Assisté, en bonne compagnie, à la Gare du Midi à Biarritz, aux représentations de Carmen de Georges Bizet, en janvier et de Simon Boccanera de Giuseppe Verdi, en février, retransmises en direct du Metropolitan Opera de New York.
Une belle poule, serais-je tenté de dire, marqué que je suis par un atavisme agro-avicole inhérent au terroir.
Ah, j'aurais bien lancé en la voyant, le jabot avantageux, la crète empourprée, haut dressé sur mes petits ergots, un sonore Coco-rico !!! , mais je n'ai pas osé, craignant d'indisposer mes voisins.
Un beau coq également, Chantecler magnifique.
Un beh! mol cependant, dans la distribution de ce Simon Boccanera, les fiancés, qui avoisinaient les trois quintaux à eux deux, ( un vieux fond maquignon qui me remonte?) avaient largement dépassé la date de péremption pour jouer leurs rôles de jeunes amoureux mais on oublie très vite tant ils nous transportent.
(Chef d'orchestre : James Levine : un ludion musical; à un moment, il me semble bien qu'il a fait un cluc.)
Bon, allez, encore un petit coup de Carmen - Elina Garanca
en oripeaux chics, ça ne mange pas de pain.
Photo Ken Howard - Met