31 août 2013

Mont-Joli, Amqui, Causapscal, Cap-Chat...


Réserve faunique


Rivière à saumons, pêcheurs à gauche


et belles fougères

     Non pas exactement là mais dans un endroit similaire, lacs, rivières et forêts, je ne retrouve plus (l)où(p), nous avons entendu les loups et entendre les loups, ce n'est pas rien, on se retrouve des lustres en arrière, petit, la nuit, la tête enfouie sous les draps après avoir lu inconsidérément quelque histoire de bête du Gévaudan, ( pas celle de Croc-Blanc de Jack London, dans le Grand Nord canadien, car lui, demi-loup, fils de chienne et fils de loup était gentil bien que les humains n'aient pas été  tendres avec lui) 
     L'émotion passée, nous avons échangé, comme l'on dit maintenant et l'hypothèse a été émise par notre petit groupe que nous aurions pu traverser le champ d'une cellule photo-électrique qui aurait enclenché une bande son relayée par des haut-parleurs disposés au loin sur quelque hauteur  inaccessible, envoyant les hurlements pré-enregistrés des loups et ceci par aimable attention de l'office de tourisme local.
     L'idée n'est pas saugrenue d'autant que j'ai souvent remarqué qu'en Provence, sous une chaleur écrasante où rien ne bouge, où bêtes et hommes font la sieste dans un silence assourdissant, soudain,  alors que vous peinez à mettre un pas devant l'autre, se déchaîne le concert des cigales : Crii, crii, crii, crii..., magie cellulaire ?
     On m'a dit (Onmadit) qu'il s'agissait là d'un subterfuge courant, employé par les municipalités pour renforcer la couleur locale. (à vérifier) 

2 commentaires:

  1. Si fait, si fait, Coco : ayant des attaches familiales aussi bien dans les Landes qu'en Provence, je confirme : en ces deux places, la couleur locale est en effet considérablement renforcée par certaines municipalités par deux types distincts de populations hétérométaboles (même si leurs "métamorphoses" respectives sont bien différentes...) :
    En Provence, il s'agit des cigales grises, qui se nourrissent de la sève des arbres, qu'elles prélèvent à l'aide de leur rostre situé sous la tête... et dans les Landes il s'agit des festayres rouges et blancs, qui se nourrissent de liquide nutritif qu'ils prélèvent à l'aide de leur gobelet, situé autour du cou !

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  2. Ho ! Un vrai talent d'entomologiste !
    Mais les festayres ptérygotes, c'est comme les invasions de criquets, une fois le plein fait, ils s'envolent vers d'autres horizons et la couleur locale déteint.

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