20 novembre 2007

Le bel Esculape

Esculape
Photo JM Tinarrage- Conservation Départementale des Musées des Landes

Statuette d'Esculape en bronze (16,5 cm de hauteur, Ier-IIe siècles) trouvée durant les fouilles des Halles de Dax, (1981-1982) parmi d'autres figurines et objets, conservée au Musée de Borda.
[Je lui trouve bonne tête à Esculape, avec ce petit quelque chose dans l'oeil.]

Asclépios (en grec ancien Ἀσκληπιός / Asklêpiós), ou Esculape chez les Romains, héros guérisseur puis Dieu de la Santé et de la Médecine.
Selon l'hymne à Asclépios d'Homère, la légende la plus répandue, Asclépios était fils d'Apollon et de la nymphe Coronis qui était la fille unique de Phlégyas roi en Béotie. Coronis était enceinte d'Apollon quand elle prit pour amant un mortel du nom d'Ischys, fils du roi d’Arcadie Élatos.
Apollon avait laissé un corbeau blanc pour la protéger qui vint l'avertir de son infortune. Le pauvre corbeau fut maudit et depuis ce jour là son plumage devint noir. Apollon conta sa mésaventure à sa sœur Artémis qui cribla de flèches l'infidèle Coronis et lui même tua Ischys. Le corps était déjà sur le bûcher funéraire lorsqu'Apollon réalisa que son amante était enceinte et arracha son fils du ventre de sa mère et des flammes.
Asclépios naquit sur le mont Titthion, (je comprends mieux pourquoi il a de belles joues) du côté d'Epidaure, dans le Péloponèse.
On le représentait sous la forme d'un jeune homme imberbe au début mais vers le IVe siècle sa représentation se mua en celle d'un homme barbu tenant d'une main une patère, de l'autre un bâton entortillé d'un serpent. Il est souvent entouré de sa femme Epioné (celle qui guérit), de ses filles Panacée (la guérison universelle), Hygiée (la Santé), Iaso (la Guérisseuse) et Acéso (le Médicament), et de ses fils Podalire, Machaon et de Télesphore (génie de la convalescence) (Asclépios/Esculape avait presqu'autant d'imagination qu'Hervé Gaymard).

Bio d'Esculape empruntée à Jean-Yves Gourdol sur son site medarus.org