19 novembre 2024

Gros-cul et Tête de nœud


Soph'


Le très attendu M-Hero 1, chinois et électrique : 4,99 mètres de long, 2,08 mètres de large (sans les rétroviseurs extérieurs...), 1,94 mètres de haut pour un empattement de 2,95 mètres. 
On a du pot (d'échappement) :  Le M-Hero 1 n'est pour l'instant vendu qu'en Suisse pour des raisons de législation : son poids, lui fait dépasser la limite du permis B européen :

  3,5 tonnes

Les Suisses ne craignent pas les éclaboussures...

13 novembre 2024

Le lapin fait aux pattes

Roland Topor -  Le lapin - 1975

 "Le Lapin de Montmartre (Lucien Undreiner) est arrêté. On le soupçonne d’un cambriolage (Asnières) et d’un meurtre (Courbevoie)."

Félix Fénéon - Nouvelles en trois lignes, 1906

Paul Signac - Opus 217.
Sur l'émail d'un fond rythmique de mesures et d'angles, de tons et de teintes,
 Portrait de M. Félix Fénéon en 1890
Moma

05 novembre 2024

Pétanque à colorier

Roland

Mauricette

Marcel

Pedro

Fanny

Un monde révolu où l'on baisait le cul de Fanny quand on prenait une déculottée.
Doit-on abandonner cette tradition ou l'actualiser en la complétant : 
Baiser le cul d'Enzo ?
Baiser le cul de Iel ?

31 octobre 2024

Un bon coup de fourchette

 La vie du paysan basque est rythmée par cinq repas qui sont appelés :

gosaria : petit déjeuner pris au réveil, avant la traite du bétail, il est principalement constitué de lait sucré et de café consommé avec du pain ;

askaria : « petit déjeuner à la fourchette », pris après le soin des bêtes et avant d'entreprendre les travaux des champs ; on y mange un plat chaud et salé, généralement l'arrautza ta xingar (« œuf et porc salé ») ;

Piperade (de pipèr, piment vert gascon)

bazkaria : dîner pris à la pause de midi, avant la sieste, c'est le repas le plus consistant de la journée. Il doit son nom aux légumes (barazki en basque, de baratz, « jardin ») ;
arratsaldeko askaria : goûter pris vers 16 heures (on parle aussi de lauetako, « 4 heures », ou de krakada) ; on y consomme volontiers du fromage avec de la confiture et un verre de vin ;
afaria ou aphairua (« souper » en français) : dernier repas de la journée. On y consomme généralement l'eltzekaria, ou potage. Comme on disait en souriant : « Salda hun baten egiteko, behar da : hu ! mu ! be ! uxu ! » (« Pour faire un bon potage, il faut : porc, bœuf, mouton, poule. »)
Autrefois, de simples talo, de la broska (méture frite en morceaux) ou des châtaignes, pouvaient suffire à apporter les calories nécessaires.

Notes et références
Pierre Lhande, de l'Académie basque, Dictionnaire basque-français, 1926.

25 octobre 2024

Ont-ils vraiment la main ?

Vous êtes sans emploi
Vous exercez un métier listé ci-dessous : 
Vous avez la possibilité de devenir président(e) des États-Unis.

1961 N'a jamais rien fait
1963 N'a presque rien fait
1969 Avocat marron
1974 Avocat quoi
1977 Marchand de cacahuètes

Roue de la fortune (légèrement voilée)

1981 Acteur de série B 
1989 Marchand de pétrole
1993 Juriste (un petit peu)
2001 Marchand de pétrole (comme papa)
2009 Travailleur social (pas longtemps)
2017 Agent immobilier (comme papa)
2021 N'a jamais rien fait
Tentez votre chance !

15 octobre 2024

En Topolino


Nicolas Bouvier dans sa Topolino (petite souris), piccola vettura utilitaria
(500 cm³ di cilindrata) della Fiat, costruita a partire dal 1936.

    L'Usage du monde est un récit de voyage de l'écrivain suisse Nicolas Bouvier illustré par Thierry Vernet et publié pour la première fois en 1963 à compte d'auteur à la Librairie Droz. Cet ouvrage raconte le voyage de Bouvier et Vernet de Genève à la passe de Khyber de juin 1953 à décembre 1954, à bord d'une petite Fiat 500 Topolino (le récit commence en réalité à Travnik en juillet 1953).

Carte du  voyage de Nicolas Bouvier dans L'Usage du monde

    Une lecture obligatoire pour qui veut mettre toutes les chances de son côté pour obtenir le permis de tourisme qui doit être instauré prochainement.

09 octobre 2024

On achève bien les chevaux

 Serait-ce une solution ?

   Trottoirs, bords de route, pelouses, bacs à sable, recoins négligés, terrains de sport, sur tous les chemins : à la mer, à la campagne, à la montagne, aucun endroit n'est épargné : beaux pâtés odorants, colombins parfaits, saucisses bien roulées, gros boudins bien gras, éclairs café ou chocolat, petits choux bien crémeux, chouquettes fourrées au royal canin…

    Ah, marcher sur une grosse merde de chien, s'en mettre plein les godasses !
S'allonger tranquille dans l'herbe et ne pas comprendre d'où vient cette odeur dégueu.
‒ Bé c'est ce truc que tu as dans le dos, sur ta chemise !

