Van Gogh était inuit ou que François Villon était un poète...


Le 08/09/13.  J'y reviens. Je ne peux pas y croire que Blek soit italien et ça ci-dessus, c'est pas un signe ? Comment aurais-je pu tomber sur le seul char de l'Ontario immatriculé Blek, au nom de ses descendants ? Et ce message subliminal sur la plaque : Yours to discover ?

03 septembre 2013

I'll buy you a Chevrolet,

                 ♫ 
Buy you a Chevrolet
I'll buy you a Chevrolet.
Just give me some of your love,
Just give me some of your love,
Just give me some of your love, gal,
Just give me some of your love.

chantait Donovan sur sa chanson Hey Gyp
(en résumé, je te paye une Chevrolet si tu me donnes un peu d'amour, quoi)

La vache, même si on me la donnait, je n'en voudrais pas de Chevrolet : plus de 10 litres aux cent, en dépassant rarement le 90 à l'heure.


La Chevrolet que nous avons louée chez Avis (té, comme chez nous) à Montréal. La préposée , la managère a tenté de nous fourguer avant une Merco sièges cuir blanc (et comment  fait-on pour manger la confiture de bleuets, les croustilles (français = chips) ou les biscuits au chocolat ? et où s’essuie-t-on les mains grasses sans que ça se voit?) puis un 4/4 Jeep (un gourmand celui-là, à tous les coups, à nous faire pleurer des larmes de sang à la pompe), elle nous a pris pour Crésus (Marie, Joseph...) ou quoi, avec nos tronches de randonneurs de moyenne montagne piémont. On a tenu bon, on est resté sur la Chevy. [Tiens, Chevrolet (Louis) était un Suisse de La Chaux-de-Fonds.] 


I'll buy a Ford Mustang,
I'll buy you a Ford Mustang
I'll buy you a Ford Mustang.
Faut pas y penser


I'll buy you a Cadillac
I'll buy you a Cadillac
I'll buy you a Cadillac.
Non, sans façon.

Beh, à la réflexion,  je sais pas si je ne me laisserais pas tenter, la paire de cornes en calandre, le stetson, la cravate double ficelle, on devine les santiags, j'ai déjà la moustache, je prends quelques cours de danse country et hop, je roule au pas  sur la rocade du Grand Dax et j'emballe un max, carrément.


Donovan offrait à Gyp, en échange d'un peu d'amour une Chevrolet, une Ford Mustang ou une Cadillac mais il ne pouvait pas connaitre alors la Ford Cobra Shelby GT 500,


et là, et là, ni Gyp ni personne ne peut y résister. - Beh si, moi !,  même avec un beau cul comme çà, - même,mais pourquoi ? - tout ce que je demande à une cocomobile, c'est qu'elle me porte, c'est tout, je ne veux pas qu'elle fasse la belle avec ses quatre carbus, qu'elle me souhaite la bienvenue, qu'elle couine quand je ne suis pas attaché, qu'elle me dise de faire gaffe aux obstacles, qu'elle cligne des yeux langoureusement quand j'arrive ou quand je la quitte ...
En fait, je tiens la 4L  (R4 Renault) pour  la forme la plus aboutie du char (voiture en québécois) et à mon sens, tout ce qui a été fait depuis en matière automobile ressort à l'inutile. 
La 4L, ce trésor de technologie, avait 4 roues, trois vitesses, et se présentait sous forme d'une caisse (de là l'expression familière pour voiture). On pouvait mettre le cochon ou le vélo à l'arrière, elle passait partout, assurant à la ville comme à la campagne, on pouvait dormir dedans et elle n'était pas goulue.

Bon, ils n'en avaient pas en location chez Avis Montréal, j'ai même eu l’impression qu'ils ne connaissaient pas Renault.

31 août 2013

Mont-Joli, Amqui, Causapscal, Cap-Chat...


