De notre correspondant local
Jouant la surprise, un commando anti OGM s'en est pris hier matin à l'exploitation du couple Hourdebaigt, connu pour être favorable à des expérimentations contestées par beaucoup, dans le paisible village de Louer.
Les dégâts sont considérables.
Dans la cour de la ferme, où voisins et curieux tentaient de la consoler, Marinette Hourdebaigt en pleurs hurlait son désespoir brandissant le CD contenant sa comptabilité:
L'Amexa n'attend pas elle!
Et nous devons rembourser le Crédit Agricole jusqu'en 2028!
Quand elle a eu retrouvé ses esprits, elle a pu nous expliquer que cette proposition de culture de maïs OGM de la firme Mibuensanto leur avait permis de respirer un peu mais que tous leurs efforts étaient maintenant réduits à néant.
Il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer, concluait-elle dans un sanglot.
Quant à Jean-Claude Hourdebaigt, à qui l'on avait dû apporter une chaise, il était assis sur le pas de sa porte, prostré, la tête enfouie dans ses larges mains, et répétait en boucle: hilh de pute! de hilh de pute! de hilh de pute!...
La gendarmerie de Montfort a du intervenir pour disperser les manifestants tandis que le Maire, opposant notoire aux OGM, mais premier voisin du couple, après un mot de réconfort: "je te l'avais bien dit, Marinette, que vous faisiez une belle connerie" promettait une intervention appuyée auprès des services publics et de la compagnie d'assurance des Hourdebaigt.
Un peu plus tard, l'émotion retombée et le temps du respect dû aux grandes douleurs écoulé, quelques voix discordantes se faisaient toutefois entendre. Etaient notamment mis en cause le manque d’éthique, l'âpreté au gain et les achats à tempérament des Hourdebaigt : le 4/4 flambant neuf, l'appartement à Vieux Boucau, la moto 600 CC du fils, conduisant selon les analystes présents à des dérives inéluctables.
Par ailleurs, alertées, les organisations syndicales agricoles du département ont décidé de se concerter dès aujourd'hui, afin de mettre en place un plan de vigilance.
Kévin Cantegrit
Jouant la surprise, un commando anti OGM s'en est pris hier matin à l'exploitation du couple Hourdebaigt, connu pour être favorable à des expérimentations contestées par beaucoup, dans le paisible village de Louer.
Les dégâts sont considérables.
Dans la cour de la ferme, où voisins et curieux tentaient de la consoler, Marinette Hourdebaigt en pleurs hurlait son désespoir brandissant le CD contenant sa comptabilité:
L'Amexa n'attend pas elle!
Et nous devons rembourser le Crédit Agricole jusqu'en 2028!
Quand elle a eu retrouvé ses esprits, elle a pu nous expliquer que cette proposition de culture de maïs OGM de la firme Mibuensanto leur avait permis de respirer un peu mais que tous leurs efforts étaient maintenant réduits à néant.
Il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer, concluait-elle dans un sanglot.
Quant à Jean-Claude Hourdebaigt, à qui l'on avait dû apporter une chaise, il était assis sur le pas de sa porte, prostré, la tête enfouie dans ses larges mains, et répétait en boucle: hilh de pute! de hilh de pute! de hilh de pute!...
La gendarmerie de Montfort a du intervenir pour disperser les manifestants tandis que le Maire, opposant notoire aux OGM, mais premier voisin du couple, après un mot de réconfort: "je te l'avais bien dit, Marinette, que vous faisiez une belle connerie" promettait une intervention appuyée auprès des services publics et de la compagnie d'assurance des Hourdebaigt.
Un peu plus tard, l'émotion retombée et le temps du respect dû aux grandes douleurs écoulé, quelques voix discordantes se faisaient toutefois entendre. Etaient notamment mis en cause le manque d’éthique, l'âpreté au gain et les achats à tempérament des Hourdebaigt : le 4/4 flambant neuf, l'appartement à Vieux Boucau, la moto 600 CC du fils, conduisant selon les analystes présents à des dérives inéluctables.
Par ailleurs, alertées, les organisations syndicales agricoles du département ont décidé de se concerter dès aujourd'hui, afin de mettre en place un plan de vigilance.
Kévin Cantegrit
Les manifestants, menaçants, après leur forfait.
L'un des champs saccagé.