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11 juin 2025

La coupe mulet

Jean Ribière - Chez le coiffeur - Perpignan - 1952

Mullet : a man's hairstyle in which the hair is cut short at the front and sides and left long at the back. 
Mulet : une coiffure masculine dans laquelle les cheveux sont coupés courts à l'avant et sur les côtés et laissés longs à l'arrière. 
— (Bé alors, non, la photo c'est pas çà ! )

Jean Ribière - Le mulet qui rit - Ariège - 1949
 (c'était pour rire)

28 mai 2025

Nadar






Autoportrait en douze poses
Félix Nadar, 1861- 1867
Étude pour une photosculpture
Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion, 15,7 × 13,8 cm
© Bibliothèque nationale de France


L'atelier de Nadar à Paris, vers 1861, au 35 Boulevard des Capucines
(on reconnait encore de nos jours le bâtiment qui a été surélevé)

07 septembre 2021

Charles attend


   J'avais été conquis par "Ça va Lise" mais "Charles attend" que je possédais à l'instar de la fille de Françoise, retrouvé chez Marcel Proust m'a toujours beaucoup impressionné.  

  "La fille de Françoise, au contraire, parlait, se croyant une femme d’aujourd’hui et sortie des sentiers trop anciens, l’argot parisien et ne manquait aucune des plaisanteries adjointes.
Françoise lui ayant dit que je venais de chez une princesse : « Ah ! sans doute une princesse à la noix de coco. » Voyant que j’attendais une visite, elle fit semblant de croire que je m’appelais Charles. Je lui répondis naïvement que non, ce qui lui permit de placer : « Ah ! je croyais ! Et je me disais Charles attend (charlatan). » Ce n’était pas de très bon goût. Mais je fus moins indifférent lorsque, comme consolation du retard d’Albertine, elle me dit : « Je crois que vous pouvez l’attendre à perpète. Elle ne viendra plus. Ah ! nos gigolettes d’aujourd’hui !"

Marcel Proust vers 1892

« [...] votre saxe psychologique, ce petit Marcel [...] tout simplement exquis. »

10 avril 2020

Jus de pomme PONPON

Cidrerie PONPON
à Darnétal (près Rouen, sur la route de Lyons↠ belle forêt)

J'aime bien son nom au jus et sa bouille à la pomme.

"La nature est prévoyante: elle fait pousser la pomme en Normandie sachant que c'est dans cette région qu'on boit le plus de cidre."
Mémoires de M. Joseph Prudhomme de Henry Monnier

Grande vue de Rouen en 1525 par Jacques Le Lieur dans son Livre des Fontaines.

29 mars 2020

Le fils du puisatier

Démocrite -460 -370 - Grèce
par Diego Velázquez  1599 Séville - 1660 Madrid
Au musée des Beaux-Arts de Rouen

"En réalité, nous ne savons rien, car la vérité est au fond du puits."
Démocrite

Homme tenant un verre à la main, copie au musée de Toledo-Ohio

Démocrite, philosophe, prenait le parti de rire de tout.
Bon on va essayer. Santé à tou.te.s !

19 janvier 2019

Quintonine

Le nouveau roman de Michel Houellebecq

Florent-Claude-Michel et A D

     Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la vie d'un écrivain adulé n'est pas toujours rose :
sortir en catastrophe sous la pluie acheter quelques rames de papier 80 grammes à la papeterie Antalis, (écrire, toujours écrire), partir en urgence au Franprix du boulevard Saint-Marcel, avant la fermeture, pour se procurer deux trois bouteilles de rhum Negrita, le seul breuvage à même de soulager en quelques minutes les tensions internes, sonner la nuit à la pharmacie de garde et tenter d'obtenir de roboratifs médocs à posologie explosive, descendre se les geler pour en griller une lors de soirées mondaines, tout en subissant les interminables monologues de copines vieillissantes...  bref, Florent-Claude Labrouste (on distingue sans peine en filigrane, l'auteur lui-même) est au bout du rouleau.
     Dans un dernier sursaut d'énergie, il décide  d'une retraite qu'il voudrait expiatoire, au couvent de la Rose-Croix, près de Châteauroux. Là,  un frère convers, le voyant dans la détresse  et le prenant en compassion, lui révèle un secret, trop lourd à porter pour lui car il a commis le péché de curiosité : il a trouvé dans la bibliothèque du couvent un parchemin illuminé du début du xx° siècle, de 1910 exactement, donnant la recette d'un fabuleux élixir de longue vie établie par un apothicaire castelroussin versé dans l'alchimie : la Quintonine et il a réussi, à ses heures creuses, entre laudes et vêpres, à reconstituer la magique potion . Il va en faire bénéficier Michel-Florent-Claude.


