Lors de la croisade contre les Albigeois, le château est tenu par le chevalier Chabert de Barbaira, hérétique notoire et farouche opposant aux croisés. Il devient un refuge pour les religieux cathares : Benoît de Termes, diacre puis évêque cathare du Razès y réside en 1230 et peut-être jusqu'à sa mort avant 1233. C'est l'un des derniers châteaux cathares avec le Château de Puilaurens à accueillir des responsables de l'église cathare après la chute de Montségur. La vicomté de Fenouillèdes est d’ailleurs encore sous la protection du seigneur de Roussillon, Nuno Sanç, qui agit comme intermédiaire face au roi de France. À la mort de Nuno en 1241 son cousin le roi Jacques Ier d'Aragon hérite du Roussillon et abandonne sa politique de protection du Fenouillèdes, dont la possession est tacitement reconnue au roi de France. Le roi Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne, Pierre d'Auteuil, de s'emparer du château. La conduite des opérations est confiée à Olivier de Termes, qui connaît les lieux et leur défenseur. Après un siège assez court, Chabert de Barbaira se rend à Olivier et échange sa liberté contre la reddition du château, en mai 1255. Le château devient alors une forteresse royale pourvu d'une garnison. Wiki
Pas de problèmes de voisinage
L'Inquisition fut facilitée dans sa tâche par les principes mêmes du catharisme. Tout d'abord, les Bons Hommes, pour quelque raison que ce fût, s'interdisaient de mentir. Ainsi, lorsqu'un inquisiteur interrogeait un parfait, ce dernier ne pouvait que dire la vérité quant aux activités de ses semblables. Les Bons Hommes furent donc, l'un après l'autre arrêtés suite aux révélations de leurs pairs. De plus, un parfait ne pouvait être sacré que par un autre parfait ou une parfaite et les mourants ne pouvaient recevoir l'Absolution (consolamentum des mourants) que des mains d'un(e) parfait(e). L'Inquisition savait bien qu'en faisant disparaître le clergé cathare, le culte disparaîtrait avec lui.
[Ça me fait penser à quelque chose]