07 juillet 2016

C'est reparti pour un Tour

avec l'inusable Yvette Horner


elle ressemble furieusement à Michael Jackson


Le plus intéressant, dans une étape du Tour, c'est bien l'arrivée et quoi de plus réconfortant qu'un apéritif au quinquina, élaboré à Thuir, Pyrénées orientales pour se remettre des émotions de la journée.


Prendre aussi le temps de s'en rouler une avec un papier Riz la croix (J'ai longtemps lu  et prononcé Rizla comme grizzli mais je ne suis pas le seul),


puis commander une nouvelle tournée, peut-être un anis sec et sa carafe d'eau bien fraîche. J'ai mis beaucoup d'années à comprendre ce que signifiait cette injonction, sur le mur du trinquet des Charmilles à Dax : " Midi, 7 heures, c'est l'heure du Berger". Dans un premier temps, j'avais pressenti là une manière de message messianique, le berger, le pasteur... puis la puberté venant, j'avais songé à un berger qui aurait entrepris sa chèvre préférée deux fois par jour mais ce qui m’arrêtait c'était l'idée d' horaires aussi drastiques, pour enfin découvrir que le Berger était un apéritif à boire évidemment avant chaque repas.


Le repas justement, l'occasion de faire le tour des spécialités de nos provinces, arrosé de ces bons vins français qui donnent longévité, force et gaieté,


puis un Aspro et au lit.


Au lever, un coup de peigne, une noisette de Pento dans les cheveux, 
comme Raymond Poulie d'or (lacanien ma foi),


une bonne lampée de cet excellent fortifiant qu'est la Quintonine
 et c'est reparti pour un tour.

04 juillet 2016

À qui veut l'entendre

Et cependant, le mot "croyant" m'est insupportable; je le trouve bête, étriqué, il sent la mauvaise poussière des siècles, il fait vieux jeu et borné d'une certaine façon bourgeoise et réactionnaire que je ne peux pas définir, mais qui me met hors de moi, comme tout ce qui est satisfait de soi et se  prétend avec suffisance entièrement affranchi et renseigné.
Romain Gary - La promesse de l'aube 
Gallimard - 1960

Camille Flammarion
 L'atmosphère  Météorologie populaire - Paris, 1888, page 163,
 colorisé par Heikenwaelder Hugo

Et cependant, le mot "athée" m'est insupportable; je le trouve bête, étriqué, il sent la mauvaise poussière des siècles, il fait vieux jeu et borné d'une certaine façon bourgeoise et réactionnaire que je ne peux pas définir, mais qui me met hors de moi, comme tout ce qui est satisfait de soi et se prétend avec suffisance entièrement affranchi et renseigné.
Romain Gary - La promesse de l'aube 
Gallimard - 1960

[2 versions pour le prix d'une (une seule est d'origine) ]

28 juin 2016

Ça veut pas sortir

Les prémisses :

UMM-UOOMH
OOH!
OH!
UH UH
Aaah
UOH, aah
Let it go! Let it go! Let it go! Let it go! ...


La conclusion :

... SPLASH! SPSHHH...
Feel, ah, I-I feel alright
Yes ah, I'm beginning to feel alright
SPLASH! Shpsh...
Yeah
I tell ya, everything's gonna be alright
SPLASH!
Flush

Phew
Phew
Phew...
Feel alright

Screamin' Jay Hawkins
Constipation Blues (1969)

22 juin 2016

Cami de Cavalls

Camino de Caballos
Chemin des chevaux

Minorque : en bleu le Cami de Cavalls

Le Cami de Cavalls sur l'île de Minorque a été construit pour relier les tours de guet, forteresses et canons établis le long de la côte de l’île et pour faciliter le transport de troupes et de pièces d’artillerie nous dit Wikipedia en français, plus prolixe que le wiki catalan et espagnol. [ à mon avis, le contributeur du dit Wiki n'a jamais mis les pieds sur ce chemin, où dans de multiples sections, un Vtt et même un cheval ne passent pas]
Si certains font remonter la date de sa création au XIVe siècle, d’autres attribuent sa construction aux Français qui dominèrent l’île de 1756 à 1763. Sa fonction primaire étant la défense et le contrôle de l’île, il était parcouru par des soldats montés sur des chevaux minorquins, d’où la désignation du chemin (cavalls = chevaux en catalan) poursuit-il..

