Si vous étiez le géranium en pot sur la fenêtre, voudriez vous avoir plus de fleurs? plus de feuilles? Attends poulet, laisse-moi réfléchir!
25 janvier 2010
23 janvier 2010
Gorgule
La gorgule
Je l'ai toujours appelée gorgule et la malheureuse qui est une grosse galle du chêne s'appelle en vérité :
Andricus quercustozae. ( Bosc, 1792)
Gorgule, aucun dico ne la connait, ni en français, ni en gascon, même Gougueul est en panne. N'aurais-je pas créé un hapax ménonménon ?
[Gorgule, pour moi, tu seras toujours Gorgule. ]
21 janvier 2010
Verseau
Aquarius - Verseau
Liber Astrologiae
de Georgius Zothorus Zaparus Fendulus
de Georgius Zothorus Zaparus Fendulus
Sicile, 2e quart du XIIIe siècle
Paris, BNF, département des Manuscrits
Paris, BNF, département des Manuscrits
[Enfin compris la signification de Verseau : verse eau.]
Autrefois, astrologie et astronomie voguaient de conserve.
Les douze signes (repro comme ci-dessus) du zodiaque ici
19 janvier 2010
Arbres schématiques
Ŭ
Arbres
Apparus en 1993-1994, les arbres de Dilasser évoquent les formes schématiques des Primitifs italiens ( Duccio, Lorenzetti, Sassetta...). Allégorie de la nature par excellence, l'arbre fut de tout temps considéré comme une force protectrice, une médiation entre la terre et le ciel.
Trees
Painted in 1993 and 1994, Dilasser's trees evoke the schematic shapes of the Proto-Renaissance italian artists, such as Duccio, Lorenzetti and Sassetta. As the allegory of nature par excellence, the tree down through the ages has been considered to be a protective power, interposed between the earth and the sky.
François Dilasser
Les rois ont perdu leurs couronnes pour un chapeau
Musée des Beaux-arts de Bordeaux
1° octobre 2009 - 31 janvier 2010
17 janvier 2010
Général Comte Rostopchine
Fédor Vassilievitch Rostoptchine, 1763-1826, qui était gouverneur de Moscou lors de la Campagne de Russie, serait à l'origine de l'incendie de la ville qui conduisit l'armée de Napoléon à la Retraite de Russie.
Il est par ailleurs le père de la Comtesse de Ségur.
Orest Kiprensky. Portrait of F. B. Rostopchin. 1809. Oil on canvas.
The Tretyakov Gallery, Moscow, Russia
Mes mémoires en dix minutes
(1823?)
Le général comte Rostopchine avait écrit, dans notre langue : « Toute tête française n'est qu'un moulin à vent, un hôpital, une maison de fous », et encore : « La langue française est la peste morale du genre humain et, comme exprès, on cherche à l'introduire partout. » C'est pourquoi sans doute, en 1816, cet homme paradoxal, lorsqu'il sentit que l'immense service rendu à son pays par l'incendie volontaire de Moscou allait lui valoir une ingratitude dangereuse, alla se réfugier en France. Il y fut la coqueluche des salons, il y maria sa fille au comte de Ségur, puis au bout de sept ans rentra « finir ses jours où il les avait commencés ». Là, à Moscou, un soir, la princesse Bobrinska s'étonna et regretta qu'il n'eût pas écrit ses mémoires. Le général déclara ne pouvoir résister à cette invite, qu'il se mettrait sans plus tarder à cette besogne, qu'au surplus c'était l'affaire d'une journée. On se récria. Mais le lendemain, le comte Rostopchine, fidèle à sa parole, lut à la société ses « mémoires en dix minutes ». Ce dernier écrit, en français bien entendu, d'un homme qui n'était pas inconnu des milieux littéraires, obtint un vif succès. Mais il a été trop rarement publié pour n'être pas injustement oublié aujourd'hui.
Chapitre I
Ma naissance
En 1765, je sortis des ténèbres pour apparaître au grand jour. On me mesura, on me pesa, on me baptisa. Je naquis sans savoir pourquoi et mes parents remercièrent le Ciel sans savoir de quoi.
Chapitre II
Mon éducation
On m'apprit toutes sortes de choses et toutes espèces de langues. A force d'être impudent et charlatan je passai quelquefois pour un savant. Ma tête est devenue une bibliothèque dépareillée, dont j'ai gardé la clef.
Chapitre III
Mes souffrances
Je fus tourmenté par les maîtres, par les tailleurs qui me faisaient des habits étroits, par les femmes, par l'ambition, par l'amour-propre, par les regrets inutiles, par les souverains et par les souvenirs.
Chapitre IV
Privations
J'ai été privé de trois grandes jouissances de l'espèce humaine : du vol, de la gourmandise et de l'orgueil.
Chapitre V
Époques mémorables
A trente ans j'ai renoncé à la danse, à quarante à plaire au beau sexe, à soixante à penser et je suis devenu un vrai sage ou égoïste, ce qui est synonyme.