    Florent-Michel-Claude suit le traitement sans conviction mais il s'y plie car il flatte son péché mignon : il faut et il suffit, comme dans la mathématique, que l'on verse une fiole de la décoction : quinquina, orange amère, kola, cannelle, quassia, gentiane..., associés à du glycérophosphate de chaux, dans un bon litre de vin rouge et que l'on prenne un verre à madère de la liqueur ainsi obtenue avant chaque repas, en guise d'apéritif.

Michel-Florent-Claude et Lysis             © P Matsas/Opale

    Au diable, idées noires, laisser-aller, découragement, perte de mémoire ..., la cure fait merveille, Florent-Claude-Michel retrouve toutes ses sensations. Requinqué, Il se produit à nouveau dans le monde, rencontre la douce Lysis, qui fort opportunément, écrit une thèse sur son oeuvre, et n'a aucun mal, sur sa bonne mine, à la prendre dans ses rets.
     Il la demande en mariage.
    Coup de peigne chez Franck Provost, redingote queue de pie, lavallière, gilet croisé, petit melon qui va bien, retrouvant son âme d'enfant, le voici au jour des épousailles qui s'extasie d'un brin d'herbe tandis que sa moitié à qui visiblement il a fait partager  sa découverte éclate d'un bon rire.
    Mais nous sommes déjà parvenus aux trois-quarts de l'ouvrage et ce n'est pas déflorer le roman (travers constant des critiques littéraires) que de révéler qu'ils vécurent très heureux et qu'ils eurent beaucoup d'enfants.

Quintonine, un roman fortifiant !

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       26 février 2019, lu cette fois pour de bon, Sérotonine : notre héros, FC-L a 46 ans (je lui en donnerai plutôt 60 ou 70, en effet, il carbure au Grand-Marnier et au Guignolet-Kirsch, c'est pas trop de son âge). Dépressif, il prend un médoc percutant, anti- comme je viens de le dire. Il largue sa compagne en cours, démissionne de son boulot dans la foulée, passe en revue ses ex, (souvenirs émus de chagattes humides et de pompe-la-moi, tu m'en diras des nouvelles; buffet à volonté). Là-dessus, Il tente en vain de recontacter son ex préférée puis va revoir un copain de promo, agriculteur au bord de la faillite. Voilà, on a fait le tour (en 4*4 Merco).
   
