06 juillet 2020

Quatre-Chevaux


Quatre chevaux de la grotte ornée de la Combe d'Arc, en Ardèche

   Quelques énigmes concernant l'art pariétal ou rupestre :
Mais où les hommes (ou les femmes) préhistoriques faisaient-ils leur apprentissage ? 
Pourquoi n'a t-on pas trouvé de grottes ateliers avec ébauches, dessins ratés, raturés ?...
Et les enfants dans tout ça : aucun n'a jamais dessiné des têtes à totos sur les dessins des parents pendant que ceux-ci étaient à la chasse au bison ?
Et puis qui désignait le peintre, pourquoi ne trouve-ton pas  de vieilles croûtes commises par le  notable du coin ( grotte T4, chauffage au feu de bois, importante garde robe en fourrure ) barbouilleur du dimanche auto-proclamé artiste qui aurait imposé ses vues en la matière ?


Le cheval-vapeur est une unité de puissance ne faisant pas partie du Système international d'unités, qui exprime une équivalence entre la puissance fournie par un cheval tirant une charge et celle fournie par une machine de propulsion à vapeur. Le cheval était, du fait de son utilisation massive, la référence de puissance des attelages avant l'avènement de la propulsion mécanique. Par exemple, en 1879, les 38 lignes d'omnibus de Paris requéraient l'entretien de 16 500 chevaux. nous dit Wiki.

L' industrialisation du monde moderne n' a pas été tendre envers nos amis chevaux. Pouvant être remplacés par des systèmes mécaniques, on a commencé à songer à les boulotter : en France, en 1866,  une  première boucherie chevaline ouvre à Nancy puis quelques semaines après à Paris.
L'apparition de l'automobile puis des tracteurs et autres engins dans le monde agricole signera l'arrêt de mort de millions de nos camarades équins.
Enfin, ceux-ci une fois décimés, les boucheries chevalines fermeront progressivement à leur tour. En 2014, il n'en restera plus que 750 en France.


[ Un jour qu'il faisait faim, on nous servit de beaux beefsteaks. Chacun plongea le nez dans dans son assiette et fit jouer vaillamment fourchette et couteau, mais à la première bouchée, les têtes se  relevèrent dans un parfait ensemble avec un bouarkkk de dégoût. Déjà la puce à l'oreille à la vue d'une viande crue à la couleur rouge inconnue puis alertés à la cuisson par une petite odeur douceâtre, pas habituelle, ce petit goût fadasse que nous rencontrâmes nous acheva.
Notre mère avait tenté de nous faire passer des vessies pour des lanternes, du cheval pour du bœuf. Les steaks partirent à la poubelle, faim ou pas. C'était la première fois et la dernière fois que j'ai ingurgité une bouchée de cheval, du moins en pleine conscience  car il est fort probable que j'ai du en tortorer dans le saucisson (de ch'val) par exemple, dans les pâtés, les plat cuisinés et autres préparations industrielles...]

Al Soufi
Les Figures des étoiles fixes

2 commentaires:

  1. En 2020 et je l'espère pour longtemps, Jacqueline Couturier découpe toujours du steak de cheval à Rezé. Il parait que c'est la boucherie qui paradoxalement sauve le cheval.

    http://lucmreze.blogspot.com/2012/03/cheval-sec-et-buf-gras.html

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    1. Cannibale !
      Mais je ne la ramènerai pas car moi-aussi, je suis un peu anthropophage, je mange du porc/ochon qui est un proche cousin de l'humain à ce qu'on dit.

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