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20 mars 2025

L'attrape-couillons

   " Pour des millions de lecteurs à travers la planète, le nom de John ­Irving apposé sur la couverture d’un roman est une promesse. Celle d’un livre à l’ampleur certaine, où l’épopée et le burlesque font bon ménage, où il est souvent question de lutte gréco-romaine, de pères manquants, d’enfances difficiles, de droits des femmes et des minorités de genre, d’ours, de sexe et d’interrogations morales. C’est ainsi depuis qu’en 1978 Le Monde selon Garp (Seuil, comme tous ses livres traduits en France, 1980) a fait de son auteur une star mondiale de la littérature, statut confirmé par des romans d’une puissance narrative renversante... "

Le Monde, Séries d'été, 17 juillet 2024

    Ah oui, Le monde selon Garp, paru en 1973, succès international. Non,  je ne l'ai pas lu en son temps. Et si j'avais raté quelque chose de tout à fait transcendant ?                                  Réparons me dis-je, lisons, lisons-le !


     "J'ai beaucoup aimé la première moitié de ce livre, ou peut-être son premier tiers, en tout cas toute la partie consacrée à l'enfance et à l'adolescence de Garp. Ensuite, j'ai compris que le récit n'allait nulle part et que pour illustrer le pouvoir de l'imagination, on allait nous servir une histoire de plus en plus bancale, avec un vague effet baroque consistant à intégrer plusieurs récits dans le récit. Malheureusement, les extraits des œuvres de Garp ne sont pas meilleurs que le roman d'Irving, mais confirment seulement que celui-ci a une vision réductrice de la littérature comme un mélange de naïveté et de rebondissements inattendus enrobés d'une liberté créatrice qui n'a pas d'autre but qu'elle-même. J'ai souvent eu l'impression de lire le premier roman d'un auteur qui essayait de caser toutes ses idées avortées pour faire une oeuvre-somme, sans que tout ça ait une cohérence quelconque. Ça aurait pu rester une histoire sympathique si le ton faussement candide de la première partie (on pense par moments à L'Attrape-cœurs, (lui, oui ! The catcher in the rye, j'étais en transe linguistique à l’époque,  un des rares bouquins que j'ai lus en anglais.) ne laissait pas la place à ces histoires d'adultère, d'accidents et de viols qui ressemblent à du mauvais soap-opéra et trahissent une panne d'inspiration dès qu'il s'agit de parler de la vie de couple et de famille.
   Pour résumer, ça commence comme un joli conte vaguement rabelaisien, en forme de pied-de-nez à l'American way of life, pour finir comme un roman raté, qui cache mal son retour aux valeurs bourgeoises derrière l'invention paresseuse de personnages secondaires qu'on pourrait qualifier de "hauts en couleurs". En tout cas, c'est l'impression que j'ai eue, sous réserve que les 100 dernières pages ne changent pas toute la donne, parce que je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout (ce qui m'arrive très rarement)."

H. Mattias le 30 juillet 2018 sur Babelio.

-- M. Mattias, j'ai peiné tel l'âne sous son bât lourd ,mais je suis allé jusqu'au bout, vous n'avez rien perdu du tout.

J'ai laissé parler H. Mattias, il m'évite des redites potentielles car je suis en accord avec tout ce qu'il dit.

05 décembre 2020

L'âne apporte l'alphabet à l'alouette

 Tel un message codé de Radio Londres

 via L'âne mélancolique

L'âne apporte l'alphabet à l'alouette
La brebis bat le beurre dans la baratte
Le chien et le chat jouent à cache-cache
La dinde et le dindon se dandinent
Les écureuils essaient des échasses
Les fourmis fuient devant le faisan


La girafe accueille la gerboise par une grimace
Les hannetons harcèlent l'hippopotame
L'ibis instruit de jeunes ignorants
Le jaco jacasse avec le jaseur
Le kangourou essaye le kimono du koala
Le lapin, les lapereaux et le lézard vont en luge
Le marabout montre ses talents de marmiton


La nourrice nandou promène son nourrisson
L'ours et l'otarie achètent des oranges à l'oie
Le pélican pêche tout en parlant au pingouin
Quatre quiscales se querellent à propos de quilles
Le renard rit des révérences des rats 
La souris suit le sentier avec ses souriceaux