      Qui n'en veut ? très beau, pas cher : 22€

22 février 2018

Une matinée bien tranquille

Ouah ! déjà six heures, mais ils voient donc pas que j'ai faim, oh ! il faudrait qu'ils se bougent un peu , comment faut-il leur dire, pourtant je demande assez fort... Ah ! il fait du bien ce petit bibe du matin, j'espère qu'ils n'ont pas oublié la compote qui vient après. Ensuite, je vais réclamer un petit morceau de pain, ça me fait les dents... ils vont dire non mais je vais insister, ils vont finir par céder, je les connais comme ma poche... Oui j'ai bien mangé mais bon, ça va, lâchez-moi maintenant, j'ai à faire, il y a ce tiroir plein de trucs, j'ai fini par trouver comment l'ouvrir,  je mets  tout par terre, c'est trop drôle, je pourrais y passer la journée et en plus ce n'est pas moi qui ramasse... Ça me vient tout à coup, et si j'allais  faire un petit tour à l'escalier, à quatre pattes pour commencer  – Noon! Noon! –  Mais de quoi je me mêle ? J'en suis tout juste à la troisième marche...  On me soulève, on m'emporte? ils ne perdent rien pour attendre... puisque c'est ça, je vais à la plante verte, dans le pot, c'est plein de jolis petits cailloux tout lisses, je m'en mets  plein dans la bouche, je les entends déjà : – Crache ! – crache !... quelle bande d’empêcheurs de tourner en rond... Houla ! j'ai un petit coup de mou, allez prends moi dans les bras mais ne reste donc pas comme un piquet planté, emmène moi à la baie vitrée, on va peut-être voir des oiseaux... maintenant à la porte d'entrée, et si jamais quelqu'un arrivait ! Non, il n'y a personne... Allez, demi-tour ! mais  qu'est-ce que je vois de là haut ? ils ont laissé traîner la télécommande pleine de boutons sur la petite table, si je monte dessus, à tous les coups je l'attrape ... Descend moi ! vite ! – Qu'est ce qu'on a dit !?, qu'est ce qu'on a dit !? Qu'est-ce que j'en sais  moi de ce qu'on a dit, vraiment  trop c'est trop... Comment,  je suis tout rouge, eh bé oui, je pousse, quoi de plus naturel et en plus ça tient chaud. La suite me plaît moins,  ils vont me prendre par dessous les bras , me flairer comme un chien et je suis bon pour la table à langer : – il en avait fait un gros caca !!! je ne vois pourtant là rien d'extraordinaire, j'en fais plusieurs par jour et ça ne me coûte rien mais pourquoi me parlent-ils à la troisième personne?
...Je suis tout propre... Aïe ! la minute culturelle ! on va lire un peu, mais qui on ?, pour ma part je ne dis pas un mot, et vas y que je t'imite le chien et le chat, le lion et l'abeille, bzzz, bzzz, bzzz !!! - parfois je me prends à douter de leur santé mentale- et que je te passe immédiatement au niveau supérieur : trois tortues grises trottaient sur trois toits gris très étroits. Trois troîts gris !!! C'est pas dieu possible, ils veulent m'apprendre et se plantent en lisant la première ligne...
Je l'aurais parié, maintenant, au tour du puzzle : je prends une pièce et je tape comme un sourd, il n'y a rien qui rentre. Ce que je préfère dans le puzzle, c'est la tête qu'ils font, très attentifs au début, puis, plus je tape, plus leurs mines s’assombrissent, à la fin, ils sont carrément consternés... C'est bon, je vous laisse,  les intellos, je vais faire un tour à la cuisine, ça fait un moment que je n'y suis pas allé, j'aime bien, ça sent bon, et puis il y a le four avec une lumière rouge, – Chaud ! Chaud !, chuintent-ils, – Je sais, je sais... Je m'en fous de leur four, je passe devant en le touchant quand même un peu pour le fun, ah oui trop cool, ces aimants sur le frigo, ça se détache bien, j'en prends un, je vais le mettre à la poubelle pour voir,  je me marre...
Ouh ! heureusement que j'ai regardé la pendule :  dix heures !!!, je vais me faire une petite sieste parce qu’après, j'ai encore un boulot pas possible...


Bon,  allez,  à plus pour de nouvelles aventures !

13 septembre 2016

La Religieuse

Pour ou contre la cornette ?


Pour, gustativement.


Ému par ce renouveau religieux pâtissier,  pour cette rentrée, j'ai choisi un petit costume qui me fera l'hiver : robe de bure à capuche et cordelette d'attache, pieds nus dans des Kneps ® à l'ancienne.
L'habit faisant le moine et la tonsure m'étant venue naturellement, comme par don divin, je me prends à entonner :
"Je suis chrétien ! Voilà ma gloire, mon espérance et mon soutien, mon chant d'amour et de victoire : Je suis chrétien ! Je suis chrétien."
Et pour les prochaines vacances, au lieu d'aller jouer au con de touriste, je pars en croisade.

[Une lecture à éviter : La Religieuse de Diderot (un dangereux apostat)]

31 octobre 2015

Le territoire aménagé

Le rond-point "on ne sait jamais" :


et puis le rond-point désincarné :

"En direction du sud le village se terminait par le rond-point Emmanuel-Kant, une création urbanistique pure, d’une grande sobriété esthétique, un simple cercle de macadam d’un gris parfait qui ne conduisait à rien, ne permettait d’accéder à aucune route, aux alentours duquel n’avait été bâtie aucune maison."

Michel Houellebecq
La Carte et le Territoire

Gardons le sourire avec ce 45 tours de piste

Tu me fais tourner la tête,
Mon manèg' à moi c'est toi...
...Je ferais le tour du monde, 
Ca ne tourn'rait pas plus qu'ça
La terr' n'est pas assez ronde
Pour m'étourdir autant qu'toi...

