Un soir de 1944, dans un bar d’officier en Angleterre, Bernard Citroën (le fils aîné d’André), qui était alors pilote dans la Royal Air Force, eut le malheur de citer une contrepèterie que son interlocuteur –un commandant anglais– ne parvint pas à décrypter. Vexé, furieux, l’Anglais «se lança dans un grand discours, me disant que chaque langue avait son génie, que l’anglais avait le génie du limerick, qu’un ancien élève d’Oxford ou de Cambridge se croirait déshonoré si au cours de son existence il ne pondait pas cinq ou six nouveaux limericks. Très excité par ses propres paroles, il déclara soudain qu’il défiait le meilleur écrivain ou poète de mon pays d’écrire en français un limerick acceptable.» Le lieutenant Citroën relève le défi . L’enjeu du pari est un double whisky. Il le gagne avec un (et un seul) limerick, intitulé : «La belle Charlotte»
Blasée comme Mélusine
RépondreSupprimerQui avoue, tandis qu'elle turbine :
" ça devient barbant, mon cher
De devoir toujours le faire
A l'arrière de la limousine "
Alice à Zanzibar (2017), limerick 139
À l'arrière des berlines
SupprimerOn devine
Des monarques et leurs figurines
Juste une paire de demi-dieux
Livrés à eux
Ils font des p'tits
Il font des envieux
A.B. / J.M.F.
Pas un limerick mais quasi !