Le toucan, la tortue et le tatou font de la trottinette
L'unau félicite les urubus de leur union
Le vautour vend de vieux vêtements
Le wonbat pousse les wagonnets pour aider le wapiti
Le xérus joue du xylophone
Le yack se repose à l'ombre d'une yeuse


Le zèbre joue au zanzibar avec la zibeline 

Alphabet / par Jean de La Fontinelle (1900-1974), ( j'ai pensé à un pseudo mais non, c'est son véritable nom, soit Jean René William Brunet Santerre de La Fontinelle dit Jean de La Fontinelle ) Paris 1933. 

05 mai 2016

Cocoricôôô !

Enfin le printemps !


Zhang Daqian (張大千, 1899-1983)


Tête de coq - Victor Hugo


(la chute m'ennuie un peu)

Patrick Roegiers
La nuit du monde
Le 18 mai 1922, au Ritz,
rencontre entre Marcel Proust & James Joyce


    Barthélémy l'Anglais, Livre des propriétés des choses
    Paris, avant 1416. Traduit par Jean Corbichon
    Reims, Bibliothèque municipale, ms. 993, fol. 155v.-156

Texte pris chez Barbaut, té !

15 février 2016

Remaniement

par Monsieur Brîcôlâgêû


L'accent circonflexe disparaît sur i et u.

On le maintient néanmoins dans les terminaisons verbales du passé simple, du subjonctif et dans cinq cas d'ambigüité.

Magîstral !

10 juillet 2015

Cosmovision


Mallqui - Árbol - Arbre

En bas il ne s'agit pas d'une cage de goal
mais la représentation des terrasses pour les cultures

Representación de la cosmovisión incaica por Juan de Santa Cruz *Pachacuti Yamqui Salcamayhua (1613), según una imagen en el Templo del Sol Qurikancha en Cusco.
*Su obra, la Relación de las antigüedades deste Reyno del Piru, es una recopilación de tradiciones incaicas, acompañadas de dibujos y escritas en un castellano rudimentario, mezclado con frases en quechua y aymara.

Représentation de la cosmovision inca par *Pachacuti Yamqui Salcamayhua (indigène et baptisé Juan de Santa Cruz) , selon un artefact en or qui se trouvait dans le Coricancha à Cuzco, renommé temple du soleil par les Espagnols.
*Son oeuvre, la Relación de las antigüedades deste Reyno del Piru est une compilation de traditions incas, accompagnées de dessins et d'écrits dans un castillan rudimentaire, mêlé de phrases en quechua et aymara.

Pachacuti avait eu le temps de faire le relevé ci-dessus avant que les Espagnols ne fassent certainement tout fondre.


Pachamama, la terre-mère


La chacana : en quechua, tawa chakana, quatre escaliers

[- Et alors ? - et alors rien, c'est juste pour s'élever un peu]

17 mars 2015

Expressions françoises

illustrées

Horae ad usum Rothomagensem - Livre d'heures à l'usage de Rouen 1401 1500

Jay deulx cordes en mon arc

[de deux, on est passé à plusieurs, abondance et précaution obligent.]

Horae ad usum Rothomagensem - Livre d'heures à l'usage de Rouen 1401 1500

Je lui tire les vers du nez

[L'origine de cette expression qui n'a pas trouvé d'explication convaincante; entre autres Littré pense que "Cette locution singulière vient probablement de ce que, en serrant fortement le nez, on fait sortir de la peau du nez de petits morceaux d'une matière demi-solide qu'on a comparée à des vers, et qui est le produit des follicules cutanés. (les comédons, les points noirs quoi.)]

Horae ad usum Rothomagensem - Livre d'heures à l'usage de Rouen 1401 1500

Je reveille le chat qui dort
[ou remuer la merde]

Horae ad usum Rothomagensem - Livre d'heures à l'usage de Rouen 1401 1500

Je boute le feu aux estoupes

[de l'étoupe qui permettait d'enflammer la poudre on est passé directement à celle-ci.]