Jean Constantin - Edith Piaf


J'étais dans ma voiture...
J'arrive sur une place...
Je prends le sens giratoire...
Emporté par le mouvement, je fais un tour pour rien...

Le plaisir des sens
Raymond Devos

Les trois mouettes, emblématique oeuvre d'art  basique landais, ont disparu (certainement dérobées par un collectionneur texan ou qatari) du rond-point de Castets qui envoie à Linxe ou St Michel-Escalus. Nous pouvons heureusement retrouver leur trace immortalisée  ici.

[ Tournerais-je en rond ?]

07 juillet 2015

La Grèce à poil


Angela accourt à son chevet.


Crise grecque : "Une chose est sûre, Angela Merkel restera ferme"
L'Obs

24 février 2015

À Table !

C’est à Rome, durant les longs repas officiels, qu’il m’est arrivé de penser aux origines relativement récentes de notre luxe, à ce peuple de fermiers économes et de soldats frugaux, repus d’ail et d’orge, subitement vautrés par la conquête dans les cuisines de l’Asie, engloutissant ces nourritures compliquées avec une rusticité de paysans pris de fringale. Nos Romains s’étouffent d’ortolans, s’inondent de sauces, et s’empoisonnent d’épices. Un Apicius s’enorgueillit de la succession des services, de cette série de plats aigres ou doux, lourds ou subtils, qui composent la belle ordonnance de ses banquets ; passe encore si chacun de ces mets était servi à part, assimilé à jeun, doctement dégusté par un gourmet aux papilles intactes. Présentés pêle-mêle, au sein d’une profusion banale et journalière, ils forment dans le palais et dans l’estomac de l’homme qui mange une confusion détestable où les odeurs, les saveurs, les substances perdent leur valeur propre et leur ravissante identité. Ce pauvre Lucius s’amusait jadis à me confectionner des plats rares ; ses pâtés de faisans, avec leur savant dosage de jambon et d’épices, témoignaient d’un art aussi exact que celui du musicien et du peintre ; je regrettais pourtant la chair nette du bel oiseau. La Grèce s’y entendait mieux : son vin résiné, son pain clouté de sésame, ses poissons retournés sur le gril au bord de la mer, noircis inégalement par le feu et assaisonnés çà et là du craquement d’un grain de sable, contentaient purement l’appétit sans entourer de trop de complications la plus simple de nos joies. J’ai goûté, dans tel bouge d’Égine ou de Phalère, à des nourritures si fraîches qu’elles demeuraient divinement propres, en dépit des doigts sales du garçon de taverne, si modiques, mais si suffisantes, qu’elles semblaient contenir sous la forme la plus résumée possible quelque essence d’immortalité. La viande cuite au soir des chasses avait elle aussi cette qualité presque sacramentelle, nous ramenait plus loin, aux origines sauvages des races.

Frans Hals 
Brustbild eines lachenden Knaben mit Weinglas
Portrait d'un garçon riant avec un verre de vin - 1626-28

Le vin nous initie aux mystères volcaniques du sol, aux richesses minérales cachées : une coupe de Samos bue à midi, en plein soleil, ou au contraire absorbée par un soir d’hiver dans un état de fatigue qui permet de sentir immédiatement au creux du diaphragme son écoulement chaud, sa sûre et brûlante dispersion le long de nos artères, est une sensation presque sacrée, parfois trop forte pour une tête humaine ; je ne la retrouve plus si pure sortant des celliers numérotés de Rome, et le pédantisme des grands connaisseurs de crus m’impatiente. Plus pieusement encore, l’eau bue dans la paume ou à même la source fait couler en nous le sel le plus secret de la terre et la pluie du ciel. Mais l’eau elle-même est un délice dont le malade que je suis doit à présent n’user qu’avec sobriété. N’importe : même à l’agonie, et mêlée à l’amertume des dernières potions, je m’efforcerai de goûter sa fraîche insipidité sur mes lèvres...

