Saint Sébastien et le Golfe de Biscaye.
La carte de Cassini ou carte de l'Académie est la première carte générale du royaume de France. Elle a été dressée par la famille Cassini, principalement César-François Cassini (Cassini III) et son fils Jean-Dominique Cassini (Cassini IV) au XVIIIe siècle.
Rechercher un lieu sur la carte de Cassini ici.
[L'on peut même trouver Castets ,village mythique, au carrefour des civilisations, sur la nationale 10.]
Rédaction
Vous avez profité d’une belle journée de mai pour faire une grande randonnée avec vos amis. Racontez.
Par une belle journée de mai, nous primes l'Euskotren dit le Topo à Nazioarteko zubia afin de rejoindre Pasaia d'où nous devions gagner Saint Sébastien à pied. Nous descendîmes à la station Herrera que nous ne ratâmes point car il était de bon matin et aucun(e) d'entre nous n'avait encore abusé de la chopine. Donc, nous partîmes à huit, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes huit en arrivant au port de Pasaia car nous n'avions perdu personne.
Parvenus sur les hauteurs qui surplombent le Golfe de Gascogne, Golfo de Vizcaya, après l'ascension de la falaise qui domine l'entrée du Passage, principale difficulté du parcours, nous découvrîmes un splendide paysage: le soleil brillait une fois sur deux, la nature avait revêtu son manteau de fleurs multicolores, la mer faisait des petits moutons et l'air sentait bon. La brise marine venait malicieusement ventiler nos aisselles échauffées par l'échancrure de nos manches courtes.
Nous ne vîmes pas le temps passer car le long du chemin, nous devisions gaiement des avantages du vit nègre, ce condiment (ce con d'imam?) lacanien (te di niente, je ne ne regrette rien), du langage caché de la clèque (de clequibus cum commento) quand elle fait bravo bravo avec ses petites lèvres, de la supériorité du cornichon vaillant, hyperactif et vibrionnant, sur le concombre, imposant certes mais par trop lascif, sur la manière de déguster au mieux l’os à moelle consommé la veille (osso bucco, os en bouche, un coin?) et puis, changeant de sujets devenus trop brûlants, du dernier film de Clintoris (elles fondent pour moi) Eastwood.
Tout à coup, au détour d'un bosquet, nous découvrîmes Gros et la Concha et nous pensâmes derechef aux cañas et tapas qui nous attendaient plus bas. Notre petite colonne se ralliant au bleu chapeau de notre guide spirituel, le Grand Pseudologue , qui avait soudainement pressé le pas, nous finîmes par nous engouffrer chez Bergara ou nous commandâmes force pintxos froids et chauds que nous arrosâmes de bouteilles de Toro, appellation d'origine dénominée, judicieusement choisies par notre autorité médicale, le docteur L.
Nous ne nous rappelâmes pas trop de la suite mais nous nous promîmes de recommencer dès que possible.
Vous avez profité d’une belle journée de mai pour faire une grande randonnée avec vos amis. Racontez.
Par une belle journée de mai, nous primes l'Euskotren dit le Topo à Nazioarteko zubia afin de rejoindre Pasaia d'où nous devions gagner Saint Sébastien à pied. Nous descendîmes à la station Herrera que nous ne ratâmes point car il était de bon matin et aucun(e) d'entre nous n'avait encore abusé de la chopine. Donc, nous partîmes à huit, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes huit en arrivant au port de Pasaia car nous n'avions perdu personne.
Parvenus sur les hauteurs qui surplombent le Golfe de Gascogne, Golfo de Vizcaya, après l'ascension de la falaise qui domine l'entrée du Passage, principale difficulté du parcours, nous découvrîmes un splendide paysage: le soleil brillait une fois sur deux, la nature avait revêtu son manteau de fleurs multicolores, la mer faisait des petits moutons et l'air sentait bon. La brise marine venait malicieusement ventiler nos aisselles échauffées par l'échancrure de nos manches courtes.
Nous ne vîmes pas le temps passer car le long du chemin, nous devisions gaiement des avantages du vit nègre, ce condiment (ce con d'imam?) lacanien (te di niente, je ne ne regrette rien), du langage caché de la clèque (de clequibus cum commento) quand elle fait bravo bravo avec ses petites lèvres, de la supériorité du cornichon vaillant, hyperactif et vibrionnant, sur le concombre, imposant certes mais par trop lascif, sur la manière de déguster au mieux l’os à moelle consommé la veille (osso bucco, os en bouche, un coin?) et puis, changeant de sujets devenus trop brûlants, du dernier film de Clintoris (elles fondent pour moi) Eastwood.
Tout à coup, au détour d'un bosquet, nous découvrîmes Gros et la Concha et nous pensâmes derechef aux cañas et tapas qui nous attendaient plus bas. Notre petite colonne se ralliant au bleu chapeau de notre guide spirituel, le Grand Pseudologue , qui avait soudainement pressé le pas, nous finîmes par nous engouffrer chez Bergara ou nous commandâmes force pintxos froids et chauds que nous arrosâmes de bouteilles de Toro, appellation d'origine dénominée, judicieusement choisies par notre autorité médicale, le docteur L.
Nous ne nous rappelâmes pas trop de la suite mais nous nous promîmes de recommencer dès que possible.
[Le Passage, Pasajes, Pasaia
Saint Sébastien, San sebastian, Donostia,
Golfe de Gascogne, Golfo de Vizcaya, Bizkaiko Golkoa]
Ballade dans l'autre sens, de Pasaia vers le Jaiskibel ici