en souvenir de ceux de Tarquinia
Pendentif en forme de cheval-Grotte Duruthy, Magdalénien IV.
Sorde-l'Abbaye
Robert Arambourou (La Roche-Posay, 1914 - Hastingues, 1989)
Préhistorien, chargé de recherches au CNRS, il organisa de nombreux chantiers de fouilles dans les Landes et travailla principalement sur les abris préhistoriques de Sorde-l’Abbaye.
Il créa et aménagea le musée départemental d’Arthous, publiant chaque année le résultat de ses recherches dans le Bulletin de la Société. La somme de ses travaux montre le rôle exceptionnel qu’il joua dans la connaissance préhistorique de la région landaise.
Société de Borda
Société de Borda
Cheval agenouillé -Grotte Duruthy, Magdalénien VI.
Sorde-l'Abbaye
"Il est impossible de ne pas être touché par le caractère hiératique de ce cheval, qui est dû tant à la pose de l'animal qu'à la manière dont il a été exécuté. Avec un réalisme qui, néanmoins, suggère la particularité plus que le général, le sculpteur a, il semblerait, exprimé non pas un cheval, mais le cheval."
R. Arambourou(des découvertes à remplir plusieurs vies)
Plus d'informations sur l'excellent site : Centre culturel du Pays d'Orthe.
Biches, poissons gravés - Grotte Bourrouilla - Arancou
(La relève de Robert Arambourou est assurée par Morgane Dachary)
Robert Arambourou était également professeur d'histoire. Avec lui, le meilleur devoir ne dépassait jamais 11/20 et le plus mauvais se retrouvait facilement au pléistocène. Souriant comme une porte de prison, coiffé d'une demi-brosse poivre et sel, il fumait des Gitanes papier maïs ou des Boyards, je ne sais plus.
J'ai eu l'honneur de monter dans sa Dyna-Panhard. Il maniait mieux les couches archéologiques que les vitesses (il me semble pourtant qu'il n'y en avait que trois) : quand il montait une côte, il ne savait pas qu'il fallait rétrograder et l'on sentait bien que s'il avait été plus loquace, il nous aurait demandé de descendre pour pousser.
Je suis fier de l'avoir connu.
Je suis toujours très émue devant les objets préhistoriques qu'ils soient utilitaires ou plus artistiques.
RépondreSupprimerMais j'ai beaucoup lu Rahan quand j'étais enfant. Ça explique peut-être.
A l’occasion, je vous offrirai un beau collier de griffes.
RépondreSupprimerBravo de vous souvenir d'un homme qui a relancé la préhistoire dans les Landes et bien au-delà. Malheureusement la page Morgane Dachary à laquelle vous renvoyez réussit le tour de force de ne pas citer une seule fois le nom de Robert Arambourou. Comme Trotsky sur les photos publiées sous Staline, il a été effacé... Je ne connais pas Mme Dachary, mais il me semble qu'il existe une éthique scientifique minimale à respecter...
RépondreSupprimerCarolvs
RépondreSupprimerUne sensation de déjà vécu à lire votre commentaire auquel il ne manque que la note ! et je me doute bien de son niveau (rires, pardonnez-moi). Je ne connais pas non plus Mme Dachary mais un autre lien de ce billet, Centre culturel du Pays d'Orthe, renvoie à un article de sa main où il est bien indiqué le rôle précurseur de R. Arambourou.
Cela dit, ni archéologue, ni scientifique, je n'en reste pas moins fasciné par ces chevaux qu' a mis au jour votre père, chevaux que je place dans mon panthéon à l'instar de la Dame de Brassempouy.
Cordialement