Marguerite Yourcenar
Mémoires d'Hadrien

Je suis Marguerite
(du moins, pour cette page)

10 juillet 2013

Bibi

BIBI [bi-bi] s. m.
 1°  Terme familier de tendresse. Mon bibi, mon chéri.
 2°  Nom d'un chapeau de femme. ♦ Sous le règne de Louis-Philippe, les monstrueux chapeaux de dames furent remplacés par les bibis microscopiques, E. DE LA BÉDOLLIÈRE, Hist. de la mode, ch. XVI
Emile

J'ai surpris mon poireau, unique survivant du déluge, aux premiers rayons du soleil, faisant son coquet, un petit bibi sur le côté. Il avait dû lire en cachette,  Match ou un vieux Point de vue-Images du Monde et copier Ze Couin' :


Bibi (bon, mais  je verrais plutôt un fichu)  vert à fleurettes blanches et tenue assortie, le 4 mars 1977, en Nouvelle Zélande


Moi, je serais plutôt foulard et madras
[la photo est floue, c'est volontaire (?!), pour ne pas que l'on nous reconnaisse]


J'ai aussi un faible pour la capule


Mais le vrai bibi c'est ici

05 juillet 2013

Ambassadeurs

de la chanson française


Ouvrard père aux Ambassadeurs -  Ah! La Pauvre Fille


L'Addition de Merluchon


La Machtagouine


La Main mal faite


Le Chien de Trouillette


Le Bi du Bout du Banc


La Fille du Rémouleur

(Je répète les titres des affiches pour mieux m'en imprégner) 

Le tout par Ouvrard père (Éloi) Bordeaux 1855 - Bergerac 1938
Rappel : Ouvrard fils (Gaston) Bergerac, 1890 - Caussade, 1981


La guerre et la paix - Doctor Jekill  et Mr Hyde
Le noir et le blanc - Le yin et le yang  ?

(Faire l'âne, le rêve d'une vie)

01 juillet 2013

Nord Sud

J'y vois comme une allégorie
(qui finira par se retourner  contre notre pomme)


Charles Verschuuren 
Perzik en Pruim via 50 watts

[de la pêche et du pruneau]

03 juin 2013

Paris secret

Toujours rajouter secret, adjectif bien dans l'air du temps en ces périodes où négationnistes et complotistes font florès.


Heurtoir au coq - Île de la Cité


Mais il lévite ! Affirmatif ! J'ai pu le constater de visu.


Hôtel des abeilles (sauvages) au Jardin des Plantes


Squat, rue de Rivoli je crois mais en 2003.


(Sous) Le pont Mirabeau... (le reste coule de source...) 

04 avril 2013

La Dame d'Orchies

Stations du Nord imaginaire pour sudiste de base
 2ème moitié du XXe siècle


Foncé à Orchies rendre visite à sa Dame. E(t) poisse(s), non Maroilles : le Musée de la Chicorée était fermé le mardi. J'en ai appris de belles en allant sur leroux.fr : je pensais ma Dame fille de mineur de Lens ou de patron d'estaminet de Saint-Amand-les-Eaux [Intervilles ! Guy Lux, Léon Zitrone lâchement  agressé par le biais d'un paquet de cacahuètes dans les arènes de Dax... (ce crime de lèse majesté ne s'est pas passé lors de la rencontre Dax Saint Amand les Eaux mais lors de la rencontre Dax Carcassonne, voir ci-dessous]. En fait, il s'agit d'une Bretonne en costume d'Audierne. Toute une vie dans l'erreur.
La Dame d'Orchies m'a toujours accompagné et pour lui rendre hommage, en tant que fils putatif, j'avais pris pour première adresse mail :  Chico Ray Leroux @wanadoo.fr


Méchant le Bourreau de Béthune alors que l'Ange Blanc était si gentil !
Catch-as-catch-can 
Roger Couderc


Pierre Perrin, taxi (titi) parisien, qui n'avait jamais sans doute été à Maubeuge quand il a composé sa chanson. 
Et nous, nous n'y sommes pas allé cette fois-ci, à Maubeuge, on ne peut pas tout faire.
                                             
                                                                ♫
                                   Tout ça n´vaut pas
                                   Un clair de lune a Maubeuge
                                   Tout ça n´vaut pas
                                   Le doux soleil de Tourcoing (Coin-coin! oh je vous en prie)
                                   Tout ça n´vaut pas
                                   Une croisière sur la Meuse
                                   Tout ça n´vaut pas des vacances au Kremlin-Bicêtre


Pour compenser, une lune blanche d'Arras

et puis aussi Raymond Devos, Jacques Brel, Annie Cordy, Bourvil,  Ronny Couteure... mais ils ne sont pas un peu belges ? oui mais les pays se jouent des découpages administratifs et des partages politiques et si j'avais été mené les yeux bandés au centre de la  grand place de Béthune ou d'Arras, et qu'après m'avoir rendu la vue,  l'on m'ait demandé où j'étais, j'aurais répondu sans hésiter : la Belgique !!