Horae ad usum Rothomagensem - Livre d'heures à l'usage de Rouen 1401 1500

Je efcoute les avoines lever

[J'écoute les avoines lever, ma préférée (il y a de quoi être fier, Maître Gougueul et ses Gouguel Ouaib et Gougueul Boucs ne la connaissent pas cette expression). Son sens, identique à "j'écoute l'herbe pousser ?",  m'échappe un peu, mais ce petit coté paresseux en ces temps d'actifs à tout prix, fait bien mon affaire.]

voir aussi : Je cuide rompre landouille au genoul
                      Je saute du coc a l'ane

Horae ad usum Rothomagensem - Heures à l'usage de Rouen,
nouvelle acquisition de la BNF,  sur Gallica ici

20 février 2015

Anita ôte le lilas à Nina.

J. Ségelle, Pigeon vole, méthode de lecture, 1er livret.

Oublier le peu que l'on sait, tout effacer,
repartir à zéro sur de bonnes bases. 
Attaquer par le A (As Anything)

1- Nini a tiré l'âne (moins grave que si l'âne avait tiré Nini)
   Toto a cassé l'âne (tant pis pour lui, il n'en aura pas d'autre)
2- Déjà plus compliqué : en comptant les i a o e dans les tasses et les mots, trouvons ce que chacun aura pour son déjeuner.
Lulu, o o a, aura du chocolat, trop facile, la tasse, Lulu et chocolat sont alignés verticalement, bon, je me méfie, sans doute pour l'exemple, nini a o a, aura du cacao, toto, i a e, de la tisane, line, a i o a, du tapioca, et hop, emballé, c'est pesé, la grande classe !
3- Reconnaissons ta - la - na . Oui, je les reconnais dans tapis, lapin, banane. (j'avance)
4- les difficultés commencent : je ne comprends pas trop n t l  a, voyons voir, ah oui, c'est l'abc, j'aurais dû lire l'exercice en entier avant de tenter de le résoudre : composons na , nappe navire narine nage panade, ta, table tamis tasse tache étable, la, lame malade laver salade étaler; magique ! 

Concentration extrême

5.1 a - a - na - ta - la oui mais pourquoi mettre la charrue avant les ânes, que viennent faire ni - tu - tu - nu - te - le - li dans l'apprentissage du a ? (Il n'avait pas lu Georges Perec, le  bougre d'âne - en 1958, c'est peut-être normal.  )
5.2 âne - anatole - latte - lilas - ( défaut d'impression ? le s est tout pâle)
5.3 lina a une natte - toto lit ( té !  là aussi le t est tout pâle ) - natalie a lu (encore ?)
5.4 anita ôte le lilas (un s criblé de trous ? il faut en finir, cherchons, ah oui ! Eurêka ! les pâles et la criblée sont des lettres muettes ! mais ce faisant, je pense avoir anticipé sur les leçons suivantes, ce qui n'est pas conseillé) à nina.
6 le cerceau et la canne, ??? oouaa  l'âne . la natte? Putain, alors que je frôlais le sans faute, voilà que je bute sur ce cerceau et la canne, ouayyy ! je me creuse la tête en vain, impossible de trouver une explication cohérente; déjà trop hermétique pour moi.

Honoré Daumier

Allez,  je me mets au piquet, j’arrête, je suis trop con, finalement.

25 février 2014

Erykah BAdu Sade

Elle me met sens dessous dessus elle...


Erykah Badu

...Elle est trop belle
On devrait mettre la censure sur elle...

Sensuel - Claude Nougaro

[ - Tu trouves pas qu'on dirait un gros préservatif, sa coiffe ? - Ah bon ? T'as toujours des idées mal placées ! oui, finalement... eh bé, Erikah ou pas, je voudrais pas me trimbaler avec ça dans le derrière. - Ouah ! gros dégueulasse!]

Erikah, elle est s(hi)ad(é)e.


Adu Sade

[Boh, avec un bon tube de rouge à lèvres de chez l'Oreol (sous les bras ?), des faux-cils ( - Vieux fossile ! - Écrase ! ) des gants noirs et de jolies boucles d'oreille, j'arrive au même résultat, en mieux je parie.]

[Plaisanteries scabreuses mises de côté, il y a de quoi fondre quand on les écoute Adu et Badu. - Mais elles ne sont pourtant plus d'actualité ? - Et alors, je ne vais quand même pas écouter Vincent Troislerm. - Il est d'actualité, lui ? plutôt Stromboe,  non ? - Bon ! tu sais que tu me lasses avec tes réflexions à la con. ]

22 février 2014

Une ombre chinoise

Vraiment ?

