16 janvier 2008

Pinocchio and Co


Rolland C. a été entraîneur des Girondins de Bordeaux de 1992 à 1994 .
Après avoir purgé 98 jours de détention préventive à l'automne 1990, il est condamné en 1995 et 1997 à de la prison avec sursis pour fausses factures et fraude fiscale dans l'affaire de la comptabilité occulte du SC Toulon, dont il était l'entraîneur à la fin des années 80.
Il est blessé par balle le 30 mars 1996 à Hyères (Var) dans un règlement de comptes qui coûte la vie à son ami Dominique R., figure du milieu corse, exécuté sous ses yeux.
En 1996, il est relaxé tout comme sa compagne, la comtesse Marie-Louise R. dans une affaire de baronnage du Casino Palm Beach à Cannes.
En 1997, quand il est recruté par l'OM, il est sous le coup d'un redressement fiscal de plus de 9 MF.
Il est condamné le 9 juin 2006 par le tribunal correctionnel de Marseille à deux ans de prison ferme dont 18 mois de prison avec sursis, 375 000 euros d'amende et cinq ans d'interdiction d'exercer une activité dans le milieu du football pour abus de bien sociaux, complicité d'abus de biens sociaux, faux et usage de faux et complicité de faux, au sujet des compte de l'OM. Il doit effectuer en outre 18 mois supplémentaires pour révocation partielle du sursis pour des condamnations précédentes.
En appel, sa peine sera adoucie : un an d'emprisonnement et 200 000 euros d'amende.
Source : Archives du Monde


Dessin d’Attilio Mussino

A l’occasion de la sortie du livre de Rolland C. : Pourquoi mentir ? , article pleine page et grande photo couleur de la couverture de l’ouvrage ( portrait de l'intéréssé et dessin de Pinocchio) dans Sud-Ouest Dimanche.
Conclusion de l’article du journaliste sportif Alain G. :
« Son bouquin croustillant d’anecdotes succulentes se déguste comme une assiette de supions, grillés à feu vif, avec un blanc sec frappé. (à consommer à la barre du tribunal ? ). Y a-t-il par moments quelques petits mensonges ou certaines exagérations savamment distillées ? Chacun se fera sa propre opinion. » (sans problème, et sur Rolland C. et sur Alain G.)


Attilio Mussino