31 mars 2013

Soleil, soleil

Mais qu'est-ce que vous venez foutre par ici ? on se pèle ! s'est exclamé effaré un charmant jeune homme sur les cinq heures de la tarde tandis que nous contemplions l’hôtel de  Bourgtheroulde, (hôtel comme un hôtel d'hostellerie) ancien hôtel particulier (comme un hôtel particulier) du XVIème à Rouen dans lequel il nous a indiqué loger - et où il avait dû certainement, à bisto de mon éthylomètre perso,  se faire servir une légère collation arrosée de calva pour lutter contre le froid -  après qu'il a pu déterminer à notre léger accent , lait comme fait,  aprés pour après, Niortt' pour Nior(t)... que nous venions de plus bas.
Et aussi, commerçants, cafetiers et hôteliers qui, nous prenant pour des êtres étranges,  nous ont salué constamment d'un "merci, au revoir et bon retour" alors que nous partions et montions.


Fred - La baleine galère - Philémon et Monsieur Barthélémy
©FRED/DARGAUD EDITEUR

Fred = Frédéric Othon Théodore Aristidès (un beau nom)

[ Deux soleils, ce n'est pas de trop après un petit voyage au Nord de la Loire, brrrr ! ] 

Un peu faux-cul tout de même venant d'un pourfendeur (pour les autres) de l'héliotropisme et du thalassotropisme - qu'est-ce que l'héliotropisme et  le thalassotropisme ?  il s'agit de l'attirance degueltienne, (de François Deguelt,  un philosophe du petit Vingtième un peu oublié) conjuguée, des humanoïdes con-temporains pour le soleil et la mer : ♫ Il y a le ciel, (non ça, c'est encore pour tout le monde) le soleil (hélios) et la mer (thalassa)...

Bienvenue en terre pionnière, portes ouvertes au pays des emplois d'à venir :  CDI de castreurs de maïs ou de ramasseur d'asperges, (possibilité d'annualiser le temps de travail, ça laisse des vacances) opportunités d'auto-entreprises de  polisseur de galets des Gaves réunis, lustreur de moules à touristes, (de bouchot  les moules, hein, pas d'équivoque !),  tamiseur de sable fin du littoral landais, surveillant de serviettes de plage,  suceur-testeur de pastilles à la sève de pin, brosseur  de sandales de Mauléon, tireur de pousse-pousse (non ce n'est pas incompatible)  pour transporter les grands oisifs fatigués ou les retraités nantis.

En résumé,  une bonne partie de  l'Europe (en attendant les russes, les chinois et les indiens) afin de  bénéficier des vertus du soleil et de la mer, compte s'établir sur une bande de 35 kms de large,  (merde, je suis dedans mais tant pis, j'aime beaucoup Labouheyre, voir plus bas)  du Cap-Ferret à Hendaye.

Au programme : 
 promenade quotidienne sur le front de mer, (quelle magnifique région ! la chance qu'on a !  hein maman qu'on a fait le bon choix ? tiens je vais passer un coup de fil à Frédé pour lui dire qu'ici, il fait vingt, ça va le faire râler, j'ai vu à la météo qu’il faisait zéro à Wazemmes)
 crotte du chien : tartinage gourmand des trottoirs , amendement des pelouses à 100 %  de matière grasse;
 on rentre à son tour se faire chier à la maison regarder John-Peter Pernod à la télé. (la mer, ça va un moment, c'est que de l'eau en mouvement sauf quand elle est calme.)
Afin de laisser place nette pour nos amis aisés, les indigènes seront déplacés à l'intérieur des terres, regroupés au camp de réfugiés "La nouvelle Palestine sous les Pins" à Labouheyre où ils pourront exercer en back-office la plupart des activités sus-citées. Un numerus clausus sera accordé aux natives pour les emplois domestiques.

Même topo de l'autre côté, sur la Méditerranée, de Perpignan à Monaco, avec regroupement des indigènes d'Oc à Tulle (il y a de la place et ça  fera de la compagnie à Fafa, il en a besoin).