馬 mǎ (马)2014 l'année du cheval

Quand la Chine s'éveillera, écrivait Peyrefitte Alain en 1973, reprenant une phrase qu'aurait prononcée Léon Napo en 1816,... le monde tremblera
Elle a mis le temps mais elle s'est éveillée.
On n'est pas dans la merde !

03 novembre 2012

L'Art en des routes

Si c'est rond, c'est point carré


Les trois mouettes 

(au début, j'ai pensé qu'elles étaient en béton armé; après proche examen, il m’est apparu qu'elles sont en bois lamellé collé. )

Alliance de la terre et  de l'air, de l'eau et du feu; de l'attraction à la capitulation, de l'engagement au tourment et à la volupté.

(A l'arrière plan, mon ex- Twingo II que j'ai passée à Lulu, ma fille préférée)

Chaque création giratoire est à considérer comme l’activation inédite d’un certain nombre d’éléments dont le sommaire ne se livre au spectateur qu’au terme d’une approche attentive et curieuse. 
Chaque création giratoire peut s’envisager comme une occurrence possible de l'Art, fût-ce sous des jours à tout le moins paradoxaux.
Chaque création giratoire s’appréhende comme une expérience singulière à la fois globale et fractionnable, toujours ouverte.
Chaque création giratoire, radicalement différente de celle qui précède et de celle qui suit, peut être comprise comme inaugurale, rétrospective tout autant.


Les trois mouettes en hiver (vue rapprochée)

    L’art n’a jamais prétendu à autre chose qu’à sa propre existence. Et de cette existence, il ne lui fut jamais rien exigé hormis l’exemplarité. L’art, donc, se doit d’être exemplaire. C’est à cela, et à cela seul, que s’attache l’artiste. C’est là son unique ambition. Concernant la teneur de son exemplarité, la question n’est plus celle du “ comment continuer à créer aujourd’hui ? “ mais bien celle des moyens convoqués et revendiqués pour y parvenir. Nourri de formalisme et de constructivisme revivifiés par le minimalisme dans ce qu’il a de plus radical, le créateur aux mouettes n’ignore pas qu’il apparaît sur la scène de l’art au crépuscule du cynisme postmoderne. Comment, dès lors, produire une peinture sans tableau et, comble du défi, un art formaliste qui ne renonce ni à l’illusion de la figure ni aux ambiguïtés baroquisantes, toutes marques du temps au sein duquel il œuvre ? 
    Ce que nous avons tenté de cerner au fil de ces lignes, c’est la singulière ambition de ce projet. 
    À qui s’arrête au seuil de la visite, de l’ex - position, de celle-ci, des autres, il sera cependant difficile de faire admettre que l’on se trouve là en présence de création abstraite, a fortiori formaliste. Pour dire au plus juste, s’il est possible, il s’agit plutôt ici de la subtile reformulation d’un certain nombre d’attendus stylistiques qui rendrait possible une vision plus large, une sorte de proposition ouverte capable d’accueillir ce qu’une histoire de l’art un peu rigide et compartimenteuse a trop souvent eu tendance à opposer. Ainsi le spectateur se voit-il confronté tout à la fois au minimalisme latent et au récit, à la figure certes mais associée à une forme bien assumée de la préciosité. A l’opposé du raffinement décoratif, la préciosité est ici à considérer telle qu’on l’entendait dans le premier tiers du XVIIe siècle, avant qu’elle ne devienne ridicule, quand elle revendiquait la précision du langage et l’élégance des mœurs : précieux parce que précis, précis jusqu’à la cruauté, parfois jusqu’à l’effroi. (n'est-on pas en train de s'égarer ? pouvons-nous   revenir à nos mouettes ?)... 
    On se gardera tout autant de voir là une forme, fût-elle réactualisée, du cabinet d’amateur. Ni curiosità ni visée naturaliste ou encyclopédique, la présente création dérive d’une nomenclature autrement virtuelle. L’exemplarité tient ici au fait que l'auteur, en se méfiant du style et des identifications rapides qu’il induit, élabore, non des objets figés (les mouettes, rappelons-nous) mais des indices d’expériences et de tensions ; et si le formalisme y occupe une si grande place, c’est parce que l’artiste y voit une protection contre les approximations complaisantes auxquelles cèdent tant de travaux, leurs auteurs abusés par les fausses libertés que l’époque permet.
    Bien mieux qu’un astucieux prétexte, le recours au lamellé collé fonctionne alors comme une redoutable machine à produire des images et des objets, cela par le glissement du registre du langage à celui de l’expérimentation très vive de l’espace et du temps. Plus que sur un spectacle supplémentaire, c’est sur un véritable outil de vision que s’ouvre le Giratoire de Saint-Michel-Escalus, sur une manière nouvelle de voir et de concevoir le monde, bref sur la possibilité d’une œuvre pour aujourd’hui.


