Mais qu'est-ce que vous venez foutre par ici ? on se pèle ! s'est exclamé effaré un charmant jeune homme sur les cinq heures de la tarde tandis que nous contemplions l’hôtel de Bourgtheroulde, (hôtel comme un hôtel d'hostellerie) ancien hôtel particulier (comme un hôtel particulier) du XVIème à Rouen dans lequel il nous a indiqué loger - et où il avait dû certainement, à bisto de mon éthylomètre perso, se faire servir une légère collation arrosée de calva pour lutter contre le froid - après qu'il a pu déterminer à notre léger accent , lait comme fait, aprés pour après, Niortt' pour Nior(t)... que nous venions de plus bas.
Et aussi, commerçants, cafetiers et hôteliers qui, nous prenant pour des êtres étranges, nous ont salué constamment d'un "merci, au revoir et bon retour" alors que nous partions et montions.
©FRED/DARGAUD EDITEUR
Fred = Frédéric Othon Théodore Aristidès (un beau nom)
[ Deux soleils, ce n'est pas de trop après un petit voyage au Nord de la Loire, brrrr ! ]
Au programme :
[ Deux soleils, ce n'est pas de trop après un petit voyage au Nord de la Loire, brrrr ! ]
Un peu faux-cul tout de même venant d'un pourfendeur (pour les autres) de l'héliotropisme et du thalassotropisme - qu'est-ce que l'héliotropisme et le thalassotropisme ? il s'agit de l'attirance degueltienne, (de François Deguelt, un philosophe du petit Vingtième un peu oublié) conjuguée, des humanoïdes con-temporains pour le soleil et la mer : ♫ Il y a le ciel, (non ça, c'est encore pour tout le monde) le soleil (hélios) et la mer (thalassa)...
Bienvenue en terre pionnière, portes ouvertes au pays des emplois d'à venir : CDI de castreurs de maïs ou de ramasseur d'asperges, (possibilité d'annualiser le temps de travail, ça laisse des vacances) opportunités d'auto-entreprises de polisseur de galets des Gaves réunis, lustreur de moules à touristes, (de bouchot les moules, hein, pas d'équivoque !), tamiseur de sable fin du littoral landais, surveillant de serviettes de plage, suceur-testeur de pastilles à la sève de pin, brosseur de sandales de Mauléon, tireur de pousse-pousse (non ce n'est pas incompatible) pour transporter les grands oisifs fatigués ou les retraités nantis.
En résumé, une bonne partie de l'Europe (en attendant les russes, les chinois et les indiens) afin de bénéficier des vertus du soleil et de la mer, compte s'établir sur une bande de 35 kms de large, (merde, je suis dedans mais tant pis, j'aime beaucoup Labouheyre, voir plus bas) du Cap-Ferret à Hendaye.
Au programme :
❶ promenade quotidienne sur le front de mer, (quelle magnifique région ! la chance qu'on a ! hein maman qu'on a fait le bon choix ? tiens je vais passer un coup de fil à Frédé pour lui dire qu'ici, il fait vingt, ça va le faire râler, j'ai vu à la météo qu’il faisait zéro à Wazemmes)
❷ crotte du chien : tartinage gourmand des trottoirs , amendement des pelouses à 100 % de matière grasse;
❸ on rentre à son tour se faire chier à la maison regarder John-Peter Pernod à la télé. (la mer, ça va un moment, c'est que de l'eau en mouvement sauf quand elle est calme.)
Afin de laisser place nette pour nos amis aisés, les indigènes seront déplacés à l'intérieur des terres, regroupés au camp de réfugiés "La nouvelle Palestine sous les Pins" à Labouheyre où ils pourront exercer en back-office la plupart des activités sus-citées. Un numerus clausus sera accordé aux natives pour les emplois domestiques.
Même topo de l'autre côté, sur la Méditerranée, de Perpignan à Monaco, avec regroupement des indigènes d'Oc à Tulle (il y a de la place et ça fera de la compagnie à Fafa, il en a besoin).
Pour illustrer votre propos et le confirmer. ma Poulette, bientôt diplômée, envoie des CV à Bordeaux. C'est un peu plus haut soit, mais vu d'ici, ça se touche.
RépondreSupprimerBon, pour Poulette, je la connais, elle est bien sous tous rapports. On lui fera établir Ausweiß et lettre de recommandation mais elle doit penser à s'acheter un béret basque.
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