28 juillet 2009

Picasso de l'assiette

En visite chez Raymond Isidore à Chartres


La maison achevée, je me promenais dans les champs quand je vis par hasard des petits bouts de verre, débris de porcelaine, vaisselle cassée. Je les ramassais sans intention précise, pour leur couleur et leur scintillement. J’ai trié le bon et jeté le mauvais. Je les ai amoncelés dans un coin de mon jardin. Alors l’idée me vint d’en faire une mosaïque … R.I.


Raymond Isidore 1900- 1964, dit Picassiette, apprenti mouleur puis mouleur est ensuite employé à la Compagnie des Tramways d'Eure-et-Loir. Il est embauché par la ville de Chartres comme cantonnier en 1935. Le poste qu’il occupera le plus longtemps sera celui de balayeur au cimetière Saint-Chéron.


Raymond Isidore a caché dans cette composition un petit âne (comme ceux qui m'étaient familiers quand j'étais petit).

Saurez-vous le découvrir?

[Les photos sont interdites chez Picassiette. J'ai pris toutefois celle ci-dessus (et deux ou trois autres, floues, terrorisé que j'étais par une forte dame uniformisée qui est arrivée au galop pour me surveiller car elle m'avait vu contrevenir dans sa télé).
A mon avis, le regretté Raymond qui a dû passer pour un pec toute sa vie, aurait sans doute consenti sans problème à ce que l' on photographie son oeuvre.]

4 commentaires:

  1. Effectivement le côté flicage chez picassiette est très désagréable, les deux gardiens surveillent même les pièces après notre passage ou regardent en douce par les fenêtres si on ne fait pas de bêtise, alors pas de photos ok mais qu'ils fasse au pire un droit à l'image ... Ce jour là même pas un dépliant ou un petit livre explicatif "en rupture" en début de saison ils font fort... On me conseillait d'aller à l'office du tourisme pour le trouver. Mëme Le lecteur carte bleue avait rendu l'âme... Et pourtant j'ai trouvé cela magnifique j'espère qu'en vieillissant je m'en rapelerai encore ! Cordialement

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  2. Bonjour Karen

    Je vois que rien n'a changé chez Picassiette mais finalement, j'y ai trouvé du piment, à ce flicage et du coup, je m'en souviens comme si ç'était hier.
    Il n'empêche que Raymond Isidore et sa maison magique mériterait un traitement plus chaleureux.
    Cordialement
    Picassiettement vôtre.

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