Réserve faunique


Rivière à saumons, pêcheurs à gauche


et belles fougères

     Non pas exactement là mais dans un endroit similaire, lacs, rivières et forêts, je ne retrouve plus (l)où(p), nous avons entendu les loups et entendre les loups, ce n'est pas rien, on se retrouve des lustres en arrière, petit, la nuit, la tête enfouie sous les draps après avoir lu inconsidérément quelque histoire de bête du Gévaudan, ( pas celle de Croc-Blanc de Jack London, dans le Grand Nord canadien, car lui, demi-loup, fils de chienne et fils de loup était gentil bien que les humains n'aient pas été  tendres avec lui) 
     L'émotion passée, nous avons échangé, comme l'on dit maintenant et l'hypothèse a été émise par notre petit groupe que nous aurions pu traverser le champ d'une cellule photo-électrique qui aurait enclenché une bande son relayée par des haut-parleurs disposés au loin sur quelque hauteur  inaccessible, envoyant les hurlements pré-enregistrés des loups et ceci par aimable attention de l'office de tourisme local.
     L'idée n'est pas saugrenue d'autant que j'ai souvent remarqué qu'en Provence, sous une chaleur écrasante où rien ne bouge, où bêtes et hommes font la sieste dans un silence assourdissant, soudain,  alors que vous peinez à mettre un pas devant l'autre, se déchaîne le concert des cigales : Crii, crii, crii, crii..., magie cellulaire ?
     On m'a dit (Onmadit) qu'il s'agissait là d'un subterfuge courant, employé par les municipalités pour renforcer la couleur locale. (à vérifier) 

28 août 2013

Halte au crime



Halte au crime à Trois-Rivières


Échec au crime à Montréal

     Je ne me le suis pas  fait dire deux fois. J'en ai profité pour passer quelques appels, d'autant que les numéros sont gratuits et que l'on peut même gagner des sous dollars.
A mon premier essai, j'ai dénoncé un individu de type féminin (une individue alors?) une dame sur la trentaine, dont j'estimais le poids à ma balance (balance ?) personnelle à 300 livres (et je suis bienveillant),  qui léchait un cornet de glace deux boules (vanille, je crois) assise nonchalamment sur un banc public, le bas vêtu d'un inconvenant cycliste qui laissait apparaître une entrejambe moulée à la louche.
     Ça n'a pas fait un pli, voyant là un attentat à ma pudeur, ni une, ni deux, j'ai saisi le téléphone et j'ai eu le plaisir dix minutes après de voir arriver au trot un policier monté (bien ?, j'ai pas pu voir, il est resté à cheval) qui a jeté une couverture de survie sur les parties honteuses de la criminelle puis l'a tirée à lui à grand-peine ( la criminelle, pas la couverture ) pour la prendre en croupe. Je ne sais quelles suites ont été données à son affaire mais j'espère que cela lui servira de leçon.
Un seul regret, je n'ai rien touché. 


     Au Québec, de même qu'au Canada anglophone et aux Etats-Unis, ce qu'il y a de bien, c'est que l'on peut traquer le crime un peu partout et l'on ne se sent pas seul, il y a toujours une oreille attentive pour vous écouter. Partout, les criminels qui s'imaginent pouvoir se servir des parkings stationnements  privés des habitants, des commerces, des entreprises... sont menacés de se voir embarquer leur véhicule  et de se faire  frapper durement au porte-monnaie (les amendes sont nettes, penser à rajouter les taxes).
     Pourtant, certains contreviennent encore. J'ai pu le constater moi-même. Je me suis posté sur l'aire de stationnement d'un super marché bien achalandé, surveillant les arrivées de véhicules et les déplacements exacts de leurs occupants. Et bien, j'en étais sûr, nombreux, par manque de civisme commercial, par indolence, trop fatigués pour chercher une place, par volonté de nuire ou pour éviter tout simplement de payer les parcmètres, sitôt garés, quittaient immédiatement l’enceinte du centre commercial pour vaquer à leurs occupations. Ils n'ont pas tardé à comprendre leur douleur. Oui ! simple comme un coup de fil ! J'ai vu arriver les camions de la fourrière avec une intense satisfaction. 


     J'étais parti pour faire un carton mais j'ai fini par remarquer un putain de drone qui s'agitait à mon zénith. Sûr que le mec qui le télécommandait devait se demander ce que je pouvais bien branler sur un parking de supermarché pendant des heures.
J'ai plié bagages. Je n'avais pas envie de me retrouver under arrest.
Si l'on ne peut plus faire son devoir tranquille, alors !

26 août 2013

Club sandwich

Le club sandwich est un sandwich composé la plupart du temps de deux ou plusieurs étages de garniture, séparés par des tranches de pain. Il est normalement coupé en quartiers, qui sont disposés à la verticale, la pointe vers le haut, et retenus par des cure-dents. W. [Il fait partie de tradition culinaire nord-américaine. (hem)]

Érable (feuille d')

Algues

Arc en ciel

Bleuets

Canards canadiens

Marmotte

Saumon (si, si)

Ottawa - Musée des civilisations

Coquillages de base

Soleil couché à Rimouski

Ice Bear

Aigrette (grande)

Oies et canoë

Gaspésie

Phoque

Les frères Trucks

Bon appétit

24 août 2013

L'Auberge-Inn

La Maison William Wakeham à Gaspé - Gaspésie -  Québec - Canada


Le plus vieux jeu de mots du Québec, 
classé monument historique en 1860.