Le résinier
[Bouf ! que dire encore ? je ne voudrais pas me répéter.]

08 mai 2012

L'espoir luit

comme un brin de paille dans l'étable.
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou ?
Paul Verlaine


Berlin bombardé

[Souvent, je me dis, que nous, pauvres humains, malheureux cerveaux malades, gonades vibrionnantes,  vulves délirantes, devrions faire contrition, la tête dans un trou, comme l'autruche,  pour les siècles des siècles.]

29 avril 2012

Un temps à lire au lit

♫ liroli, lirola


La terrasse du Splendid sous l'eau

 À 10 heures, vu et écouté Régine Deforges[ Plus je connais les hommes, plus j'aime les femmes (oui, Francis Blanche, je suis d'accord, surtout Régine)] 2011 : Le Paris de mes amours Plon, 13 heures, collation et vaisselle, sieste, 14 heures, lu un chapitre de Charivaris en Gascogne de Christian Desplat aux éditions Cairn, charivaris, jonchées et azouades...avant endormissement, réveil 16 heures 30, oh putain ce n'est plus une sieste mais un coma, trop tard pour l'intervention de Denis Lavant,  Passant par la Russie, Paris, Séguier (Nouvelles éd.), 2010, 120 p. (ISBN 978-2840495826) mais le vis dédicaçant; Denis Lavant, Alex dans Les amants du Pont-Neuf (Pont Neuf ? Pont Neuf emballé par Cristo, j'y étais et fus moi-même emballé) de Alexandre Oscar Dupont soit Leos Carax [anagramme d'Alex et Oscar; Oscar, comme César)]. 18 heures, une Wendelimus (brasserie Meteor) au Bordeaux en ouvrant Mon oursin et moi de Francis Blanche au Castor Astral :

                                                    Un tigre du cirque échappé
                                                    est entré dans le poulailler
                                                    une poule fort effrayée
                                                    en a pondu un oeuf brouillé
                                                         
                                                          MORALITÉ
                                                       
                                                     Mésopotamie(?) 1.

1.Entre le tigre ...et l'oeuf rate!


Acheté aussi Les Chênes de Peyrelongue (té!) saga familiale au siècle des Lumières autour d'une faïencerie en Gascogne, d'Alain Lamaison, aux éditions Pierregord et Mademoiselle de la Ferté  Albin Michel  ["Anne-Charlotte de la Ferté naquit le 26 novembre 1860. Je vois encore, comme si j'y étais, la demeure où s'écoulait sa petite enfance. Quand, sortant de la gare, on entre dans Dax par le faubourg du Sablar, on tourne à gauche, et l'on prend la promenade des Remparts..."] de Pierre Benoit [mon père dans l'une de ses très rares confidences sur sa jeunesse disait qu'il avait participé à son arrestation à la fin de la guerre (laquelle? la Seconde); je le crois car n'ayant jamais lu un livre, il n'avait pu le sortir de nulle part, ce nom de Pierre Benoit]
20 heures, la nuit sera longue : deux anniversaires à fêter, en cadeau groupé Les Cahiers noirs, journal d’un peintre (1920-1958) Georges de Sonneville chez William Blake & Co , éditeur bordelais comme son nom pourrait ne pas l'indiquer,  il faudra donc mettre les bouchées doubles et lever le coude pour deux. 3 heures 30, écoute religieuse des conseils sur l'Eau ferrugineuse de Bourvil puis retour de bombance très chargé.
Cest vraiment la dernière fois, on ne m'y reprendra plus.


