13 mars 2013

Rocaille

La carpe et le lapin
L'Auvergnat et le Picard
[pas de danger, ce  sont deux aérophones (le tuba et l'accordéon),  ai-je appris]


Alain Bruel, accordéon; François Thuillier, tuba
15 Heures, en duo à Saint Lon les Mines le dimanche 3 mars 
Week-end musical sous l’égide du Conservatoire des Landes

C'est bête, à l'heure où le dernier trou du cul chantant (trou du luth serait plus dans le ton) fait avertir avant son concert qu'il est interdit de le prendre en  photo, de l'enregistrer, de le filmer, de lui jeter des tomates, des bouteilles de bière (vides)  ou des œufs pas frais, (couats comme on dit par ici) je n'ai pas osé prendre mon appareil photo. Je le regrette, tout s'étant déroulé à la bonne franquette (nuts!); j'aurais bien aimé garder quelques belles images de ce mémorable concert de deux énormes musiciens, créateurs, formateurs, qui respirent la sympathie et allient le talent à la simplicité et à l'humour.


Rocaille, CD que j'ai acheté à la sortie: très beau, pas cher.


Le maître et l'élève(e)
on aperçoit l'oreille (il en a) de François Thuillier

Après le duo (époustouflant), entracte;  j'ai été quérir dans mon bros l'appareil photo susdit et j'ai tenté de me rattraper en deuxième partie, tout en écoutant les deux solistes et leurs  40 stagiaires  (Ali Tuba et les...) qui n'ont pas démérité, loin s'en faut.

L'accordéon : une vraie boite à frisson !
Pour clôturer un si bel après midi, en rentrant à case, le cœur gai, crochet par Bélus tout proche pour saluer François Baco, Bélus où réside aussi Claude Lalanne (pas la Claude Lalanne d'Agen mais la Claude Lalanne de Bélus).

Saint-Lon-les-Mines. Pour attaquer les contreforts (hem !) qui entourent Dax, à l'est, la côte de Hinx présente le moins de difficultés pour le cycliste occasionnel, comme on dit chez Heptathlon, (pas le cycliste contemporain, poutre et roubignolles apparentes,  celui qui est déguisé en caravane du Tour de France, avec du matos si cher qu'il est obligé de rentrer son vélo dans les toilettes quand il va pisser, de peur qu'on ne lui chourre ), encore qu'elle est longue et traître, la vache, au Sud (-ça suit ?) celles de  Cagnotte et de Saint-Lon sont une autre paire de manches. Il n'y a pas si longtemps, désireux de tester la souplesse de mon jarret et ma capacité pulmonaire malmenée par les blondes américaines, j'ai enfourché mon Lapierre ®,  [(c'est le cas de le dire, il pèse un âne mort mais il a dix-huit vitesses, (dont quinze  inutiles en ce qui me concerne) ça compense ]. Mollet conquérant et moral de vainqueur, je pédalais comme un bienheureux, (ça descend) laissant insolemment  Tercis [(étym. : trois lieues (de Dax)] sur ma droite,  jusqu'à atteindre le pied de la côte de Saint-Lon.
( Tout le monde est là ?)


Clo(clo)taire par Sempé

Au deuxième  virage, (bjiouu !  ça monte et en plus ça tourne) les pattes cassées,  je me suis rendu  à la raison et à l'adage de Pierre Dac : " il est idiot de monter une côte à bicyclette quand il suffit de se retourner pour la descendre."

Oh vieillesse ennemie ! combien de fois  pourtant l'ai-je montée en vélo depuis tout petit, cette côte et de bout en bout. (Oui mais tu t’accrochais à l’épaule de ton père qui lui, roulait en mobylette - Menteur ! de quoi tu te mêles ?)  Et qu'allait-on faire à Saint-Lon ? On allait aux champignons.  Et pourquoi à Saint-Lon ? parce qu'il y a là un joli bois pour les cèpes et que mon père connaissait l'endroit car dans sa jeunesse, il avait travaillé à la mine (de Saint-Lon... les mines, tout s'éclaire).
Je me souviens aussi de la vigne par où l'on passait pour atteindre le bois et des  grains de raisin croqués  par tout petit matin frais d'automne et j'en ai encore le goût sur la langue.C'est là aussi que j'ai connu un néflier sauvage qui ne voulait parler qu'à moi, rien qu'à moi.

Et à  part le vélo, un regret musical ? 
J'aurais voulu jouer de l'hélicon
Pon pon pon pon.

4 commentaires:

  1. Ici, ce sont les côtes de la boutonnière qui sont légendaires. Du reste, aujourd'hui je dois descendre, et je sens que je vais serrer les fesses, je serai en voiture mais c'est bien verglacé.

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  2. Glissons, le printemps est là.

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  3. Je tanne un ami, originaire de Bélus, d'écrire un truc sur Baco, sa famille ayant bien connu ce dernier. D'ici qu'il me demande de lui lâcher la grappe!Vais d'ailleurs lui indiquer ton arbre.
    Je profite de l'occase pour vanter une réédition du livre de Jean Thore que je viens d'acheter, "Promenade sur les côtes du Golfe de Gascogne", bible de tout landais qui se respecte!Erudit, toubib et botaniste de "chez nous à Dax", auteur également d'une chloris du département des Landes dans laquelle il est question, notamment, d'Abesse, ton haut lieu d'herboriste. A ce sujet, le projet de golf a quitté ce lieu pour se rapprocher de Tercis.Mais que font donc les écolos?

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  4. Cher Trufandé,
    Je me demande si tu n'as pas été un peu petit chef quelque part : François Baco pour ton pote, Alphonse Benquet pour moi, tu en as d'autres comme ça ?
    Merci pour ton info sur Thore. J’achèterai certainement le livre quand je le trouverai. Pour l'instant, j'ai été le télécharger sur Google Books. (oui, c'est mal)
    Pour les écolos, leurs représentants se prélassent au Sénat, ils ont bien d'autres golfeurs à fouetter.
    A+

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