Une cala, je ne sais plus laquelle

Plus sobre, Wikipedia en catalan indique que ce chemin a probablement été créé dans un but éminemment militaire, pour faciliter la surveillance de la côte, relier les différentes tours de guet et regrouper les troupes en cas de débarquement ennemi. "Presumiblement aquest camí es va construir amb una funció eminentment militar, per facilitar la vigilància de la costa, unir les diferents torres de vigía, i agrupar les tropes en cas d'un desembarcament enemic."

Le cami d'Algaiarens à Punta Nati 

Ceci posé, le Parlement des Baléares, en 2000 a adopté la loi du Cami de Cavalls, qui, considérant le sentier comme « une réalité historique et culturelle du peuple de Minorque, a pour objectif « d'établir un passage public sur le tracé original du Camí de Cavalls, dans le but de permettre son utilisation générale, libre et gratuite. 
Accords et expropriations ensuite (car le chemin passait dans des propriétés privées), restauration et balisage jusqu'en 2011.


L'idée donc de faire le Cami en son entier, 185 kms, ce n'est pas le bout du monde sauf qu'il est difficile de trouver de l'eau sur la côte nord, la plus sauvage, que ce n'est pas le chemin de Saint-Jacques avec ses refuges, ses hôtelleries, ses campings... qu'en dehors de Ciutadella et Maó (le nom catalan de Mahon ou Port-Mahon), les deux principales villes de l'île, sur les sites touristiques installés dans les Calas (calanques) il n'existe pas d'hôtellerie de type traditionnel, que le camping sauvage y est interdit et le bivouac également comme précisé sur les plages du sud.
On a passé outre l'interdiction. D'anciens souvenirs de nuits passés à la belle étoile dans des pinèdes longeant la mer à Formentera m'avaient rendu trop optimiste. On s'est fait dévorer par les moustiques et tremper par l'humidité, heureusement que le soleil tapait dur de bon matin, souvent 24 ° à 9 heures, pour sécher.


Bivouac au Pou d'en Caldes

Je n'ai trouvé sur Goo-gle qu'une personne qui ait fait ce chemin en entier ou presque : Ninizone sur le site Randonner-leger.org. On s'est servi de son récit qui nous a bien rendu service mais on s'est aperçu qu'elle cavalait comme une chèvre alors que nous étions plutôt au pas de la mule, chargés de sacs à dos de 12 ou 13 kilos.(avec l'eau).

Cala en Turqueta
(par ma photographe qui ne sait pas que le zoom a été inventé)

Quelques sites sur le Cami :


De fait, une alternative au parcours intégral consiste à se baser à Ciutadella, à l'ouest, et à Mahon, à l'est, à prendre un bus pour se rendre au point de départ des balades, d'effectuer des tronçons à la journée et revenir en bus. Une très bonne solution qui permet le soir de s'offrir quelques verres de Merluzo, un bon vin blanc de là-bas, tout en dégustant pan con tomate, anchois grillés et calamars, poissons de roche et autres tortillas. Le plan ci-dessus a découpé le chemin en 20 parties qui évitent les zones urbanisées.

Palau Oliver - Maó - Mahon
Trop bien ce petit voyage, je m'en frotte les houilles de contentement.

28 mai 2016

Nouvelles du sport

François Lepape, entraîneur du team Cathorama :
On ne va pas changer de goal pour un but encaissé.

Photo Ramón Masats
Il a fait ce qu'il a pu, le pauvre Barbarino.


Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs 
Reprenez avec moi tous en chœur : 
Pas de pédophilie avant de faire vos prières du soir 

12 mai 2016

Soleil et forêt

Les Landes, quoi


Max Ernst (Germ. 1891-1976), Sun and Forest, 1931,
 Cut-and-pasted cardboard with oil, gouache, and pencil on paperboard, 41.1 x 28.9 cm, 
New York, MoMA

05 mai 2016

Cocoricôôô !

Enfin le printemps !


Zhang Daqian (張大千, 1899-1983)


Tête de coq - Victor Hugo


(la chute m'ennuie un peu)

Patrick Roegiers
La nuit du monde
Le 18 mai 1922, au Ritz,
rencontre entre Marcel Proust & James Joyce


    Barthélémy l'Anglais, Livre des propriétés des choses
    Paris, avant 1416. Traduit par Jean Corbichon
    Reims, Bibliothèque municipale, ms. 993, fol. 155v.-156

Texte pris chez Barbaut, té !

30 avril 2016

Hé oh du bateau !

Odilon Redon - La barque mystique 1890-1895

Le bateau matérialiste

Le signe du Zodiac

[Manque : le pédalo nucléaire.]

25 avril 2016

Gens d'Espagne

Carlos Saura, cinéaste, [rappellons-nous Cría cuervos, du proverbe : "Cría cuervos y te sacarán los ojos" - "Élève des corbeaux et ils t'arracheront les yeux", entonnons   Junto a la estación lloraré igual que un niño, porque te vas, porque te vas, porque te vas... chanté par Jeanette], possède également des talents de photographe.

Por tierras de Castilla, 1955 - Segadora castellana
Moissonneuse castillane

Por tierras de Castilla - Cerca de Tarancon - 1955
Vers Tarancon

Niños - 1955
Enfants

Por tierras de Castilla- El castillo de Belmonte- 1956
Terres de Castille - Le château de Belmonte

Gitanos, 1956
Gitans

La matanza del cerdo en Cañete - 1962
Le tue-cochon à Cañete

Por tierras de Castilla - 1955
L'Espagne en marche

La Ville de Bayonne présente España años 50, qui réunit 92 clichés de Carlos Saura, au DIDAM du 6 février jusqu'au dimanche 24 avril 2016. [raté pour les retardataires]

12 avril 2016

L'affaire Dominici enfin résolue

Gaston, le patriarche a tout avoué !!!

Dans la nuit du 4 au 5 août 1952, sur la commune de Lurs dans les Alpes de Haute-Provence, un couple d' Anglais et leur fille sont assassinés près de leur voiture, à proximité de La Grand’Terre, la ferme de la famille Dominici.

Le 15 novembre 1953, à 11 heures 15

Devant M. Roger Périès, Juge d'Instruction, assisté de M. Barras, Greffier assermenté.
Gaston Dominici a déclaré, après avoir prêté serment :

    Je me nomme Dominici Gaston, âgé de 77 ans, profession cultivateur, demeurant à Lurs (La Grand'Terre).