    Nous avons là un exemple assez rare de jeu de mots pour bilingues franco-anglais. Toutefois, ce jeu de mots  n'est pas parfait car il ne fonctionne que sur trois pattes, en 3/4 donc ... (penser à changer les bougies)
    En effet, à la première lecture, chacun s'y retrouve, le Franco a son auberge, l'Anglo reconnait son Inn. (Inn = Auberge, Auberge = Inn) mais tandis que le Franco qui a vu aubergine sous roche, le rose aux joues, fier de pouvoir enfin être reconnu à sa juste valeur, écrase son poussoir en hurlant "aubergine!!!",  l'Anglo soulève imperceptiblement le quart droit de sa lèvre supérieure (finement ombrée d'une moustache rousse, selon nos critères nationaux) , et esquisse  le début d'un sourire jaune de compréhension tout en pensant dans sa Ford (un pick-up) intérieure :
What a fucking joke!!!

Nous étudierons prochainement le "Phare-Ouest". (sis à  Matane)

21 août 2013

C'est du bouleau !


Bouleau Mohawk - Québec


Bouleau Huron-Wendat - Québec


Bouleau Innu - Québec


Bouleau Malécite - Québec


Bouleau Micmac - Québec


Bouleau Abénaqui - Québec

[ J'ai encore du bouleau, mais il n'y a pas que ça dans la vie. ]

19 août 2013

Bienvenue

Bienvenue : en français québécois, dérivé de l'anglais : You're welcome, ne signifie pas bienvenue mais :
de rien, pas de quoi, il n’y a pas de quoi (après merci)


Mascaron de fontaine à Montréal
Tomahawk, plume, carquois et flèches 


Un autre mascaron
Cornes de cervidés ? pas d'orignal en tout cas.


"Il est de mon honneur d'accomplir ma mission, tous les arbres de l'île devraient-ils se changer en autant d'Iroquois."
Paroles de Maisonneuve à M.de Montmagny.


Bas-relief - Exploit de la place d'armes
Aux Grands découverts :  "Bouge de là que je m'y mette"


Le troisième mascaron
Homard, saumon et... tortue ?


Le dernier des mascarons 
Cornes (d'abondance ?) et blé

Mascarons, statue et bas-relief du Monument à Maisonneuve, ( Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve 1612 -1676, fondateur de Montréal, sur l'île du Saint-Laurent ( la Rivière qui marche ) où se situait le village iroquois d' Hochelaga, par Louis-Philippe Hébert - 1895

Bonjour
(en québécois, s'emploie pour dire au revoir).

16 juillet 2013

Avoir les boules


Topor : Les boules
(on tourne en rond)


Francis Blanche : Dupuis, le percepteur zélé
L'étalon - Jean-Pierre Mocky - 1970

[Il les a un peu hautes mais c'est sans doute parce qu'il fait sa tête de nœud]


Cachez ces boules que l'on ne saurait voir


Lors de Satiradax, le 19 mai, Jean-Pierre Mocky est venu présenter en avant-première [ l'une des (s)] à l'Atrium de Dax,  son dernier film, Le Renard jaune sorti le 26 juin. Il se fait éreinter par certains critiques, particulièrement celui de l'Omnibus (08/07/13) qui lui conseille de prendre sa retraite.
Hé bé, moi,  je lui souhaite bonne continuation et longue vie à JPM. Il m'a beaucoup plu ce film tourné en une semaine d'autant qu'on était vraiment  au cinéma, l'image sautait régulièrement, les couleurs bavaient comme aux premiers jours de la télé couleur et l'on s’attendait à ce que la pellicule s'enflamme comme autrefois [ce n 'était pas une pellicule mais un Dvd blu-ray,- nous a expliqué J.P.M.- qui aurait été mal lu par la machine (qui a fini par comprendre au bout de vingt minutes)] et puis le plaisir de retrouver là Richard Boringer, Antoine Duléry, (le regretté Commissaire Larosière à la télé)Béatrice Dalle, Claude Brasseur, le très estimé Michel Lonsdale et bien d'autres...

Jean-Pierre Mocky avait prévu de tourner Le renard jaune en 1967 avec Bourvil, Francis Blanche, Maurice Chevalier et Simone Signoret.
Un projet qui a longuement mûri.