07 juillet 2016

C'est reparti pour un Tour

avec l'inusable Yvette Horner


elle ressemble furieusement à Michael Jackson


Le plus intéressant, dans une étape du Tour, c'est bien l'arrivée et quoi de plus réconfortant qu'un apéritif au quinquina, élaboré à Thuir, Pyrénées orientales pour se remettre des émotions de la journée.


Prendre aussi le temps de s'en rouler une avec un papier Riz la croix (J'ai longtemps lu  et prononcé Rizla comme grizzli mais je ne suis pas le seul),


puis commander une nouvelle tournée, peut-être un anis sec et sa carafe d'eau bien fraîche. J'ai mis beaucoup d'années à comprendre ce que signifiait cette injonction, sur le mur du trinquet des Charmilles à Dax : " Midi, 7 heures, c'est l'heure du Berger". Dans un premier temps, j'avais pressenti là une manière de message messianique, le berger, le pasteur... puis la puberté venant, j'avais songé à un berger qui aurait entrepris sa chèvre préférée deux fois par jour mais ce qui m’arrêtait c'était l'idée d' horaires aussi drastiques, pour enfin découvrir que le Berger était un apéritif à boire évidemment avant chaque repas.


Le repas justement, l'occasion de faire le tour des spécialités de nos provinces, arrosé de ces bons vins français qui donnent longévité, force et gaieté,


puis un Aspro et au lit.


Au lever, un coup de peigne, une noisette de Pento dans les cheveux, 
comme Raymond Poulie d'or (lacanien ma foi),


une bonne lampée de cet excellent fortifiant qu'est la Quintonine
 et c'est reparti pour un tour.