0-1 #6ǝʇ˙3 6ƃxɹ ¡+6ƃxʇ˙2 5ɥxʇ ¡+5ɥɔ˙1
Les règles du "chatrang" étaient assez similaires à celles du jeu d'échecs que nous connaissons. Le chatrang se jouait sur un plateau de 64 cases, alternativement blanches et noires, avec des pièces qui nous seraient familières. Leur nom était basé sur les formations militaires de l'époque. Il y avait l'infanterie (Padati = pions), les éléphants (Hasti = Fous; il faut noter qu'en russe le Fou s'appelle de nos jours "éléphant") la cavalerie (Ashwa = Cavaliers), les véhicules (rat-ha = chariots = tours) et le Vizir (Mantri) qui devint plus tard la reine, puis la dame. Les éléphants ne pouvaient se déplacer que de deux cases en diagonale, et le Vizir d'une case seulement dans toutes les directions. A cette époque, les guerres étaient décidées par la complète annihilation de l'armée ennemie, ou par la capture du Roi. Cet état de fait se reflétait dans la règle du jeu. La pièce la plus importante était le Rhaja (ou Roi), dont la survie décidait de la victoire ou de la défaite. Lorsque les perses adoptèrent ce jeu, ils appelèrent cette pièce "Shah", et la partie se terminait par les mots "Shah mat!" (le Roi est mort) L'expression "Echec et mat" nous vient donc de la Perse du 7ème siècle.
sur Chaturanga