   Le chien, comme le chat, chient partout, (le pire, ces malappris qui ne connaissent pas le papier toilette ultra confort triple épaisseur, ne se torchent même pas le cul) peut-on leur en vouloir ?

   Non, le chien et son ami le chat n'y sont pour rien. Par contre, je ferais bien tremper le nez dans la merde à leurs propriétaires défaillants.

Paris saucisse

Une alternative charcutière également bienvenue.

   "Larseneur (...) revenait du jardin en criant : - C'est le royaume de la crotte! Ce malheureux chien mange trop. (...) Un seul cabot, et le parc tout entier est franchement imprésentable. Il se multiplie, le chien et il a le génie de l'excrément. "

Georges Duhamel, Désert Bièvres,1937, p. 180.

30 septembre 2024

Alèir d'oc, Allier d'oïl

 


L'Allier en trait bleu

 Qu'est ce qui peut bien pousser le saumon et la saumone à frayer dans le Massif central ? 

19 septembre 2024

Bords de Loire

Gloria Friedmann
Le locataire

"Cette sculpture représente le vivant, l'homme assis sur la boule s'appelle le locataire. Un locataire doit laisser en bon état sa location en partant. (...) Essayons de faire la même chose avec cette planète."
Gloria Friedmann.

Chez les domestiques du Château

Vincent Bioulès - Fenêtre

Kôichi Kurita - Terres de Loire

Nymphéa tétragonal
(pas sûr à 100%,me dit Plantanet)
et sa grenouille

Azulejo égaré

23 août 2024

Romans à proscrire

 Emile Zola ― Opera omnia (Toute l’œuvre) (Décrets des 19 septembre 1884, 25 janvier 1895, 27 août 1896, 1° septembre 1898).

Emile Zola (1840-1902). Fils d'un ingénieur italien, né à Paris. Il entra en 1864 à la maison Hachette et prenant comme modèles Musset, Flaubert et Taine, il s'essaya à écrire et ne tarda pas à devenir le plus célèbre des romanciers naturalistes. Ses œuvres sont tellement ignobles que ses admirateurs eux-mêmes et des critiques fort peu moralisateurs ont exprimé en termes énergiques leur écœurement. Il n'est pas superflu de citer quelques témoignages. En voici :

Emile Zola songeur
    Zola a créé la rhétorique de l’égout et l’esthétique de la sentine  (Henri   Houssaye). A rencontre de ce personnage des contes de fées qui changeait  en or tout ce qu'il touchait, M. Zola change en boue tout ce qu'il manie (Jules Claretie). On imaginerait difficilement une telle préoccupation de l'odieux dans le choix du sujet, de l'ignoble et du repoussant dans la peinture des caractères, du matérialisme et de la brutalité dans le style. (Brunetière). Son œuvre est mauvaise, et il est un de ces malheureux dont on peut dire qu'il vaudrait mieux qu'ils ne fussent jamais nés. Personne avant lui n'avait élevé un si haut tas d'immondices. Jamais homme n'avait fait un pareil effort pour avilir l'humanité. Avec lui, le naturalisme tombe tout de suite dans l'ignoble. Descendu au dernier degré de la platitude, de la vulgarité, destitué de toute beauté intellectuelle et plastique, laid et bête, il dégoûta les délicats. Moi, je suis dégoûté ; il y en a d'autres qui ne le sont pas. (Anatole France).
    Pas une figure qui ne soit hyperbolique dans l'ignominie ou dans la platitude. Les moindres détails ont été visiblement choisis sous l'empire d'une idée unique, qui est d'avilir la créature humaine. Dans son épopée fangeuse, avec des efforts réguliers d'Hercule embourbé, M. Zola met en monceau les écuries d'Augias. (Jules Lemaître). Votre livre, Monsieur, n'est point un roman ayant pour objet de promener le lecteur au libre pays de la fantaisie, mais une imposture de rare audace, destinée à le tromper ; ce n'est point une œuvre d'imagination, mais une œuvre de faux témoignage. Ce gros volume contre la foi est plus encore en dehors de la bonne foi. (Henri Lasserre, à propos de Lourdes).

    Son ouvrage principal, intitulé Les Rougon-Macquart, comprend de nombreux volumes. Dans tous ses romans, il y a un milieu, une brute et un chœur composé de braillards. Tous ses héros sont des monstres : les ouvriers dans L'Assommoir ; les hommes du monde débauchés dans Nana ; les bourgeois viveurs dans Pot bouille ; les mineurs dans Germinal ; les paysans dans La Terre ; les financiers dans L'Argent ; les soldats dans La Débâcle, etc., etc.

L'abbé Bethléem lacérant des journaux licencieux à Paris à la fin des années 1920

    Sur la fin de sa vie, il fit une trilogie anticatholique intitulée Les Trois Villes : Paris, Lourdes, Rome, et une trilogie matérialiste : Vérité, Travail, Fécondité. Après avoir pris une part considérable à l'affaire Dreyfus, il mourut tristement le 28 septembre 1902.

On a édité des Pages choisies de ce triste écrivain.