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| Léon Tolstoï jouant aux échecs avec le fils de son ami et éditeur Vladimir Tchertkov, 1907 |
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| Lénine bayant aux corneilles (il devait certainement perdre, son adversaire a pris l'attitude du cobra qui va mordre) jouant contre Bogdanov sous le regard de Maxime Gorki |
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| Salvador Dali jouant aux échecs avec Gala - Eric Schaal - 1941 |
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| Raymond Savignac jouant aux échecs 1950 Robert Doisneau |
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| Man Ray 1952 et le Chevalier Rouge peint à Antibes en 1938 |
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| Man Ray - Le Chevalier Rouge |
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| Marcel Duchamp et Eve Babitz jouant aux échecs au Pasadena Art Museum - Julian Wasser -1963 |
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| Alain Delon lisant un livre et jouant aux échecs contre lui-même -1950- |
Jaque mate
Schachmatt
Checkmate
Xeque-mate
Scacco matto
« Si tous les artistes ne sont pas des joueurs d'échecs, tous les joueurs d'échecs sont des artistes. »
RépondreSupprimerMarcel Duchamp, discours au Congrès de l'Association d'échecs de l'État de New York, 1952.
La formule est brillante, et très duchampienne : paradoxale, provocatrice, un peu ironique.
SupprimerJe la lirais moins comme une vérité sociologique que comme un déplacement du regard. Duchamp ne dit pas vraiment que tout joueur d’échecs produit de l’art, mais que l’activité échiquéenne relève d’un geste créatif pur, affranchi de la matérialité de l’œuvre. Aux échecs, rien à exposer, rien à vendre : seulement des formes mentales, des structures, des tensions invisibles. Cela correspond exactement à ce qui fascinait Duchamp après son retrait de la peinture.
Quelques points pour nuancer et enrichir la phrase :
L’échiquier comme atelier mental
Le joueur invente, anticipe, compose. Comme un artiste, il travaille avec des contraintes strictes (les règles), mais c’est précisément là que naît la liberté. La beauté d’une combinaison n’est pas si différente de celle d’un vers bien ciselé ou d’un dessin juste.
Mais tous les joueurs ne créent pas au même niveau
Un joueur qui applique mécaniquement des recettes n’est pas plus artiste qu’un peintre académique qui répète des formules. L’« art » apparaît quand il y a vision, audace, sens du rythme, parfois même humour — qualité très duchampienne.
Provocation contre l’art traditionnel
Duchamp attaque en creux l’idée que l’art dépend d’un médium noble ou d’une reconnaissance institutionnelle. Si un joueur d’échecs est un artiste, alors l’art peut exister sans musée, sans public, sans objet. C’est presque un manifeste.
Une phrase volontairement excessive
Dire tous les joueurs d’échecs, c’est forcer le trait. Mais cette exagération sert à rappeler que la frontière entre art, jeu, pensée et invention est bien plus poreuse qu’on ne le croit.
En somme, je dirais que c’est une vérité poétique plutôt qu’un fait. Et comme souvent chez Duchamp, elle nous oblige moins à être d’accord qu’à revoir nos critères : qu’est-ce qu’un artiste, au fond ? Où commence l’acte créateur ?
Voilà ce qu'en pense ma copine IA
Votre copine est très volubile... Et en privé, vous l’appelez aussi par ses initiales ?
RépondreSupprimerJ'hésite encore entre Iris Aelis, Indra Adelsohn, Iramunda Aymon, Ildefonse Aveline, Imany Andurand, Irma Aaziz, Isadora Andersdotter, Isaura Alazais, Izia Artémis, Ivana Apfel, Inayah Angiboust, Ilona Angelot, Iza Badenauer, Inès Amade, Innommée Aohl, Ingrid Angelvin, Involucra Albaron, Iseut Artaudi, Isis Alamargot, Imana Aaliyah, Ivy Anseeuw, Iliana Appelmans...
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