Chapitre VI
Portrait au moral
Je fus entêté comme une mule, capricieux comme une coquette, gai comme un enfant, paresseux comme une marmotte, actif comme Bonaparte, et le tout à volonté.
Chapitre VII
Résolution importante
N'ayant pu jamais me rendre maître de ma physionomie, je lâchai la bride à ma langue et je contractai la mauvaise habitude de penser tout haut. Cela me procura quelques jouissances et beaucoup d'ennemis.
Chapitre VIII
Ce que je fus et ce que j'aurais pu être
J'ai été très sensible à l'amitié, à la confiance, et si j'étais né pendant l'âge d'or, j'aurais été peut-être un bonhomme tout à fait.
Chapitre IX
Principes respectables
Je n'ai jamais été impliqué dans aucun mariage ni aucun commérage ; je n'ai jamais recommandé ni cuisinier, ni médecin, par conséquent je n'ai attenté à la vie de personne.
Chapitre X
Mes gouts
J'ai aimé une petite société, une promenade dans les bois. J'avais une vénération involontaire pour le soleil, et son coucher m'attristait souvent. En couleur c'était le bleu ; en manger le boeuf au naturel ; en boisson, l'eau fraîche ; en spectacle, la comédie et la farce ; en hommes et en femmes, la physionomie ouverte et expressive. Les bossus des deux sexes avaient pour moi un charme que je n'ai jamais pu définir.
Chapitre XI
Mes aversions
J'avais de l'éloignement pour les sots et pour les faquins, pour les femmes intrigantes qui jouent la vertu ; un dégoût pour l'affectation de la piété, pour les hommes teints et les femmes fardées ; de l'aversion pour les rats, les liqueurs, la métaphysique et la rhubarbe ; de l'effroi pour la justice et les bêtes enragées.
Chapitre XII
Analyse de ma vie
J'attends la mort sans crainte, comme sans impatience. Ma vie a été un mauvais mélodrame à grand spectacle, dans lequel j'ai joué les héros, les tyrans, les amoureux, les pères nobles, mais jamais les valets.
Chapitre XIII
Récompenses du ciel
Mon grand bonheur est d'être indépendant des trois individus qui régissent l'Europe. Comme je suis assez riche, le dos tourné aux affaires et assez indifférent à la musique, je n'ai par conséquent rien à démêler avec Rothschild, Metternich et Rossini.
Chapitre XIV
Mon épitaphe
ICI ON A POSÉ
POUR SE REPOSER,
AVEC UNE AME BLASÉE,
UN CŒUR ÉPUISÉ
ET UN CORPS USÉ,
UN VIEUX DIABLE TRÉPASSÉ ;
MESDAMES ET MESSIEURS,
PASSEZ!
Chapitre XV
Épitre dédicatoire au public
Chien de Public ! organe discordant des passions ! toi qui élèves au ciel et qui plonges dans la boue, qui prônes et calomnies sans savoir pourquoi ; image du tocsin, écho de toi-même ; tyran absurde échappé des petites-maisons ; extrait des venins les plus subtils et des parfums les plus suaves ; représentant du diable auprès de l'espèce humaine ; furie masquée en charité chrétienne ; Public ! que j'ai craint dans ma jeunesse, respecté dans l'âge mûr et méprisé dans ma vieillesse, c'est à toi que je dédie ces mémoires, gentil Public ! Enfin je suis hors de ton atteinte, car je suis mort, et par conséquent sourd, aveugle et muet. Puisses-tu jouir de ces avantages pour ton repos et pour celui du genre humain.
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TABLE DES MATIÈRES
Chapitre I. Ma naissance
Chapitre II. Mon éducation
Chapitre III. Mes souffrances
Chapitre IV. Privations
Chapitre V. Époques mémorables
Chapitre VI. Portrait au moral
Chapitre VII. Résolution importante
Chapitre VIII. Ce que j e fus et ce que j'aurais pu être
Chapitre IX. Principes respectables
Chapitre X. Mes goûts
Chapitre XI. Mes aversions
Chapitre XII. Analyse de ma vie
Chapitre XIII. Récompenses du ciel
Chapitre XIV. Mon épitaphe
Chapitre XV. Épître dédicatoire
Eh oui, vilain Napo, bouillant Génie, on ne peut pas tout prévoir, mais bon, la campagne de Russie, c'est 200 000, 300 000 morts peut-être ... on va pas batailler pour ça.
Via Miscellanées
15 janvier 2010
Quilles de neuf
... les piocheurs heurtèrent de leurs houes un grand tombeau de bronze, d'une longueur incommensurable, car ils n'en trouvèrent jamais le bout [...]. En l'ouvrant à un certain endroit, marqué d'un gobelet, autour duquel était écrit en lettres étrusques:
HIC BIBITUR,
ils trouvèrent neuf flacons,
dans l'ordre qu'on dispose les quilles en Gascogne.
