Signé : « Ryûryûkyo Shinsai ga »
Sceau de l'artiste : « Ryû »
BnF, Estampes, Rés., Od 171 ▼
Cinq enfants se tiennent devant le comptoir d'un marchand de « gâteaux d'écriture » (moji-yaki ou monji-yaki). L'un d'eux tient un cerf-volant orné d'un caractère « orchidée » (« ran »), tandis qu'un autre traîne au sol une toupie liée par une ficelle. La friture de ces gâteaux consiste à faire sauter sur une plaque une pâte de farine assaisonnée - à la manière d'une crêpe - pour tracer une écriture de choix à l'aide d'une petite louche. Les marchands faisaient des gâteaux à la demande expresse des clients et, parfois, laissaient ces derniers en faire eux-mêmes. C'est un métier qui existait encore dans les années 1930. Ici, le marchand vient de faire un gâteau au caractère « lapin » (« usagi »), que l'on voit, tracé en blanc, sur la plaque. Un autre, au caractère « grue » (« tsuru »), est suspendu devant le comptoir, à côté de ceux aux formes de lapin et de barque. Cette œuvre de Shinsai, un disciple de Hokusai, est un surimono de kyôka pour le Nouvel An (saitan surimono), datant sans doute de 1807, année du lapin, symbolisé par l'écriture tracée sur la plaque et le gâteau suspendu. Tout comme cinq poèmes (kyôka) chantant le joyeux printemps, le cerf-volant et des branches de pin rappellent la célébration du Nouvel An. (K. K.)
[le tout à la BnF]
[C'est de là que vient sans doute l'expression manger ses mots.]
[le tout à la BnF]
[C'est de là que vient sans doute l'expression manger ses mots.]
Merci,vous aussi
Chez Bretagne Desserts
Par ici, à part les Joyeux Noël, les Bon Anniversaire à la poche à douille, qui comptent pour du beurre, les seuls gâteaux d'écriture que je connaisse sont les gaufrettes amusantes mais ce n'est pas drôle, on n'a pas la main pour écrire.