L'Adour a retrouvé un semblant d'eau

01 avril 2012

Alcofribas Nasier et Cie


Alcofribas Nasier - Seraphin Calobarsy


Pauvre Lélian par Frédéric Bazille


Bison ravi - Brisavion -  Baron Visi


Étron de Bran par Man Ray


Avida Dollars


Voltaire par Jean Huber

02 février 2012

Choucroute

Amy Winehouse, (au nom charmant mais prédestiné ?) [merci Lulu]
 née en 1983,  morte le 23 juillet 2011 

Shit de bull ! pourquoi elle ? alors que tant de milliards d'autres, l'œil éteint, s'accrochent comme moules à leur rocher ?


Back to black ?

À la Marge

Elle n'a pas souffert, mon bon monsieur !


Tears dry on their own.

...Je parle de la célébrité véritable, de la dévoration des néons, pas du crépusculaire renom des d’hommes d’État sur le déclin (hi! hi! cémoi qui ri) ou de rois sans couronne. Je parle de longs voyages dans un espace gris. Je parle du danger, du bord qui cerne un néant après l’autre, de la situation où un seul homme confère aux rêves de la république une dimension de terreur érotique...

Great Jones Street, Don DeLillo (1973)
traduit de l’américain par Marianne Véron (Actes Sud, 2011), incipit (p. 9)



En plumant le Barbaut, un ami d'Amy itou.

20 janvier 2012

Légume de saison

Envie d'endive ?

La cichorée ou endive est espece de laictue.
Théâtre d'agriculture et mesnage des champs
 Olivier de Serres 1539 - 1619


Chicon d'ichi - Lucien Suel

Ichi : Nord
En Silo

25 novembre 2011

L'Or Noir

Quand le pétrole coulait de source.


[J'ai du flouter noms et personnages pour ne pas qu'on les reconnaisse car les ayants droit du dessinateur sont très à cheval sur les droits d'auteur.]

C’est sur les montagnes de cette province (17) que s’arrêta l’arche de Noé après le déluge. Elle a à l’orient la province des Géorgiens. Du côté du septentrion on trouve une grande source dont il sort une liqueur semblable à l’huile ; elle ne vaut rien à manger, mais elle est bonne à brûler et à tout autre usage ; ce qui fait que les nations voisines en tiennent faire leur provision, jusqu’à en charger beaucoup de vaisseaux, sans que la source, qui coule continuellement, en paraisse diminuée en aucune manière (18).


Le grand et le petit Ararat 
(image de synthèse de la Nasa)

17 Sur le mont Ararat. Une légende du pays veut même que les débris de l’arche soient encore sur cette montagne.
18 L’huile de pétrole, que produit en grande abondance la presqu’île de Bakou, sur la mer Caspienne. Cette région est encore considérée comme terre sacrée par les derniers adorateurs du feu, ou parsis, disciples de Zoroastre.

Le Devisement du monde, Il Millione 
ou Le Livres des Merveilles du monde de Marco Polo
Eug. Muller
DEUX VOYAGES EN ASIE au XIIIe Siècle
Paris Librairie Ch. Delagrave 1888



Cure de pétrole en Azerbaïdjan

(Quand on pense qu'on nous rebat les oreilles lors des marées noires avec les oiseaux mazoutés alors que cela ne peut que leur faire le plus grand bien.)

22 novembre 2011

Tango des Matelots

et des Matelotes


Bertolt Brecht (écriture)


Pia Colombo (chant)


Kurt Weill (zique)


Boris Vian (adaptation)

[Hé bé, ils n'ont pas le sourire; parce qu'ils sont morts peut-être ?]



 Oui, la mer est bleue, si bleue et tout se passe gentiment...


et n'oublions pas Lotte Lenya, épouse de Kurt Weill, chanteuse et comédienne interprétant ci-dessus Rosa Klebb (et son dard mortel au bout de la chaussure) , agent de SPECTRE,  dans Bons baisers de Russie (Bond, my name is Bond, James Bond).

(et moi qui espérais un petit sourire pour la fin, c'est raté.)



 Ja, das Meer ist Blau, so Blau...

[Ombres amies du passé, toujours présentes.]