Termes utilisés pour la pratique du jeu de quilles de 9 :
Bon ou choix : Un coup est bon ou choix lorsque la quille de main et le plomb sont tombés et que la boule est resté dans le carré, cela autorise à rebattre.
Cor : Coin opposé à l'endroit ou l'on va jouer.
Faux : Un coup est faux lorsque la boule est sorti du carré, ce terme ne s'applique pas à la rebattue car la boule est libre.
Jeu : figure à réaliser.
Les 12 jeux : Rue droite, Rue reverse, Court droit, Court revers, Sur le neuf, Saute rue droit, Saute rue revers, Sept droit, Sept revers, Battre au neuf droit, Battre au neuf revers, Saute cor.
Le neuf : Quille placée au milieu de l'aire de jeu
Pitère : Morceau de bois, de matière plastique ou téflon planté dans le sol sur lequel on pose les quilles.
Piter : Mettre en place une quille.
Piteur : Nom donné à une personne qui met en place la ou les quilles.
Plantier ou Quiller : Terrain du jeu de quilles.
Plomb : Quille que l'on vise avec la boule lorsqu'on exécute une figure.
Quille de main : Première quille que l'on frappe pour exécuter son tir.
Quillous : Joueur de quille.
Rebattre : Faire tomber le plus de quilles possible (figure libre) après avoir executé et réussi une figure imposée.
Rebattue : Action de rebattre.
Rue : Ensemble composé de trois quilles formant un côté du carré formé par les quilles lorqu'elles sont en place avant de jouer.
Talenquère : Barrière placé autour de l'aire de jeu permettant de protéger les spectateurs contre les lancers de quilles et de boules.
Tir : ensemble des 12 ou 17 jeux selon la compétition.
Quilles de neuf jeux courts
Quilles de neuf jeux longs
Carte des plantiers de quilles de neuf
13 janvier 2010
Le Faitout
Caractéristiques
Couleur : Inox
Poids : 2,05 kg
Hauteur : 12 cm
Diametre : 24 cm
Capacite : 5 Litres
Le Faitout
provided by Jeff
(c'est pas trop mon truc mais ça m'a fait rire et puis de travers assumés ou mal assumés, on peut se moquer)
Couleur : Inox
Poids : 2,05 kg
Hauteur : 12 cm
Diametre : 24 cm
Capacite : 5 Litres
Le Faitout
Vente de charité à l'Elysée (palace), le matériel de cuisine a été mis aux enchères pour venir en aide aux associations d'aide aux sans abris.
Le prix de réserve n'ayant pas été atteint pour le petit faitout et la grande sauteuse, ceux-ci ont été retirés de la vente et conservés au palais présidentiel.
La Presse (people).
provided by Jeff
(c'est pas trop mon truc mais ça m'a fait rire et puis de travers assumés ou mal assumés, on peut se moquer)
11 janvier 2010
Mandarin curaçao
Dubout - Marius - Marcel Pagnol
Curaçao extra sec - triple sec
Affiche E. Gros
- César : tu mets d’abord un tiers de curaçao. Fais attention. Un tout petit tiers. Bon. Maintenant, un tiers de citron. Un peu plus gros. Bon. Ensuite, un bon tiers de Picon. Regarde comme c'est joli. Et à la fin, un grand tiers d’eau. Voilà.
- Marius : Et ça fait quatre tiers.
- César : Exactement.
- Marius : Dans un verre, il n’y a que trois tiers.
- César : Imbécile, ça dépend de la grosseur des tiers !
[quand on cartonnait autrefois au mandarin-cu en jouant au tarot, nul besoin de formule mathématique : une bonne pichade de curaçao complétée de mandarin à volonté, servi avec glaçons, cacahuètes salées (pour la patine des cartes) et vogue la galère...petit au bout.]
09 janvier 2010
Tarentelle Tarentule
Le prince d'Amalfi, Napolitain de la plus belle figure, qui priait Corinne de danser avec lui la tarentelle, STAËL, Corinne, VI, 1.
Clovis Trouille - La joueuse de tarentelle
Tarente - Tarentule - Tarentelle
Une double étymologie rattache l'origine de cette danse à la ville de Tarente, en Italie du Sud, et à l'araignée dite tarentule dont la piqûre passait pour provoquer une agitation comparable à la danse de Saint-Gui. Devenue très populaire à Naples au début du XVIIIe siècle, influencée par le fandango espagnol, c'était une danse très vive, à 6/8, généralement accompagnée au tambour de basque. De nombreux compositeurs, de Rossini (la Danza) à Debussy (les Collines d'Anacapri), ont écrit ou introduit dans leurs œuvres des tarentelles. La musique de ballet classique a également fait grand usage de ce rythme caractéristique qui évoque irrésistiblement Naples et la Sicile.
Dictionnaire de la musique Larousse
07 janvier 2010
05 janvier 2010
Souvenir d'été
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