Gaston Dominici et ses chèvres © Izis Bidermanas
    C'est un grand malheur qui m'est arrivé. Les choses se sont passées comme je l'ai indiqué à la Police.
    Je ne me souviens pas, cependant, exactement de l'heure à laquelle j'ai quitté la ferme en pleine nuit. J'avais bavardé avec la dame et la fillette peu avant la tombée de la nuit au quartier de Saint-Pons où je gardais mes chèvres. La dame parlait très mal le français, mais sa fille, elle, le parlait bien. Nous nous sommes entretenus de la beauté du paysage. A ce moment- là, le mari se trouvait un peu à l'écart en train de lire.
    Un peu plus tard, lorsque je suis entré à la ferme, j'ai constaté que ces trois personnes avaient établi leur campement sur le terre-plein situé à l'extrémité de ma propriété.
    Donc, en partant de la ferme un certain temps après l'arrêt du side-car devant la Grand'Terre, j'ai pris la carabine qui se trouvait dans le garage entre deux planches superposées formant étagère, au fond et à droite. Le chargeur était placé sur l'arme. Je savais qu'il était entièrement garni, mais j'ai pris en plus deux ou trois cartouches qui se trouvaient à proximité, sur les planches. Si je me suis muni de cette arme, c'est que j'avais l'espoir d'apercevoir quelque blaireau ou quelque lapin.
    Lorsque je suis sorti, en effet, de chez moi, j'avais l'intention d'aller me rendre compte de l'état de l'éboulement et ensuite d'aller faire un tour de chasse.
    Je me suis dirigé, en passant le long de ma luzerne, vers le mûrier à proximité duquel était établi le camp des Anglais.
    J'ai constaté que l'homme était couché sur un lit de camp placé contre la voiture et paraissait dormir, tandis que sa femme à ce moment-là était en train d'enlever sa robe. Quant à l’enfant, elle ne se voyait pas (sic). J'ai su par la suite qu'elle était couchée à l'intérieur de la voiture. De derrière le muret, j'ai regardé se déshabiller cette femme. Soudain, j'ai été pris de l'envie de la "baiser". Je me suis approché d'elle. J'avais déposé l'arme peu avant d'arriver à la hauteur de l'avant de la voiture. La dame n'a pas paru effrayée en m'apercevant. Aussitôt, je lui ai envoyé la main à la "fraise" (sic). Elle n'a pas réagi. Je n'ai pas hésité. J'ai sorti ma queue. La femme s'est étendue sur le sol et j'ai commencé à la "baiser". Nous avons dû faire du bruit car le mari s'est réveillé peu après. Il s'est dressé, l'air en colère. Moi je me suis relevé et aussitôt j'ai ramassé la carabine. L'homme est venu sur moi. Il a essayé de m'enlever l'arme. Nous nous sommes débattus un instant. Nous nous trouvions à ce moment-là à l'arrière de la voiture. L'homme tenait l'arme par le canon. Je ne sais comment à un moment un coup est parti sans que j'ai volontairement appuyé sur la gâchette. J'insiste sur ce point : ce premier coup a été accidentel. La balle a traversé la main de mon adversaire qui a cependant essayé de m'attraper à la gorge. Comme je me rendais compte qu'il allait prendre le dessus (je sentais, en effet qu'il était plus fort que moi) j'ai tiré un second coup à bout portant. Il a fui en passant derrière la voiture. Je l'ai poursuivi et alors qu'il traversait la route, j'ai tiré une troisième fois. Lorsqu'il est arrivé de 'autre côté de la chaussée il est tombé pour "tout de bon" (sic).
   La femme s'est mise à crier. Me retournant vers elle, j'ai tiré dans sa direction. Je ne me souviens pas si, sur elle, j'ai tiré une fois ou deux fois.
    A ce moment, la petite est sortie de la voiture par la porte arrière. Elle a un peu crié mais guère. Elle est partie en courant dans la direction du pont de chemin de fer, en coupant droit entre le mûrier et les buissons. Je l'ai poursuivie. J'ai tiré une première fois. Le coup a raté. Une seconde fois, j'ai manqué mon but. Puis je me suis aperçu que je n'avais plus de balle dans le chargeur. Je n'ai pu d'ailleurs m'expliquer cette circonstance car je croyais le chargeur plein. Certainement, j'avais dû perdre des cartouches en route (sic). J'ai dû perdre aussi les deux ou trois cartouches que j'avais mises dans ma poche au moment où j'avais pris ma carabine dans le garage.
    J'ai vu que la petite traversait le pont et dévalait le talus. Je me demande comment je l'ai rattrapée. Quand je suis arrivé sur elle, elle se trouvait à genoux. Elle m'a regardé, mais elle ne m'a rien dit. Elle n'a pas crié. J'ai saisi l'arme par le canon et lui en ai envoyé un coup sur la tête. J'étais saoul, je ne savais plus ce que je faisais. J'étais fou.
    J'affirme qu'au premier coup la carabine s'est cassée. L'enfant s'est affaissée de suite sans même gémir. J'ai fait quelques pas vers la Durance et j'ai lancé dans le courant les restes de ma carabine. Je suis ensuite allé me laver les mains qui étaient ensanglantées.
    Je précise que pour lancer la carabine, j'avais choisi un endroit surélevé, à une vingtaine de mètres de l’endroit où j'avais frappé la petite et en direction de la ferme.
    Ensuite je suis revenu sur mes pas. J'ai constaté que la petite était morte puisqu'elle ne remuait plus et c'est alors que je suis allé me laver les mains. Je suis remonté ensuite au lieu du campement pour m'assurer que les parents étaient bien morts. J'ai recouvert le corps de la femme avec une couverture qui se trouvait à terre, à côté de la voiture. Puis, j'ai pris un lit de camp et j'en ai recouvert le corps de l'homme.
  Je n'ai fouillé ni dans la voiture ni dans les affaires qui se trouvaient éparses tout autour. J'ai regagné ensuite mon domicile en empruntant à nouveau le chemin qui conduit au pont. J'ai traversé cet ouvrage puis j'ai pris à droite sans regarder vers l'endroit où gisait la petite. J'ai longé et traversé la voie ferrée et ai regagné ma ferme en passant par le sentier qui aboutit dans la cour.
    Je me suis couché, il devait être deux heures trente. A quatre heures, je suis reparti avec mon troupeau de chèvres. Je n'ai vu Gustave ni quand je me suis recouché, ni quand je suis reparti. Mais ne m'étant pas rendormi, j'ai entendu qu'à trois reprises Gustave était sorti.
    J'affirme que je n'ai jamais parlé de rien à personne. Pas plus Gustave que Clovis ne sont au courant de ce que j'ai fait.

