30 juillet 2008

Un arbre sur le mur

Mur de Berlin
A natureza nom sabe de muros
La nature n'a que faire des murs

L'occasion de visiter le site galicien adega-info :
A Asociación para a Defensa Ecolóxica de Galiza

28 juillet 2008

Willkommen in Berlin

Hauptbahnhof
Bombardier, Willkommen in Berlin

[je croyais pourtant que la guerre était finie - non, Bombardier est la société québécoise concurrente du TGV ]

Berlin, destination branchée selon magazines boh-boh, suppléments de presse du dimanche et agences de voyage voyage: "Berlin est une ville passionnante et sans cesse en mouvement. Berlin revêt chaque jour un nouveau visage. Partez à la découverte de Berlin".
Oui mais à Berlin, par les cicatrices qu'elle garde encore et de par la volonté des Allemands, la guerre, l'Holocauste, l'avant-mur se rappellent à notre souvenir à chaque pas , bunker d'A. H., terrain où se dressaient les immeubles de la Gestapo et des Waffen SS, champ de stèles du mémorial de l'Holocauste, exposition "Topographie de la Terreur", mur...

Un voyage salutaire pour qui veut se rappeler que la bête est en nous.

27 juillet 2008

Nach Berlin

A Trabant, Trabant et demi.

Le petit cheval dans le mauvais temps, qu'il avait donc du courage !
C'était un petit cheval blanc, tous derrière et lui devant.

Il n'y avait jamais de beau temps dans ce pauvre paysage.
Il n'y avait jamais de printemps, ni derrière ni devant.

Mais toujours il était content, menant les gars du village,
A travers la pluie noire des champs, tous derrière et lui devant.

Sa voiture allait poursuivant sa belle petite queue sauvage.
C'est alors qu'il était content, eux derrière et lui devant.

Mais un jour, dans le mauvais temps, un jour qu'il était si sage,
Il est mort par un éclair blanc, tous derrière et lui devant.

Il est mort sans voir le beau temps, qu'il avait donc du courage !
Il est mort sans voir le printemps ni derrière ni devant.


Complainte du petit cheval blanc
Paul Fort / Georges Brassens

26 juillet 2008

Colas Breugnon


En passant par la Bourgogne


• Colas Breugnon / Romain Rolland ; bois en couleurs de Roméo Dumoulin.- Bruxelles (163, boulevard Adolphe Max) : Aux Éditions du Nord - Albert Parmentier, 1944.- III-271 p.-[9] f. de pl. en coul. : couv. ill. en coul. ; 21 cm.- (Collection Electa ; 7).
o Tirage spécial "Les Introuvables" : Il a été tiré de cet ouvrage 200 exemplaires numérotés, sur vélin de luxe extra blanc Atalante, à l'intention des Bibliophiles du Nord. Il a été tiré en outre un exemplaire unique justifié - U - sur Japon Nagasaki, comprenant une suite unique sur Japon impérial extra-mince, une suite unique, en sépia, sur vélin blanc supérieur, les dessins originaux de l'artiste et différents essais. On y a joint les bois originaux.

Sur le riche site du bibliothécaire Olivier Bogros Miscellanées

"Colas Breugnon, menuisier à Clamecy, tient le journal de sa vie et de ses rêves. Héritier de Rabelais, il décrit avec verve son acariâtre épouse et ses enfants. Il prône l’indépendance d’esprit en ces temps troublés de la Ligue, où les «genpillehommes» saignent le peuple de France. Il conte allègrement les festivités comme l’attaque de la ville par ceux de Vézelay. Avec émotion, il évoque ses premières amours, contrariées, pour la belle qui, par orgueil, se maria à un autre. Mais la peste investit le Nivernois et Colas, un moment atteint par le fléau, est sauvé comme par miracle grâce à ses «dives bouteilles». Peu après, alors que son épouse agonise, il sauve de la mort sa petite-fille. Durant son absence, sa maison a été brûlée par les pillards qui terrorisent Clamecy. Face à l’autorité défaillante, Colas, à la tête de la révolte, prend les voleurs à leur propre piège. Mais, contraint de vivre chez sa fille, il déplore la perte de son indépendance et se console en lisant Plutarque. Couronné roi de l’Épiphanie, il lance, entouré de tous ses enfants, un salut à la vie."
V Anglard Editions Bordas

[ Colas Breugnon, un pote ]

11 juillet 2008

Le grand troupeau


- Maman, ça y est, viens voir passer le grand troupeau qui gagne l'estive!
- M'emmerde pas, j'en prends pas, moi, des vacances, j'ai du travail !..

[Ça m'embête de faire partie du grand troupeau mais je suis pourtant du voyage, là, au centre de la photo, marqué d'un x. - Click on- ]

10 juillet 2008

Sourires

Salvador Dali et Man Ray par Carl Van Vechten 1934

Magique! fixez-les le temps que vous pourrez
et vous les verrez pouffer de rire.

09 juillet 2008

Le Roi est mort


Al Suli Manuscrit Al Adli 840
0-1 #6ǝʇ˙3 6ƃxɹ ¡+6ƃxʇ˙2 5ɥxʇ ¡+5ɥɔ˙1

Les règles du "chatrang" étaient assez similaires à celles du jeu d'échecs que nous connaissons. Le chatrang se jouait sur un plateau de 64 cases, alternativement blanches et noires, avec des pièces qui nous seraient familières. Leur nom était basé sur les formations militaires de l'époque. Il y avait l'infanterie (Padati = pions), les éléphants (Hasti = Fous; il faut noter qu'en russe le Fou s'appelle de nos jours "éléphant") la cavalerie (Ashwa = Cavaliers), les véhicules (rat-ha = chariots = tours) et le Vizir (Mantri) qui devint plus tard la reine, puis la dame. Les éléphants ne pouvaient se déplacer que de deux cases en diagonale, et le Vizir d'une case seulement dans toutes les directions. A cette époque, les guerres étaient décidées par la complète annihilation de l'armée ennemie, ou par la capture du Roi. Cet état de fait se reflétait dans la règle du jeu. La pièce la plus importante était le Rhaja (ou Roi), dont la survie décidait de la victoire ou de la défaite. Lorsque les perses adoptèrent ce jeu, ils appelèrent cette pièce "Shah", et la partie se terminait par les mots "Shah mat!" (le Roi est mort) L'expression "Echec et mat" nous vient donc de la Perse du 7ème siècle.


sur Chaturanga

06 juillet 2008

Regentag


"Certains disent que les maisons sont faites de murs.
Je dis qu'elles sont faites de fenêtres."





Friedrich Stowasser , Vienne 1928, en mer, à bord du Queen Elisabeth II, Nouvelle Zélande, 2000, humaniste, peintre, architecte, fait évoluer son prénom en Friedensreich (royaume, pays de la paix) et son nom Stowasser (sto, racine tchèque signifiant 100 et wasser, eau) en Hundertwasser (les cent eaux).
[Je ne saurais que ça de lui que je l’aimerai déjà.]

Vitrail à la spirale, Église Sainte Barbara, Bärnbach, Styrie, Autriche 1984-1988

Jour de pluie (Regentag), la résidence principale de Friedensreich Hundertwasser


Hundertwasser Müllverbrennungsanlage (incinérateur) Wien 9 Spittelau


St.-Barbara-Kirche Bärnbach, Styrie Autriche