Lecture faite persiste et signe avec nous et notre greffier.
Suivent les signatures.

La Grand'Terre investie par les forces de Gendarmerie 

 Oui mais Gaston s'est rétracté ensuite.

"Nous avons affaire à un procès de mots", résume Jean Giono dans Notes sur l'affaire Dominici,  "En effet, l'accusé parle un langage primitif, sans syntaxe ; on transcrit ses déclarations et on l'interroge dans un autre langage, le français officiel". Gaston Dominici n'utilisera que trente-cinq à quarante mots lors de son procès s'espante encore Giono.

Roland Barthes dans Mythologies y va de sa vision :
"Le président d’assises, qui lit le Figaro, n’éprouve visiblement aucun scrupule à dialoguer avec le vieux chevrier « illettré ». N’ont-ils pas en commun une même langue et la plus claire qui soit, le français? Merveilleuse assurance de l’éducation classique, où les bergers conversent sans gêne avec les juges! Mais ici encore, derrière la morale prestigieuse (et grotesque) des versions latines et des dissertations françaises, c’est la tête d’un homme qui est en jeu."

Giono, le bon jacobin qui a toujours été soucieux de ne pas passer pour un écrivain régional comme Barthes le gascon monté à la capitale faire son intellectuel évacuent tous deux  le fait que la première langue de Gaston Dominici n'était pas le français mais l'occitan provençal.
[Je donne 0 à Barthes qui a passé son enfance à Bayonne et - 5 à Giono, né à Manosque à quelques kilomètres de Lurs]

Gaston Dominici à son procès

En fait, Gaston Dominici a avoué pour la première fois ses meurtres le 14 novembre 1953, (la veille des aveux en bon français administratif ci-dessus) au gardien de la paix Guérino qui était là pour le garder et non pour l'interroger. Et qu'avait de particulier ce gardien de la paix Guérino ? - il parlait l'occitan provençal et cette communauté de langue a favorisé les épanchements de Gaston.

Le bon Roland B. conclut ainsi son article de Mythologies :
Dominici ou le triomphe de la littérature :
Voler son langage à un homme au nom même du langage, tous les meurtres légaux commencent par là.
[Il a bien raison, ma foi]